Paul Samuel Zigmant - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Paul Samuel Zigmant



Naissance : 3 mars 1918 - Le Havre (76)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en septembre 1941

Affectation principale : BCRA /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 89 ans - juillet 2007 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 607351

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 53158

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www.collectorbookstore.com 

Laurent Laloup le mercredi 20 février 2019 - Demander un contact

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Photographie (archives J. Roumeguère)

Paul Zigmant, élève au Lycée de garçons du Havre en 1938, ici photographié à gauche de Claude Raoul-Duval, futur pilote de l'Alsace.
Paul Zigmant, lunettes, pull noir, baisse la tête. Claude Raoul-Duval souriant, porte une sorte de turban clair sur la tête.

Florence Roumeguere le dimanche 12 août 2018 - Demander un contact

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www.histoireetcollections.com 

Laurent Laloup le dimanche 03 septembre 2017 - Demander un contact

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Quand la DGSE présente son histoire (RAIDS - Août 2014)



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Laurent Laloup le samedi 11 juin 2016 - Demander un contact

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Après-guerre, agent du SDECE, Service Action, puis section des trafics d'armes

Source : "LA PISCINE" de Roger FALIGOT et Pascal KROP

L. Laloup le mercredi 20 février 2008 - Demander un contact

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www.resistance-en-isere.com 

"...En octobre 1942, se sentant repéré, il rejoint Grenoble où réside sa famille et devient chef de Combat pour l'Isère sous le pseudonyme de "Beaudricourt", en remplacement de Marie Reynoard qui vient d'être arrêtée. Il assure alors l'implantation du mouvement dans le département. Son activité ne reste pas inaperçue et la police allemande de Lyon décide, bien que Grenoble soit en zone d’occupation italienne, de procéder à son arrestation. L’opération a lieu le 21 janvier 1943 : un groupe de policier allemands se rend à son domicile à Grenoble et l’arrête. Simultanément, son beau-frère Paul Zigmant, également responsable de Combat, est arrêté. Tous deux sont transférés à Montluc, puis à Châlons-sur-Saône et, de là, à Paris. Détenu dans un premier temps à Fresnes, puis à Compiègne, Robert Blum est finalement transféré à Drancy le 26 mai 1943. Lorsque le camp est pris en main par les Allemands en juillet 1943, Robert Blum est désigné « chef du bureau administratif du camp » de Drancy par le SS Aloïs Brunner. Il tient dès lors le rôle de commandant juif du camp, les SS ayant mis en place une administration juive, destinée à gérer le camp à leur place. En novembre 1943, les Allemands découvrent un tunnel, creusé par des membres de l’administration du camp afin de s’évader. En représailles, soixante-cinq cadres du camp, dont Robert Blum, sont déportés par le convoi n° 62 du 20 novembre 1943. Il meurt à Auschwitz au début de l’année 1944...."

L. Laloup le mercredi 20 février 2008 - Demander un contact

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Quand les portes de Drancy se sont ouvertes
LE MONDE | 08.08.05 

"Votre temps de détention au camp de Drancy est terminé. Vous êtes tous libres." Victoria Amon répète ces paroles lentement, solennellement. Elle avait 18 ans quand, le 17 août 1944, après avoir ouvert les portes du camp, un homme, debout sur une caisse, a prononcé ces quelques mots. Elle ne savait pas alors que le libérateur était le consul de Suède, Raoul Nordling. A la suite de longs pourparlers, les Allemands avaient en effet accepté de lui confier ce jour-là la surintendance des prisons parisiennes. Le chef de camp juif venait d'annoncer aux détenus le départ du capitaine SS Aloïs Brunner, responsable du camp depuis le 2 juillet 1943. "Brunner lui avait assuré que ceux qui resteraient au camp en son absence bénéficieraient d'un traitement particulier à son retour", se rappelle Paul Zigmant, chef départemental du groupe Combat en Isère, transféré à Drancy le 26 avril 1943. Avec l'arrivée du diplomate suédois, il devint certain que les Allemands ne reviendraient pas. A l'extérieur du bâtiment, certains gendarmes français qui montaient jusque-là la garde encourageaient même des détenus à s'enfuir. Pour les 1 467 prisonniers du camp de Drancy, c'est la fin de longs mois d'angoisse et de souffrance. "Il y a eu des cris, des hurlements de joie", se souvient Victoria. Quelques jours plus tôt, la terreur régnait encore dans le camp : "Ils nous consignaient dans les dortoirs et abaissaient les rideaux de fer qui servaient de volets. Un bruit énorme de mitraillage et d'explosions retentissait. Des femmes en pleurs priaient à genoux. On pensait qu'ils faisaient sauter le camp avant de partir", poursuit-elle.

"Depuis le 6 juin 1944, nous attendions la libération du camp, mais on craignait tous un massacre complet", se souvient Paul Zigmant. Le bruit avait couru que tout le monde serait déporté, les immatriculations étaient prêtes. La date de l'"évacuation" avait même été fixée au 13 août puis à la nuit du 16 au 17. "C'est la grève des cheminots qui nous a sauvés, il n'y avait pas de trains pour faire partir le convoi", explique Paul Zigmant. Dans les derniers jours, la Résistance de Paris avait fait parvenir des armes aux FTP de Drancy pour que les internés puissent se défendre si les Allemands décidaient de les liquider avant de fuir. Arrêtée avec sa sœur Angèle, âgée de 6 ans, la nuit du 22 juillet 1944, Victoria Amon sait qu'elle ne doit la vie qu'au courage de l'abbé Menardais et d'Andrée Warlin : "Grâce à eux, j'ai pu présenter à la Gestapo du camp un faux certificat de baptême faisant de nous des 'demi-juives' non déportables." C'était le 30 juillet 1944, la veille du départ du dernier convoi pour Auschwitz...

Prisonnier de Drancy, alors soigné à l'hôpital Rothschild, André Ullmo avait été chargé ce jour-là par le directeur allemand de l'hôpital d'accompagner Nordling. Il garde un souvenir terrible de ces hommes et de ces femmes arrachés à leurs familles, dépouillés de tous leurs biens. "Etre libres, sans carte d'identité, sans rien, c'était une farce pour eux", souligne-t-il. Pendant deux jours, les représentants de la Croix-Rouge et de l'UGIF (Union générale des israélites de France) se mobilisent donc pour organiser l'évacuation du camp, distribuer des cartes d'identité, des tickets d'alimentation, de l'argent, des vêtements. Paul Zigmant évoque une "incroyable effervescence, un peu anarchique mais très bon enfant" : "Avant ma sortie officielle, le 19 août, ma libération a été une suite de libérations. Je suis d'abord sorti voir des gendarmes hisser les couleurs juste à côté du camp, ils n'ont pas osé nous chasser. Puis nous sommes rentrés, car on ne savait pas comment ça se passait à Paris. J'avais appelé un oncle, qui m'avait conseillé d'attendre un ou deux jours, car les choses n'allaient pas très bien dans la capitale. Pour notre deuxième sortie, on a pris la camionnette et on s'est rendus à la préfecture de police de Paris, on a vu des prisonniers allemands et on a fait se lever quelques officiers SS à coups de pied dans le derrière ! On jouait aux matamores en liberté, mais on est retournés à nouveau à Drancy pour s'occuper de ceux qui n'avaient pas de famille en région parisienne. On était très heureux d'être dehors ! C'était comme si on avait dit à quelqu'un qui allait se faire fusiller : 'Tu peux partir, tu es libre.' Mais le souvenir de tous ceux qui étaient partis et qui n'allaient sans doute pas rentrer freinait notre joie. Et je restais très affecté par mon arrestation, qui avait été un grand échec pour moi."

L. Laloup le mercredi 20 février 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 20 février 2019

 

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