Guy Lazare André Cornély - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Guy Lazare André Cornély



Naissance : 2 septembre 1921 - Pointe-à-Pitre, Guadeloupe

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en mars 1943

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

caserne Bir-Hakeim, Courbet, chasseurs

Matricules : 481 FN43

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : matelot infirmier

Décès à 83 ans - 26 avril 2005 - Les Abymes, Guadeloupe

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 142901

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 3381

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 12406


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Guy Lazare André Cornély - son Livre ouvert !
 

je pense très fortement à lui, la fille adoptèe par la famille gabrielle.

bruyère eliane le dimanche 17 mars 2013 - Demander un contact

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Allocution de M. le Président de la République

" Cérémonie au monument aux morts - Fort-de-France – Jeudi 25 juin 2009

Il est un autre exemple éclatant que les Antilles donnèrent à la France en ces temps de malheur.

Entre 1940 et 1943, des milliers de jeunes gens comme Henri Hénélon, Guy Cornély, et Passionise Tome quittèrent leurs îles pour rallier le camp de la liberté.

Ces authentiques résistants, on les appelait les « dissidents ». "

Jacques Ghémard le vendredi 26 juin 2009 - Demander un contact

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Guy, André Cornely

1921-2005 Guadeloupéen d’origine, poète et fervent défenseur de la négritude, Guy Cornély restera l’une des figures emblématiques de la diaspora antillaise.

Homme de science, ancien héros du débarquement du 06 juin 1944 (mais qui ne fut récompensé officiellement qu’en 1994), Guy Cornély, à partir des années 50 travaille à l’Institut Pasteur de la Guadeloupe, établissement au sein duquel il prend une part active, dans la lutte contre les maladies qui frappent durement la population guadeloupéenne.

Notamment, la lutte contre le vecteur de la Bilharziose mais aussi l’éradication de la maladie appelée «la maladie du gros pied» grâce à l’action d’un mollusque.

De ces expériences, il reste un héritage extraordinaire dont les générations futures profiteront à n’en pas douter.

www.associationarchive.com 

Laurent Laloup le mercredi 17 décembre 2008 - Demander un contact

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Guy, André Cornely

www.grioo.com 

Laurent Laloup le mercredi 17 décembre 2008 - Demander un contact

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Extrait de : parcoursdedissidents.rfo.fr 

Dissident sous le régime de Vichy, Guy Cornely fera partie des troupes alliées qui débarquent en Normandie pour libérer la France. A la fin de la guerre, il mènera une vie atypique et exemplaire.
Guy André Lazart Cornely est né en septembre 1921 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Tous les témoignages sont unanimes. Empreint d’une grande gentillesse et d’une grande humilité, il s’est imprégné, durant toute sa vie, d’une mutitude de connaissances. Tour à tour militaire, chercheur en biologie et en botanique, historien et enfin conteur, il se fixait un seul objectif : le partage de ses connaissances.

Seconde guerre mondiale
En 1939, il a dix-huit ans quand il intègre la marine nationale et participe au Débarquement. Le 6 juin 1944, au large des côtes normandes, Guy Cornely, avec 50 autres soldats français, fait partie de l’équipage du Courbet, un grand bâtiment de la marine française.
La mission de ces hommes est de saborder leur outil de navigation pour servir de barrage et alimenter l’offensive contre les Allemands. Parti la veille de Portsmouth en Angleterre, le Courbet va essuyer plusieurs tempêtes avant de se placer, au petit matin, en face des côtes françaises, paré pour le sabordage.

« Me voici, Schoelcher ! »
Un souvenir impérissable dans l’esprit de Guy Cornely qui, lors d’un reportage retraçant son parcours pendant la Seconde guerre mondiale, confiait qu’après les premières décharges, et alors que le bateau prenait déjà l’eau, le commandant du Courbet se rendit compte qu’il avait oublié des documents importants dans son bureau au fond du bâtiment.
Cornely fut le soldat désigné pour les lui ramener, et c’est sans précipitation ni panique, alors que l’eau lui arrivait déjà au niveau des jambes, qu’il les lui rapporta. La mission reprit son cours, le sabordage ayant pu créer une digue et une forteresse qui permirent aux autres soldats d’engager les actions sur la plage.
En mettant le pied sur la terre normande, en cet instant historique, Guy Cornely a cette pensée : « Me voici, Schoelcher, je libère ta France après que tu m’aies libéré ».
A la fin de la guerre, Cornely rentre en Guadeloupe. Pour l’anecdote, il attendra l’année 1994 pour être officiellement récompensé par les autorités françaises.

Botaniste et naturaliste
Revenu sain et sauf, il se passionne pour la flore de son île et épouse une carrière de botaniste et de naturaliste. Il se fait également remarquer pour ses compétences en parasitologie.
En 1944, il rejoint l’Institut Pasteur de la Guadeloupe, établissement au sein duquel il lutte contre le vecteur de la bilharziose et pour l’éradication de la maladie dite « du gros pied », grâce à l’action d’un mollusque.
D’anciens collègues se remémorent ses méthodes paternelles envers les plus jeunes et c’est avec amusement qu’ils évoquent les surnoms dont Guy Cornely les affublaient affectueusement.

Conteur
Mais son incroyable parcours ne s’arrête pas là. Véritable touche à tout, il possède l’art de captiver l’attention. Il décide de s’improviser... conteur. Associé à Vélo, « tambouyé » de talent, il compose un morceau de gwo ka (tambour traditionnel) figurant dans un album célèbre, « Nostalgie Caraïbes ».
Grâce à son sens de la phrasée, il se lance dans la publication d’un recueil de poèmes. Intitulé L’enfant, ce livre reçoit le prix Alysée en 2003.

Ouvert à la modernité
Max Rippon, poète guadeloupéen et auteur de nombreux ouvrages, décrivait les poèmes de Guy Cornely comme « des textes du terroir, des paroles de soubassement avec une grande magie de quelqu’un qui connaît le pays dont il parle, et qui fait l’inventaire des racines, jusqu’au dernier degré, et qui tutoie chaque roche, chaque fossile, chaque tesson ».
Ouvert à la modernité, Guy Cornely s’essaye à la radio sur RFO (Réseau France Outre-mer), en collaborant avec Robert Dieupart pour une émission consacrée à l’histoire de la Guadeloupe. Ce programme, qu’il animera pendant plusieurs années, marque aujourd’hui encore un nombre considérable d’auditeurs

Papy Cornely
Malgré une vie bien remplie, Cornely demeurait un être simple.
En Guadeloupe, l’on se rappelle encore sa figure pittoresque, sillonnant à vélo les rues de son quartier du Raizet aux Abymes, là où il avait décidé de finir ces jours.
Gentillement surnommé « Papy Cornely » par les jeunes du quartier, il est resté proche de la population qui l’avait vu naître.
Quand on lui parlait de la mort, Guy Cornely disait toujours : « si an pati on jou, fò pa zòt tris paskè an fè tousa an té ni a fè si latè » « si je pars un jour, il ne faut pas que vous soyez triste, puisque j’aurais fait tout ce que je devais faire sur terre ».
A la fin du tournage sur les dissidents, il fit part à la réalisatrice de la prémonition qu’il ne verrait certainement pas le documentaire achevé, et émit le souhait que tous ses amis puissent regarder ce film. Trois jours après, le 26 avril 2005, il s’éteignait au centre hospitalier de Pointe-à-Pitre où il se faisait soigner depuis peu.

Johann Nertomb, le Janvier 2006 2006

Laurent Laloup le mercredi 28 février 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 17 mars 2013

 

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