| | | | | Un Français Libre parmi 62914 | | | Adolphus Adolphe Louis Marie Unger | |
Naissance : 31 janvier 1901 - Nouméa, Nouvelle-Calédonie
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien
Engagement dans la France Libre : Nlle Caledonie en septembre 1940
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent
Décès à 72 ans - 10 septembre 1973 - Nouméa
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 581035
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 50710 |
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Queen Elizabeth, Mercredi 9 juillet 1941 [...] Pourtant où que l’on se trouve à l’intérieur du bateau, on n’a pas l’impression d’être sur un bateau. Pour ma part, après avoir couché deux jours dans la cabine à 6 couchettes j’ai déménagé pour occuper une cabine à deux couchettes. Cette cabine sert de bureau à la 1ère compagnie.
[Adolphe] UNGER est avec moi, nous avons deux bons lits, un lavabo eau douce chaude et froide, ventilateur, penderie, commode-coiffeuse, un W.C et une douche. Normalement cette douche ne devait pas marcher car elle ne fonctionne qu’à l’eau douce. Mais un militaire doit savoir se débrouiller et nous avons ouvert une trappe qui donnait accès à la tuyauterie et nous avons ouvert les robinets. Ce qu’il manquait encore c’était une pomme de douche ; nous avons fabriqué une espèce de tuyau en toile et tous les jours nous prenons notre douche chaude ou froide à l’eau douce. Nous sommes les seuls pour ainsi dire à avoir une douche d’eau douce. Il est compréhensible que pour 6’000 hommes on ne peut fournir de l’eau douce c’est pourquoi tous les robinets d’eau douce allant aux salles de bains ont été fermés. [Adolphe] UNGER et moi nous nous sommes arrangés pour avoir deux bancs pour le bureau ; avec un couvercle d’une caisse, nous avons fait une table pour la compagnie et nous sommes comme des petits princes. Nous nous entendons bien et souvent nous parlons du pays et de Païta.
Ce qui est bizarre c’est que nous n’avons pas l’impression d’être loin de chez nous et pourtant chaque tour d’hélice nous éloigne de notre foyer. Il nous semble que demain ou après-demain, ou dans quelques jours nous allons revoir ceux que nous chérissons et pourtant le lendemain arrive et toujours rien.
Henri MEYER, Carnets de guerre 1941 - 1946 Catherine le mardi 16 mai 2023 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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