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Georges Ungerman

Georges Ungerman - son Livre ouvert !
 

Témoignage de Domingo Lopez ("Survivant de Bir Hakeim")

Portrait : Ordre de la Libération
Franche-Comté, automne 1944, 2e BLE
A 5 heures du matin, tout le monde à son poste. La sixième compagnie d'infanterie et une de nord-africains allaient attaquer les positions ennemies. Les officiers, près de notre pièce, discutaient de la façon de mener le combat. Il était nécessaire de savoir si, à la droite des positions ennemies, couverte de bois, il y avait des forces. Pour repérer cela, l'adjudant-chef UNGERMAN fut désigné avec deux légionnaires.
e calme avec lequel l'homme e reçut cet ordre nous surprit.
« Il faut, lui dit le commandant SIMON, que vous alliez à ce bois et y pénétriez. S'ils tirent, nous saurons qu'il est occupé. C'est dangereux, mais il faut le faire. Allez et bonne chance. Dans une heure, si rien ne se passe, vous serez de retour ».
Pas un muscle de son visage ne bougea sur cet homme qui était envoyé à la mort. Il vira sur ses talons et partit à la recherche de ceux qui devaient l'accompagner. Nous le vîmes marcher jusqu'au bois et y entrer. Une demi-heure plus tard, il était de retour. Nous étions bien contents."

J'ai bien connu Georges Ungerman, grand ami de mon père, lorsqu'il était en poste (Commandant en second du 3e Régiment étranger d'infanterie (3e REI) à Diégo-Suarez (Madagascar). J'ai des photographies de lui à cette époque, que je publierai lorsque je les aurai retrouvées...
Il était féru de graphologie, et effectua une étude de mon écriture très perspicace, que j'ai toujours conservée !

Roumeguere le lundi 29 janvier 2018 - Demander un contact

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Jean Rossi "Matricule 80546"

" On trouvait, par contre, du lait qui avait un goût bizarre. On comprend pourquoi la religion musulmane est en régression constante et sa culture restée en l'état. Un légionnaire acheta ainsi une gazelle qu'il ramena fièrement. Croyez-vous que ce fut pour la déguster comme un chevreuil ? Pas du tout !
Il s'amouracha de sa bête si gracile, lui procurant à boire et à manger, la dorlotant tant et si bien qu'elle devint si familière avec lui, quoique d'un naturel craintif, qu'il pouvait la laisser ou la promener en liberté ; dans ce cas, elle le suivait à distance.
Pendant ce temps, les préparatifs d'expédition s'activaient. La réorganisation des unités allait aussi bon train. Le lieutenant de Sairigné nous quitta. Je le vis partir avec regret.
Le remaniement me laissait affecté à la section de ravitaillement sous le commandement du sous-lieutenant Marceau assisté par l'adju­dant Gibely, du sergent Ungermann, des sergents Coghetto et Zobrist et du caporal Ulhmann.
Tout semblait baigner dans l'huile. Nous nous connaissions, la plupart rescapés de Narvik, sauf le lieutenant Marceau et l'adjudant Gibely qui nous avaient rejoints au Cameroun."

Laurent Laloup le lundi 16 février 2009 - Demander un contact

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