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Cadets de la France libre : l'école militaire. : CASALIS André " A vrai dire, ce n'est pas le seul groupe distinct qui se perpétue ou se crée à l'Ecole Ceux qui, par exemple, ont traversé l'enfer de Miranda restent très solidaire- Parfois ce sont des espèces de clubs qui se créent : tel l'ordre du « Bouton du Col d'Or »128 , dont le nom fait allusion au bouton de col en celluloïd qui ferme le col de la chemise de la grande tenue. Peu satisfaits de la solidité de cet engin, certains Cadets en dénichent un lot en métal doré datant d'avant-guerre. L'intronisation, surtout destinée à se faire payer à boire par les nouveaux membres, s'accompagne de la remise solennele de cet accessoire. Le club des C.A.D.S. 129 constitue un autre de ces petits groupes. Tous anglophones, ils n'hésitent pas à se faire imprimer du papier à en-tête mais ils savent payer de leur personne sur les terrains de rugby.
128. M. Thouviot grand chancelier, L. Georgelin grand maître et J. Lagaillarde, grand inquisiteur. Le siège social est au George. Chaque réunion est inaugurée par une grande embrassade à coups de claques dans le dos et suivie de discussions philosophiques de haute tenue. Par exemple : « Quelle est la différence entre le clair de lune et le clair de l'autre ? » J. Lagaillarde : Souvenirs.
129. Ou Cadets Association of Démocratie Students. On y trouve Arcangues, Foulquies, Ganay, Kurk. Remlinger, Roederer, Thouviot, Wemaere et quelques autres. A noter la définition de « cad » : a person without gentlemanly instincts." Laurent le dimanche 17 janvier 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |