|  | |  |  |  |  | |  | Un Français Libre parmi 63582
 |  |  |  | Marcel Albert Virmontois|  |  | 
 Naissance : 26 juin 1922 - Canehan (76)
 
 Activité antérieure : marin
 
 Point de départ vers la France Libre : Metropole
 
 Engagement dans la France Libre :  en juillet 1942
 
 Affectation principale : FNFL / marine de guerre
 Ouragan,La Combattante Matricules : 591 C38 548 FN42
 Grade atteint pendant la guerre et spécialité : quartier-maître mécanicien
 
 Décès à 63 ans - 20 septembre 1985 - Pavillons-sous-Bois (93)
 
 Dossier administratif de résistant : GR 16 P 597421
 
 Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 14459
 
 Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52076
 | 
 
 Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... |  |  |  | 
 journal de mon oncle Marcel  Je suis une nièce de Marcel VIRMONTOIS, marin sur la "Combattante"; je sais qu'il existe son journal de bord au musée maritime de Rouen; je voulais savoir si je pouvais le consulter sur internet. Je souhaiterais lire ses notes pour ensuite, dans le but d'honorer sa mémoire , écrire un article dans la presse locale, l'Informateur" de EU ou Paris-Normandie." Pouvez-vous m'aider.
 Merci de votre attention
 Mme NOBILE née VIRMONTOIS
 NOBILE Véronique née VIRMONTOIS le jeudi 23 juin 2011 Recherche sur cette contribution |  | 
 |  | 
 Les rebelles de La Combattante Par Eddy Florentin  " René Bihr, courageusement, ouvre le panneau qui fait accéder le poste avant sur le pont. Et par là, sauve tous ceux qui se trouvaient dans le poste avant. À l’intérieur de la portion à flot, pour ceux qui ne se trouvaient pas sur la passerelle, la course folle vers les sorties fait rage. – Vos brassières, les gars! On coule! a crié Jean Sylvestre, projeté de son hamac alors qu’il s’apprêtait à prendre son poste aux machines.
 « Et dernier à bord, sur l’arrière, les autres étant partis, accrochés à un filet qui pend par hasard. De brassière, presque personne n’en a. Nous les laissons, négligents, à nos postes de combat. Je gueule:
 – Suivez-moi!
 Nous sortons par le panneau arrière donnant sur le pont. Quand enfin tout le monde, dans mon coin, s’en est tiré, je referme le panneau pour empêcher l’air de sortir. Ils sont là, mes copains, en tricot rayé, par un froid de canard, sans secours, laissés à eux-mêmes. Jean Compagnet souffre, parties sexuelles arrachées, mal tombé dans l’explosion. À ses côtés, un nouveau qui venait d’embarquer à Brest, m’implore:
 – Tu sais nager? Moi, pas.
 Je ne le reverrai plus. Je me retrouve seul sur le pont, en compagnie d’un matelot anglais à la jambe prise et écrasée sous des grenades anti-sous-marines. Moi-même, j’ai le poignet gauche cassé et la jambe bien abîmée par ces grenades. J’essaie de dégager ce camarade: rien à faire. Il me faudrait un couteau pour lui couper la jambe. Or, la coque s’enfonce de plus en plus. Il me faut hurler:
 – Venez me donner un coup de main! Il y a un Anglais sous les grenades!
 Un camarade déjà à l’eau remonte: Pierre Loirat, quartier-maître mécanicien, FNFL 1940. Nous réussissons – comment? – à sortir le blessé de sa fâcheuse position. Pierre Loirat replonge, nu, et disparaît dans les flots en chantant l’Internationale. Un moment qui marquera le restant de ma vie à jamais: je vois mourir un vrai combattant de la liberté.
 Le quartier-maître mécanicien Marcel Virmontois parvient sur le pont: « L’arrière se relève, prend une gîte redoutable sur tribord. Mes camarades, un à un, sortent du poste, les uns par la coursive où l’eau commence déjà à pénétrer, les autres par le panneau arrière. Personne ne semble plus sortir. Tous ceux qui pouvaient grimper jusqu’au pont doivent désormais s’y trouver. Un camarade se penche sur un panneau et crie:
 – Y-a-t-y encore du monde en bas?
 Aucune réponse. Le panneau est alors refermé afin d’empêcher l’air de sortir des fonds. La coque prend toujours de la gîte. Ce qui nous oblige à nous cramponner aux filières, et là, installé sur le rebord de la coque, je regarde vers l’avant et vois l’autre morceau du navire, cassé à hauteur de la machine.
 Des bruits sourds et de grands cris attirent mon attention. Les grenades sous-marines glissent hors de leur chantier et roulent sur le pont. Des types qui se trouvent sur leur passage sont blessés. Un sous-officier anglais Nick Smith, affecté au radar vient d’avoir la jambe broyée. Des camarades s’affairent autour de lui afin de le dégager et lui donner quelques soins»."
 Laurent  le mercredi 04 novembre 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution |  | 
 |  | 
 Les rebelles de La Combattante Par Eddy Florentin  "Et l’explosion a réveillé ceux qui dormaient du sommeil du marin épuisé. « Un bruit formidable d’assiettes qui se cassent, de ferraille qui se tord et se déchire. Au moment où je commence à réaliser la catastrophe, écrit le quartier-maître mécanicien Virmontois, je me découvre au pied de l’échelle. Comment en suis-je arrivé là, alors que je dormais dans le poste mécaniciens complètement à l’arrière? Dieu seul le sait. À l’instant même où la conscience me revient, j’ai les yeux dirigés vers le panneau de sortie.
 Dans le poste, tables, valises et toutes sortes d’objets glissent sur le parquet. Je ne perds pas mon temps à procéder à un examen complet du lieu. Sans même penser à prendre ma brassière de sauvetage. Je me dis: « On coule!» puis monte sur le pont dans la même tenue que j’avais pour dormir: tricot et jersey. L’échelle qui conduit au pont est toute tordue.»
 Léon Guillaume a « été réveillé par une forte explosion. J’ai à peine le temps de m’extirper, par un trou d’homme, du poste d’équipage, que le navire se retourne. » Roger Peter vient de savourer « dans mon bureau de fourrier, un excellent casse-croûte composé d’une omelette à la poudre d’oeuf, arrosée de rhum, partagée avec mes camarades fourriers: André Guellec, Victor Morel, René Roué et Roger Rio. Je rejoins mon hamac. Et ne suis pas sitôt allongé que je suis projeté à bâbord avant, Un bruit épouvantable, bateau cassé en deux sur son erre.» Gilbert Laidet, qui vient de terminer son poste de veille à 23 heures, dort profondément au poste 1, à l’avant du bateau. « Quand brusquement je suis projeté hors du hamac. Réveillé, je réalise que la portion du bateau où je me trouve est dans le noir. Quelques camarades, comme moi, cherchent à comprendre ce qui arrive.»"
 Laurent  le mercredi 04 novembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution |  | 
 |  | 
   L'Informateur  Publié le  03 juin 2004
 
 1- Sur le pont de la Combattante le 6 juin 1944
 
 Au matin du 6 juin 1944, le destroyer La Combattante, battant “pavillon à Croix de Lorraine sur la corne bâbord”, se tient face à Courseulles-sur-Mer pour l’opération “Overlord”. A son bord, sous les ordres du capitaine de corvette Patou, 200 engagés dans les Forces Navales Françaises Libres. Parmi eux Marcel Virmontois de Eu, Jean Bourlès de Beauchamps et Marcel Mulard du Tréport.
 Laurent Laloup le jeudi 14 juin 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution |  | 
 Dernière mise à jour le lundi 03 octobre 2011   Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté |  | 
 |  |  | 
 fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 20 6 2025  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.68 s  8 requêtes
  
 | 
 |