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| Henri Léon Louis Silvy | |
Naissance : 5 septembre 1920 - Pertuis (84)
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en décembre 1941
Affectation principale : FNFL / marine de guerreService information St Pierre, 1er RFM
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : ORIC 3e cl.
Décès à 23 ans - 6 juin 1944 - Gallicano ou Guidonia, Italie
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 548701 / GR 16 P 548702
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 13264
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 47532 |
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Extrait de À FORCE DE VAINCRE, de jacques Bauche " Les anciens de la première heure sont maintenant noyés dans le nombre, nous restons trois officiers anciens pour vingt-cinq nouveaux. Ceux qui arrivent sont très jeunes et plein de cran, il y a Châtel, Goere, Barnouin, Vasseur, Saliou, Sylvie, Guellemin et Sekutowitch" Laurent Laloup le dimanche 28 décembre 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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" Dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation, les élèves de la classe de 3ème2 du Collège Marcel Pagnol ont travaillé sous la direction de leur professeur M. Jean-Jacques Dias, sur l'action des "Français Libres".
Lucile, Barbara, Caroline, Mohamed et Jérémie évoquent ici l'action des Pertuisiens dans la Seconde Guerre Mondiale.
Plutôt mourir que vivre en étant pas un homme libre :
- le 18 juin 1940, le général de Gaulle demande que tous les Français voulant être libres et vivre dans un pays libre viennent le rejoindre à Londres pour se battre auprès de lui. Il veut créer une armée qui libérera la France de la dictature hitlérienne. C'est en fait une poignée de personnes qui a répondu à cet appel ; rares sont les Français qui ont simplement dit "non" au début de
l'invasion allemande.
Il y a tout de même deux jeunes de Pertuis qui réagissent avec un sentiment de patriotisme car ils ne veulent plus vivre dans un pays qui est sous domination nazie. Henri Silvy et Ulysse Reynaud décident de rejoindre de Gaulle en Angleterre pour pouvoir délivrer la France du joug de l'oppression allemande. Henri Silvy a interrompu une belle carrière de diplomate pour s'engager dans les unités combattantes. Soldat du Corps Expéditionnaire Français en Italie, il est tué le 6 juin 1944 aux portes de Rome.
Au moment du débarquement de Normandie, la ville de Pertuis est occupée par environ 500 (cinq cents) ennemis qui cantonnent dans les hôtels et dans l'école de garçons, à la Charité. Chaque jour, ils défilent en musique sur la route d'Aix. Les gens sont contrôlés en permanence et obligés de rester chez eux le soir. C'est le couvre-feu.
Autour de Pertuis, les jeunes qui ne veulent pas aller travailler en Allemagne ont pris le maquis.
Les résistants agissaient en faisant des complots et des sabotages. Certains coûtèrent la mort à beaucoup d'entre eux à cause d'un mauvais maniement des explosifs. La Gare de Pertuis était stratégique ; pour préparer le débarquement, les résistants font sauter 14 locomotives le 19 mai 1944. Le 8 juin, les gendarmes français qui obéissaient avant au gouvernement de Vichy rejoignent aussi le maquis avec leurs armes.
Le 15 juin, les nazis rassemblent toute la population sur la place Mirabeau. L'attente est terrible. On ne sait pas ce que veulent les allemands. Finalement, personne n'est fusillé et chacun rentre chez soi. On a eu très peur.
Les ponts sur la Durance sont un objectif des bombardements américains qui préparent le débarquement de Provence. Plusieurs raids qui rataient l'objectif ont fait des victimes. Finalement, ce sont les maquis qui font sauter le pont de Pertuis et empêchent les allemands en déroute de traverser la Durance. Les combats ont duré 4 jours du 15 au 19 août 1944.
Les soldats américains avaient débarqué le 15 août près de St Raphaël et avaient traversé la Durance sur un pont de bateaux en amont de Mirabeau. Le 20 août dans l'après-midi, les résistants ont pu guider vers la ville les américains de la 45ème Division d'Infanterie US qui arrivaient par la route de la Bastidonne.
Ce qui est sûr, c'est que les résistants ont fait preuve de beaucoup de courage. Ils ont sauvé l'honneur de la Patrie et ont tout donné pour sauver notre liberté. Tout le monde devrait en être fier. S'ils n'avaient pas mené ce combat, la France d'aujourd'hui généralement tolérante et ouverte ne serait pas la même.
Bientôt, il n'y aura plus d'anciens résistants pour nous raconter leur histoire. Ce sera aux nouvelles générations d'en garder et d'en transmettre le souvenir."
Le Petit Journal du Patrimoine...
Novembre 2004 numéro 4
Mairie de Pertuis - Direction des Affaires Culturelles - Section Patrimoine Laurent Laloup le samedi 04 octobre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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