Jean Charles Marie Charbonneaux - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Charles Marie Charbonneaux



Naissance : 26 mai 1918 - Verchamp (70)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en mai 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Turma Vengeance

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 25 ans - 4 octobre 1943 - Paris 16e

Mort pour la France

Epoux de de Suzanne Robert 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 120330

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 10580


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Turma Vengeance 

" ... les sections spéciales volèrent aux Allemands de nombreuses voitures automobiles (surtout des voitures de police) : on les leur prenait en plein Paris, quand elles attendaient près d’un trottoir. B. Chevignard, un jour qu’il procédait à un vol de ce genre et essayait d’attacher une voiture allemande à la sienne propre, vit arriver l’Allemand à qui appartenait cette voiture. Il le regarda d’un air menaçant, enleva sa corde, la rentra et partit sans que l’Allemand ait osé faire un geste : il craignait sans doute que Chevignard ne fut armé ;
- les sections spéciales volaient aussi des armes et des uniformes allemands (surtout dans les piscines), si bien qu’elles étaient armées et motorisées ;
- l’un des meilleurs agents de ces sections fut Michel Nivelt, de l’Eure, qui était la véritable terreur du département à cause de ses sabotages et de ses exécutions. Il fut deux fois arrêté et il tua l’Allemand qui venait l’arrêter.
Ces sections avaient comme chef suprême Vic Dupont. Au-dessous de lui étaient J.-M. Charbonneaux, puis B. Chevignard.
Les Corps Francs dépendaient de Wetterwald, qui assuma la direction de l’ensemble du réseau après l’arrestation de Vic Dupont.
Pour l’histoire du réseau après l’arrestation de Vic Dupont, le développement des Corps Francs et la disparition du S.R. (février 1944), Vic Dupont conseille de voir Wetterwald et Salomon. ..."

Laurent Laloup le dimanche 14 novembre 2021 - Demander un contact

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"....Le réseau évasion fut créé en juin 1940 par Raymond Chanel, (arrêté et déporté en décembre 1942), il comprenait notamment à Paris pour l'hébergement et les faux papiers le groupe de la rue de Bourgogne (Mesdames Barland, Hellestern, Goret). Le Réseau de renseignements "Turma" était dirigé par Vic-Dupont et son adjoint Jean Charbonneaux, élève à HEC, avec deux agents de liaison : Jean Garcelont "Jeannot" et Raymond Fresnoy "Raymond". Il englobait six sous-réseaux , cinq agents sans réseau et une centrale. Parmi ces sous-réseaux, celui baptisé Arc-en-Ciel était actif en Région parisienne sous la direction de Raymond Baud. Les courriers étaient remis à la Centrale Parisfal pour transmission à Londres. Un agent de liaison d'Arc-en-Ciel, Bernard Fallot "Raoul" jeune pompier de Paris et agent de la Gestapo travaillant pour Masuy ,101 av. Henri Martin, décimera "Turma" en octobre 1943.,,.."

museedelaresistanceenligne.org 

GR 16 P 288948| HELLESTERN ( Eugénie )| 1894-02-28|||| FFc
GR 16 P 234937| FRESNOY ( Raymond )| 1916-03-16| Dieppe| Seine-Inférieure| FRANCE|

 

Laurent Laloup le samedi 21 août 2021 - Demander un contact

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Site Turma Vengeance 

8.2.3 Contact avec Vengeance
Mlle Barland lui envoie, dans les premiers jours de juillet Jean-Marie Charbonneaux, alias Cumulo. Charbonneaux loge une quinzaine de jours chez l’abbé, mais il a peur d’être filé et change de domicile, tout en continuant à venir travailler chez l’abbé Villien. Il reçoit là Mercure, élève de HEC qui habite le Nord, et qui vint le voir à son retour de Buchenwald. Il reçoit aussi Chartreux, dit encore Pèlerin, c’est-à-dire le docteur Vic Dupont. Charbonneaux était un garçon charmant dont l’abbé garde un souvenir parfait ; il était très religieux comme Mercure et Pèlerin. Ils travaillaient là surtout le matin, moins régulièrement l’après-midi. Au début, Charbonneaux est très réticent puis en arrive à parler plus librement avec l’abbé, et à faire confiance aussi à une vieille fille qui tient son ménage et à sa concierge.
[1er juillet 1943 : avec le mot de passe, se présente Jean-Marie qui prit ensuite le nom de Cumulo (M. Charbonneaux). Il resta chez nous une quinzaine de jours, venait travailler avec lui Chartreux qui devint Pèlerin (M. Vic Dupont). Cumulo couchait à la maison, y travaillait toute la journée. Parti le 15, il nous demande de prendre en pension (vivre et couvert) son jeune dessinateur Henri (fils Huguet). Il reste chez nous jusqu’au début du mois d’août. Nous partons en vacances et rentrons vers le 6 septembre.]
Du 1er au 15 août 1943, l’abbé héberge un certain Henri, dessinateur à la gare du Nord, envoyé par Cumulo, et fut arrêté comme son frère en septembre 1943.
Le 15 août, l’abbé part en vacances pour un mois. À cette date (15 septembre), il héberge Boriès, dit Priam, qui n’est pas un dirigeant du mouvement, séminariste à l’époque, mais qui a maintenant renoncé aux ordres et qui a fait son droit à Riom. Il logea à la Trinité jusqu’au 4 octobre, date de la disparition de Cumulo.
[Septembre 1943 : à ce moment, Cumulo nous a demandé de faire notre salle à manger un bureau de travail, où il arrivait chaque matin avec Pierre -Mallez-, dit Mercure, et ils travaillaient toute la journée avec Priam (séminariste Boriès Adrien habitant actuellement 6 rue de l’Horloge à Riom). Pèlerin venait presque chaque jour.]
Les réunions Pèlerin, Cumulo, Mercure, Mlle Barland, Mrazovitch (dit Georges) continuent jusqu’au 4 octobre. Le 3, Mercure ne vient pas travailler, le 4 Cumulo part à 4 heures et demie avec le courrier et ne revient pas. Le 5, il y a naturellement dislocation du groupe. L’abbé Villien cache les archives dans les cryptes de l’église –malheureusement, il les confie à l’abbé Tassel, dit Achille, actuellement au grand séminaire de Lisieux, qui les repasse à Bernard, mort en Allemagne. Bernard, de son vrai nom Lauvray, fils d’un sénateur de l’Eure, essaie de regrouper le mouvement.
[Octobre 1943 : le dimanche 3, Pierre -Mallez- ne vient pas travailler. Inquiétude. Le 4, Cumulo part à 4 heures et demie avec le courrier et ne revient pas. Le 5, dispersion… Boriès s’en va en Normandie après avoir détruit un certain nombre de documents. Il en reste que nous cachons d’abord chez nous, puis dans les sous-sols de l’église.
Novembre 1943 : Avec un mot de passe se présente un jeune homme appelé Achille (séminariste Jacques Tassel, aujourd’hui au grand séminaire de la Mission de France 0 Lisieux). Il vient chercher les documents laissés par Priam.]
8.2.4 Ça suit
Le groupe reconstitué, qui comprend Bernard, Mlle Barland, Mme Charbonneaux, Mrazovitch, plus quelques autres, Patrick (?), Achille (?) qui viennent plus rarement, continue son activité chez l’abbé. Ce dernier se souvient qu’un jour Bernard disait à Charbonneaux : « vous devriez avoir une liste des noms et adresses des membres » et que Charbonneaux lui répond : « j’ai trente noms et adresses dans la tête et je voudrais parfois les oublier, parce que je ne sais pas ce que je ferais si je suis torturé. » [Bernard Lauvray (?)] fut en effet beaucoup torturé, mais ne parla pas. Il tenta à deux reprises de se tuer dans sa prison, la première fois en s’ouvrant les veines avec une tasse cassée, la seconde en se pendant avec son pantalon. Il ne réussit pas, mais à la suite de ces deux tentations, les Allemands cessèrent les tortures.
Emmené en déportation le 15 août 1944, il n’est pas revenu.

Laurent Laloup le jeudi 19 septembre 2019 - Demander un contact

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Jean Charbonneaux " Cumulo..."

chantran.vengeance.free.fr 

Adrien BORIES
Souvenirs

"...Sortant de la station du métro « Pompe », Cumulo s’aperçut qu’il était repéré et suivi. Il eut la présence d’esprit de jeter notre « carton à gâteau » dans la première bouche d’égout qu’il rencontra. Ainsi les Boches ne purent pas prendre connaissance de notre courrier et en tirer des renseignements pratiques, notamment l’indicatif du réseau. Mais tout cela, je ne le sus qu’après la guerre. Le récit de sa mort est fait dans le livre du docteur Wettervald « Vengeance, histoire d’un corps franc ». Cumulo sut manoeuvrer pour que ses agresseurs soient obligés de le tuer. Il ne tomba pas vivant entre leurs sales mains de tortionnaires et Masuy dut avouer qu’il était mort en héros."

laurent le vendredi 12 février 2016 - Demander un contact

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chantran.vengeance.free.fr 

"Comité Directeur Clandestin
- docteur Victor Dupont (Vic, Sorel, Pèlerin, Chartreux)
- docteur François Wetterwald (François, Masson, Robin, Bélier)
- (docteur Chanel est arrêté depuis 1 an déjà)
- Jean Charbonneaux (Jean-Marie, Cumulo)
Mulle (Pons, Adam), Bernard Lauvray (Noé, Narcisse), Georges Julien (Richard, Bertrand),
Claude Lerude (Paul VIII), Charlot, Salomon, Pillot de Coligny, Pierre Frilet, Maître
Nouveau, Georges Brûlé, Jacqueline Héreil (Myrtille).."

Laurent le mercredi 20 janvier 2016 - Demander un contact

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" Une fois démobilisé, il commença ses études à HEC et envisagea de rejoindre à Londres la France Libre. Comme il n’y parvenait pas, il se tourna vers la Résistance intérieure et, en avril 1941, entra au réseau Vengeance pour lequel il effectua plusieurs missions dans les corps francs. Il participa ensuite à la création et à l’organisation du réseau de renseignement Turma-Vengeance, placé sous la responsabilité de Vic Dupont, dont il fut l’adjoint sous les pseudonymes de Jean-Marie et de Cumulo. Depuis le début 1942, il travailla avec son camarade de promotion et ami Pierre Mallez
[...]
Son destin bascula le 4 octobre 1943 quand, par trahison d’un de ses agents de liaison, il fut poursuivi dans Paris par Masuy (chef de la Gestapo, avenue Henri Martin) et ses sbires jusqu’au numéro 4 de la rue Francisque Sarcey (16ème arrondissement), où il fut abattu alors qu’il tentait de se défendre et de s’échapper. La Gestapo fit disparaître son corps. "

Jacques Ghémard le samedi 09 janvier 2010 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 14 novembre 2021

 

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