Jeanne Marie Suzanne Thoorens alias Charlotte Loupiac - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jeanne Marie Suzanne Thoorens alias Charlotte Loupiac



Naissance : 9 novembre 1906 - Bordeaux (33)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en décembre 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Brutus

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 93 ans - 21 janvier 2000 - Villenave-d'Ornon (33)

Soeur de Lucie Thoorens 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 570327

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 49703


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Jeanne Marie Suzanne Thoorens alias Charlotte Loupiac - son Livre ouvert !
 

Bordeaux Ravensbrück Leipzig Bordeaux

Laurent Laloup le mercredi 17 avril 2019 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

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Nom de code : Brutus, de Jean-Marc Binot et Bernard Boyer

" Jeanne Thoorens ne baisse pas les bras. Aidée de sa sœur Lucie, d'Yvonne Berman, rencontrée en captivité, et de Pierre Grolleau, elle distribue un petit journal clandestin, L'Anguille. "



Soeur de Lucie 

Laurent le jeudi 11 février 2010 - Demander un contact

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Résumé
Etudie à partir de témoignages et d'archives du service de renseignements Vidal, l'action pendant la Seconde Guerre mondiale de Jeanne-Marie Thoorens, dite Charlotte Loupiac, née à Bordeaux en 1906. Après un emprisonnement pour raisons politiques en 1941 elle intègre le réseau Vidal en 1942 et devint l'une des responsables de ce service de renseignement des Forces françaises de l'intérieur.

Quatrième de couverture
Les femmes ont joué un rôle clé dans la Résistance. Pourtant, peu nombreuses sont celles qui ont pu accéder à un poste de responsabilité au sein d'un réseau. Jeanne Thoorens alias Charlotte Loupiac fait partie de cette élite.

Après deux ans d'une activité résistante solitaire, elle intègre le Service de Renseignements Vidal où elle gravit rapidement les échelons. Femme courage, femme d'action, Charlotte Loupiac prend la tête de l'antenne de Toulouse, puis en octobre 1943, celle de Paris où elle va rester jusqu'en mai 1944.

Bordeaux, Toulouse, Paris... les villes se succèdent et les missions sont de plus en plus dangereuses. La Gestapo traque ceux qu'elle appelle «les terroristes». Pour Charlotte Loupiac et les membres du S.R. Vidal, le quotidien est fait d'observation des troupes allemandes et de vol d'informations.

Le S.R. Vidal s'étend, se renforce et se structure. Des agents sont recrutés partout, y compris en Normandie, où Marcel Gachet, qui travaille officiellement comme ingénieur électricien pour les Allemands, va livrer d'inestimables rapports sur les défenses allemandes du mur de l'Atlantique dans la Manche et dans le Calvados. La vie des années de guerre de Charlotte Loupiac vaut les meilleurs romans d'aventures. Pourtant, il s'agit bien ici d'une biographie rigoureuse et indiscutable, fondée sur des témoignages essentiels, mais aussi et surtout sur les archives du S.R. Vidal gardées complètes et intactes depuis la guerre.

www.mollat.com/ 

Laloup laurent le vendredi 23 novembre 2007 - Demander un contact

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"Charlotte Loupiac, itinéraire clandestin dans la France occupée (1940-1944)"

par Thibault Richard, Paris, Atlantica

Quart de couverture

" Jeanne Thoorens alias Charlotte Loupiac passe les cinq années de la seconde guerre mondiale à combattre l'occupant. Ses convictions profondes vont chercher leurs racines dans son éducation. Cette femme exceptionnelle mène tout d'abord une lutte solitaire avant de rejoindre en 1942 le Service de Renseignement VIDAL. A partir de cette date, son action se confond avec celle des hommes et des femmes de cette organisation. La cause est noble et la lutte contre les Allemands ne souffre pas de tiédeur.
Bordeaux, Toulouse, Paris... les villes se succédent et les missions sont de plus en plus dangereuses. La Gestapo traque ceux qu'elle appelle "les terroristes". Pour Charlotte Loupiac et les membres du Service, le quotidien est fait d'observation des troupes allemandes et de vol d'informations. Il faut aussi rédiger des rapports afin de permettre des bombardements précis ou de favoriser la constitution de cartes des défenses allemandes. Il faut enfin assurer le transport clandestin de documents et l'envoi de messages radio. Se dissimuler, fuir parfois... La survie est souvent affaire de présence d'esprit. La mort attend ceux qui ne sont pas assez méfiants ou simplement ceux qui manquent de chance.
Exemple rare d'une femme exerçant dans la Résistance des responsabilités d'organisation et de coordination à l'échelon régional, l'histoire de Charlotte Loupiac se mêle à chaque instant à celle de la France libre.
L'auteur présente au travers de cette biographie, un tableau de la vie quotidienne d'agents d'un réseau de renseignement. Il s'est appuyé sur des témoignages, sur l'étude de périodiques locaux et régionaux et sur une source de très grande valeur et totalement inédite ; les archives du Service de Renseignement VIDAL. "

Laurent Laloup le mercredi 17 octobre 2007 - Demander un contact

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"Bordeaux, 1940 - 1944 - René Terrisse 203
page 208-209
Résistance Unie n°51, mars 2000
Pour mémoire:

"Charlotte Loupiac - itinéraire clandestin dans la France occupée", Richard Thibaut

Jeanne Thoorens naquit le 9 janvier 1906, à Bordeaux.

Ancien membre des sections féminines du PPF avant l guerre, Jeanne Thoorens quitte ce poste avec pertes et fracas, par une cinglante lettre ouverte à Jacques Doriot, dès qu'elle s'aperçoit des rapports de ce parti avec l'occupant. Le PPF ne lui pardonnera pas.

Sur dénonciation, elle est arrêtée une première fois en novembre 1940 par la police de Vichy et condamnée à un an d'emprisonnement. A peine libérée, elle est arrêtée une deuxième fois, sur ordre de l'Abwehr, pour ses contacts avec une organisation nantaise de résistance. Mais elle est libérée au bout de quelques mois. En septembre 1942, elle échappe de peu à une troisième arrestation. Elle passe alors en zone libre, où elle entre en contact avec Gaston Vedel (alias "Vidal"), qui dirige à Agen, dans le Lot-et-Garonne, une antenne du réseau de renseignements "Brutus", dont l'activité s'étend entre la Méditerranée et la ligne de démarcation. Celui-ci l'embauche aussitôt, sous le pseudonyme de "Charlott Loupiac". Le réseau "Brutus-Vidal" a désormais deux antennes, l'une à Agen, l'autre à Bordeaux.

Début 1943, le jeune chef du sous-secteur de Bordeaux, Pierre Grolleau (alias "Robert Houdin"), est arrêté lors d'une mission dans les Pyrénées. Libéré, il ne reprendra pas son service dans l'organisation, où il a été remplacé par Henri Berman (alias "Ricou"), qui, après ses démêlés graves avec Poinsot, était rentré en relations avec Jeanne Thoorens fin 1941. Au mois de mai, à la suite d'arrestations survenues à Agen, dont celle d'Odette Vedel, arrêtée à la place de son mari, le siège de l'organisation Brutus-Vidal est transférée à Toulouse.

A l'automne 1943, une deuxième vague d'arrestations vient frapper le réseau. Le premier agent capturé est le radio Pierre P., qui est appréhendé le 5 octobre alors qu'il se trouve au bar Briand. Un revolver découvert à son domicile de la rue du Loup lui vaut d'être très durement interrogé. Victime, selon lui, de pressions morales, il fait d'importantes révélations. Tous les agents sont arrêtés à Bordeaux: sa femme, Yvonne Berman, arrêtée à la place de son mari, réfugié à Paris, Marie-Louise P., Henriette Lafourcade, Delapart, Tonneau, et Jean Baudequin. Accompagné de l'Allemand Kaiser, du KDS de Bordeaux, et de Vincent, passé au service des Allemands, P. fait alors arrêter le chef du secteur de Toulouse Etienne Martin (alias "Marcel") le 12 décembre, ainsi que trois agents à Marseille. La décision est alors prise de supprimer P. Deux agents sont envoyés à Bordeaux, Valentin et un certain Chopin, mais tous deux se font prendre à leur tour. Après cette alerte, Gisèle Robert, qui a succédé à Jeanne Thoorens à la direction du secteur de Toulouse, quitte la région, en novembre 1943, laissant le commandement à Jean Aillet.

Jeanne Thoorens est décédée en janvier 2000. Ses obsèques eurent lieu le jeudi 27 janvier 2000 à l'église Saint-Martin de Villenave-d'Ornon. officier de la légion d'Honneur, médailler de la Résistance, titulaire de la King's médaille "

www.ffi33.org 

Laurent Laloup le mercredi 17 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 17 avril 2019

 

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