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Jean Jacques Henri Blaise de Sibour

Jean Jacques Henri Blaise de Sibour - son Livre ouvert !
 

Grade et matricule de Jean de Sibour au sein de la RAF

Après épluchage des listing mensuels du personnel de la RAF, voici les informations sur Jean Jacques Blaise de Sibour :

Personal number : 64957 – de Sibour J.J.B A.P.O (T) (e) 11/4/1941
A.P.O : Acting Pilot Officer /
(T) (e) : Technical branch Engeneer.
Listing of Technical Branch (Engeneer) :
de Sibour J.J.B P 11/4/1941
Toujours présent dans le The Monthly Air Force list Mai 1944, disparu dans celui de Juillet.
Lien vers listing mai 1944 : 

Concernant son père :

Personal number : 79517 - de sibour J. PO – 11-5-1940 – R.A.F.V.R
Pilot Officer = sous-lieutenant
de Sibour J. (w) Flight Lieutenant 21/9/41
Elight Lieutenant : lieutenant. (W) = grade à titre temporaire (war substantive rank (denoted by "w") is showned when higher than substantive rank) correspond à titre temporaire
Mars 1942 – toujours FL
Ce qui confirme incongruité de son titre de Squadron Leader utilisé à Aden en décembre 1942

Laurent Courtois le dimanche 03 septembre 2023 - Demander un contact

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Réponse sur Gabriel Osmond de Sibour.

Sa bibliographie  indique qu'après son jugement il est renvoyé au 21éme Dragons.
Sa fiche sur du personnel aéronautique sur le site Mémoires des hommes indiques: dirigé le 3 avril 1918 sur le 1er Dragon de Nantes.
Rétabli dans son grade le 4 avril 1918 (passé maréchal des logis 9 octobre 1916).
Ensuite toutes ses affectations sont en dehors de l'Aéronautique Militaire / 21éme Dragon le 16 juin 1918.
Après sa blessure du 26 juillet 1918, ne sera plus affecté que dans l'artillerie jusqu'en 1940.
Votre noterez aussi que sa citation du 7 aout 1918 vient du 1er Corps de Cavalerie.

Il n'est donc plus membre du personnel de l'aéronautique militaire suite à son passage au conseil de guerre. Si le mot renvoyé vous semble un peu fort, optons pour rayé du personnel aéronautique

Vous noterez sur la seconde page du registre de matricule non accessible avec votre lien que tous ses tentatives de retours vers l'armée de l'air sont un échec.
Affecté au bataillon de l'air 122 à Chartres le 1/9/1940 sur note de service (piston ? impression faite par un vicomte, chevalier de la légion d'honneur) du Général commandant la 4éme Région militaire.
Mis le lendemain à la disposition du Général commandant le territoire de Tunisie, puis affecté à l'artillerie (62 RAA).
Réaffecté au bataillon de l'air 512 par décision Ministérielle, y arrive le 7 février 1940, classé le 5 février dans la Classe 1911, pour être renvoyé dans ses foyers.

Vote noterez que cette fiche indique qu'il est mort le 31 aout 1943 a Ielnia (confusion avec le fils).

Conclusion : la Fiche de matricule ne permet pas de réfuter son renvoi de l'aviation militaire, l'absence de mention n'est pas une preuve. Toute comme le fait qu'elle indique de Jacques de Sibour est mort en 1943 en Russie ne prouve pas qu'il n'est pas mort en 1979 au Portugal.
Le seul document faisant foi est le jugement du conseil de guerre qui est a rechercher au SHAT.
Par contre son parcours militaire postérieur à son jugement est en total accord avec la conclusion qu'il est été rayé du personnel aéronautique en 1918.

PS ; vous noterez que sa biblio sur Crezan.net indique : En 1916, séjournant à l'hôpital après plusieurs citations et une blessure, il obtient son transfert dans l'aviation.
Blessure et citations non retrouvés sur sa fiche matricule voir lien...
on lit aussi " Le 14 juin, Jacques reçoit sa nomination comme "pilot officer" et rejoint Le Caire en uniforme de Squadron Leader".
Un "pilot Officer" est un aspirant et un "Squadron leader" est un Commandant. Sa carte d'identité dressé au Caire le 9/12/40. donne d'ailleurs ce grade. Il est peu probable qu'il soit passé d'aspirant à commandant en 6 mois, il semble plus probable qu'il ait usurpé ce grade...

Tout dans le parcours de Jacques de Sibours indique qu'il était un aventurier de haut vol..

Lien vers la fiche mémoires des hommes 
Lien vers la seconde page des archives d'Ille et Vilaine 

Laurent Courtois le vendredi 01 septembre 2023 - Demander un contact

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Enregistrement matricule FAFL

Le sergent- nommé 2/42- Jean, Jacques, Blaise de Sibour est engagé chez les FAFL le 7 février 1942. Breveté pilote en date du 15 août 1942. Il avait été enregistré avec matricule 40.498 par la Compagnie de l'air au Moyen-Orient.

bertrand le mercredi 30 août 2023 - Demander un contact

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Jean de Sibour non FAFL ?

Il est pour acquis que Jacques Blaise junior de Sibour, dit Jean de Sibour est FAFL enregistré sous le matricule FAFL 31118.
Néanmoins, il fort possible que ce matricule correspond à celui de son père ancien Maréchal des Logis - pilote de l'aviation française sous les prénoms de Jacques Gabriel, renvoyé de l'aviation militaire par décision du conseil de guerre du 27 mars 1918. Il utilise ensuite les prénoms Jacques Blaise et devient Flight Officer en 1940 dans la RAF, mais voyageant avec un uniforme de Squadron Leader, il est enregistré comme Squadron Leader à Aden.
Selon sa biographie : "il demande à rejoindre les FAFL. Fortement soutenue par les Américains, cette demande de transfert - en pleine période de crise avec les anglo-américains - cette demande est vivement refusée par le Général de Gaulle, bien qu'initialement acceptée sur le terrain le 1° mars 42 par Astier de Villatte, Corniglion-Molinier et Catroux". Jacques de Sibours à donc possédé un matricule FAFL.
La raison est peut-être aussi l'apartenance de Jacques Blaise de Sibours Senior à l'OSS...

Le registre FAFL donne : Jacques des Sibours assist Squadron Leader, sans autre mention, ni date ni lieu de naissance, ce qui malheureusement ne permet pas de trancher.
Le matricule 31118 est compatible avec la date du 1er mars 1942.
A cette date Jean de Sibour est encore en Rhodèsie sous-officier dans la RAF.

Il est donc très probable que le matricule 31118 soit celui du père et non du fils. De plus tous les dossiers militaires utilisent le prénom de Jean, alors qu'il devrait utiliser celui de Jacques conforme au matricule ?

Cette hypothèse est confortée par le fait que si l'on interroge la base de données des personnels FAFL aucun de Sibour n'est enregistré. Ceci s'explique soit par le fait que la base de données soit incomplète ou soit qu'il n'y a réellement aucun de Sibour FAFL, ce qui s'explique par la radiation du père et la nom appartenance du fils.

Laurent Courtois le mercredi 30 août 2023 - Demander un contact

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Réponse :

De Sibour Gabriel Osmond Jacques
Naissance : 1896-04-08 ( - Alpes-Maritimes)
Classe : 1916 (RENNES (SUBDIVISION MILITAIRE)) 

J'y lis qu'il est condamné à 6 mois avec sursis pour vol avec circonstances atténuantes le 27 mars 1918 mais je ne vois pas qu'il ait été renvoyé de l'aviation militaire

Il est l'un des 123 FAFL disparus sans sépulture dont le nom figure désormais sur la stèle commémorative du Tréport inaugurée en juin 2022.

Sa notice biographique et les circonstances de sa disparition ainsi que l’historique du projet de la Stèle, mené par l’Association pour la mémoire des FAFL, sont consultables sur le site de la Fondation de la France libre à l’adresse suivante : 

Des photos de la stèle sont consultables sur le site « Aérostèles » : 

Cliquez pour agrandir

Fred Bentley le samedi 30 juillet 2022 - Demander un contact

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" Jacques Blaise de Sibour
Birthdate: 29 Janvier 1922 (21)
Birthplace: London, Greater London, UK
Death: 31 Août 1943 (21)
Russia
Famille proche :
Fils de Jules de Sibour, beaux-arts neo-classical architect et Margaret Marie de Sibour
Frère de Henri Louis Jacques de Sibour et Raymond Louis de Sibour"

Jules Gabriel Henri de Sibour
Birthdate: 23 Décembre 1872 (65)
Birthplace: Paris, Île-de-France, France
Death: 04 November 1938 (65)
Washington, District of Columbia, District of Columbia, United States
Famille proche :
Fils de Vicomte Jean Antonin Gabriel de Sibour, French Consul to US & CSA et Vicomtesse Marie Louise de Sibour
Époux de Margaret Marie de Sibour
Père de Henri Louis Jacques de Sibour; Raymond Louis de Sibour et Vicomte Blaise de Sibour
Frère de Comte Jean Theodule Francisque Louis de Sibour
Occupation: Architect

" Jules Gabriel Henri de Sibour était le fils du vicomte Gabriel de Sibour et de Mary Louisa Johnson originaire de Belfast dans l'État du Maine. Il arriva enfant aux États-Unis et fit sa scolarité dans le New Hampshire. Il fut diplômé de l'université Yale en 1896, où il fut membre de la société secrète Skull and Bones.

Il travailla avec les architectes Bruce Price et Ernest Flagg. Ensuite il retourna en France parfaire son éducation artistique à l'École des beaux-arts de Paris.

Revenu aux États-Unis, il se marie, en 1898, avec Margaret Marie Clagett. Il s'associe avec Bruce Price et ouvre deux cabinets d'architecte (New York et Washington), mais en 1903, Price meurt. Jules Sibour continue la société au nom de « Bruce Price et Sibour ». En 1910, il ferme son agence de New York et recentre son activité sur la capitale fédérale.

Il va élaborer les plans d'architecte de nombreuses maisons particulières, hôtels privés, résidences diverses, théâtres, immeubles de société et ambassades (notamment l'actuelle résidence de l'ambassadeur de France)."

Jacques Ghémard le mercredi 12 septembre 2018 - Demander un contact

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Jean alias Blaise de Sibour

L'avion découvert à Bivalka n'est pas celui de Paul de Forges, ni de Jean-Blaise de Sibour.
Ce dernier était un espion de l'OSS américain infiltré dans les FAFL. Son dossier est conservé aux Archives Nationales Américaine.

Courtois Laurent le mercredi 12 septembre 2018 - Demander un contact

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Une page sur le frère de Louis Blaise de Sibour 

" Jacques (Jean Gabriel Osmond) de Sibour nait à Cannes le 8 avril 1896. Ses parents, Louis Jean Théodule Francisque, Comte de Sibour, et Kathryn Bailey se sont mariés en 1890 à New York où son grand-père a émigré au 19° siècle. En 1890, son père est reveu s'installer en France. Leur premier enfant, Louis, est né à Paris en 1891. Jacques de Sibour effectue des études littéraires en France et en Grande-Bretagne. En 1914, étudiant en lettres ayant obtenu l'année précédente son baccalauréat, il se rend aux Etats-Unis. Lors de la traversée de Liverpool à New York sur le SS Celtic de la White Star, il fait la connaissance d'une jeune américaine, fille d'un magnat du grand commerce (Macy's, Selfridges), Violette Selfridge; mais l'époque n'est pas aux idylles."

" Leur fils, Blaise après avoir tenté de s'engager travaille pour De Havilland en Angleterre d'abord, où il participe à un crash program d'amélioration des Spitfire pendant la bataille d'Angleterre, puis en Égypte. Rattaché d'abord à la RAF en Libye, il rejoint les FAFL le 1° mars 1942. Volontaire pour le Groupe de Chasse Normandie, il le rejoint le 3 août 1943. Il est porté disparu le 31 août 43 dans la région d'Yelnia, le même jour qu'un autre aviateur et pionnier des voyages aériens également au Normandie, Paul de Forges."

Laloup Laurent le vendredi 16 mars 2018 - Demander un contact

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The Forgotten French De Nicholas Atkin  

Laurent Laloup le mercredi 03 septembre 2008 - Demander un contact

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DVD

www.cocardes.org 

L'Inconnu du Normandie-Niemen

Année : 1999
téléfilm ; nationalité : F
Genre : documentaire
Durée : 52 min
Réalisateur : Vincent GIELLY
Acteurs principaux :
Pas d'acteurs
Production : SPAD / Europe Images International

Notre avis :
Un bon documentaire sur les recherches menées en Russie pour retrouver au milieu d'un marais l'épave d'un chasseur Yak ayant appartenu au Régiment Normandie-Niemen. Ces recherches, poursuivies en relation avec le musée des Andelys, furent conduites à la russe (époque Soviétique) avec beaucoup de moyen et peu de finesse. Sur le terrain, elles ne donnèrent que peu de résultat cependant permirent grâce à un travail d'archives d'identifier effectivement l'avion et le pilote français enseveli à jamais dans le marais.

Cette évocation est l'occasion de rappeler, si besoin est, la réelle popularité dont le Régiment jouit toujours en Russie. Elle permet également de voir des véterans de l'aviation soviétique se remémorer "leur" guerre.

Les avions du film :

Archives filmées : Yak-1, Yak-9, Yak-3, Pe-2, Il-2, Po-2, La-5/7, He 111, Bf 109E (?!), Ju 87B (?!)
Extrait du film Normandie Niemen avec des Yak 11.(épisode du sacrifice du Lt de Seynes).

Avions modernes : patrouille russe sur L-39 et un Mirage F 1CT du Neu Neu qui bat des ailes au-dessus du Musée des Andelys.

Présentation promotionnelle du producteur ou du distributeur, extraits d'autres critiques :

En 1942 de jeunes aviateurs français rejoignent l'URSS afin d'apporter leur soutien sur le front de l'Est. C'est le début de la légendaire escadrille Normandie-Niemen. De 1943 à la fin de la guerre ils ont accumulé les victoires aériennes et les honneurs. Mais sur les 106 aviateurs ayant participé à cette épopée, 26 sur les 42 tombés au champ d'honneur sont toujours portés disparus. En 1987 la découverte d'une épave d'avion relance l'espoir d'identifier un de ces disparus. Mais le jour d'août 1943 où cet avion a été abattu deux hommes ont été portés disparus : Jean de Sibour et Paul de Forges. Le manque d'indices entretiendra le mystère pendant 10 ans jusqu'au témoignage de l'homme qui avait découvert l'épave et en avait noté l'immatriculation. Ce documentaire est une enquête, voire une expédition, afin de découvrir l'identité du pilote de l'appareil retrouvé. C'est aussi un témoignage à la gloire de ces destins héroïques et tragiques. (Europe Images)

Laurent Laloup le mercredi 18 juillet 2007 - Demander un contact

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www.cieldegloire.com  

"En 1938, Jean de Sibour entre à la Compagnie Anglaise De Havilland et se spécialise dans les hélices à pas variable. A l'âge de 18 ans, il ne peut s'engager en France et est refusé par la RAF car de nationalité Française.

Il devient alors représentant de la firme De Havilland auprès de la RAF, en Libye, expert en hélices. Ayant le rang d'officier, il participe à toute la campagne de Libye avec des squadrons de la RAF, qui lui offre le grade de Sous-Lieutenant.

En mars 1942, il demande à devenir pilote mais il doit pour cela abandonner son rang d'officier. Il rejoint les Forces aériennes françaises libres (FAFL) en Syrie et se porte volontaire pour le Groupe de Chasse numéro 3 "Normandie", où il arrive le 3 août 1943. Il est porté disparu le 31 du même mois au cours d'un combat dans le secteur d'Ielnia, à 45 km au Sud-Est de Smolensk en Russie."

Laurent Laloup le mercredi 18 juillet 2007 - Demander un contact

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Yves MORIEULT, de aerostories.celeonet.fr 

"Bonjour,

Pour info, le vicomte de SIBOUR était le père de l'aspirant Jean de SIBOUR, (matricule FAFL 31.118) pilote au Normandie Niemen, disparu en opérations aériennes en URSS le 31 août 1943 à l'âge de 21 ans en même temps que le capitaine Paul de FORGES (35.346)
Morieult "

Laurent Laloup le mercredi 18 juillet 2007 - Demander un contact

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