Jean Edouard Servière - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Edouard Servière



Naissance : 23 juin 1922 - Paris 15e

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Amériques

Engagement dans la France Libre : Mexique en octobre 1942

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 85 ans - 2 avril 2008 - Mexique

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 546502

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 47334

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Sa photo sur le site FFL-SAS pour comparaison avec la photo ci dessous

Jacques Ghémard le mardi 24 décembre 2019 - Demander un contact

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fr.calameo.com 

Jacques Chatenay me semble être le 1er à gauche

GR 16 P 324826 | LABARRE épouse ZALAY BOUDAULT ( Simone Pierrette ) | 1916-04-30 | | | | FFc
GR 16 P 606122 | ZALAY ( Jean ) | 1916-07-06 | Saint-Dizier | Haute-Marne | FRANCE | FFi
Jean Eugène ZALAY
Mort pour la France le 16-08-1944 (Malestroit, 56 - Morbihan, France)
Né(e) le/en 06-07-1916 à Saint-Dizier (52 - Haute-Marne, France)
Carrière
Statut militaire
Unité forces françaises de l'intérieur (FFI)
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué au combat
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 169389

Jacques Ghémard le vendredi 20 décembre 2019 - Demander un contact

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Réponse :

Jean Edouard Servière plus probablement que Jacques Chatenay


Les" Chroniques 39-45"-Partie 2 par La Gacilly Patrimoine 

Chatenay Jacques, Douglas, Georges
Né le 13mars 1924 à Doué-la-Fontaine (Maineet-Loire) parachutiste au 4th S.A.S. Regiment, une unité de la France Libre. est mort pour la France le 4 août 1944 à La Gacilly.
En 1979 la promotion E.O.R. de Saint-Cyr Coëtquidan prend pour nom «Jacques Chatenay». Voici un extrait de sa biographie qui fut lu le jour du baptême de la promotion.
«Âgé à peine de 18 ans, il passe par l’Espagne pour rejoindre l’Angleterre. Interné dans le fameux camp de Miranda, il gagne l’Angleterre où il est affecté à l’École des Cadets de la France Libre à Ribbesford. Il en sort en décembre 1943, promotion “Corse et Savoie”, et est affecté au 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes.
Jusqu’au débarquement il jouera le rôle périlleux d’agent de renseignements au cours de nombreuses missions sur le continent.
Après le débarquement de Normandie, en 1944, il saute avec son unité en Bretagne pour encadrer et organiser la résistance locale derrière les lignes ennemies entre Gueret Redon. Il participe alors au harcèlement des troupes allemandes...»
L’aspirant Jacques Chatenay fut décoré de la Médaille Militaire, à titre posthume.

Témoignage de son père
Victor Chatenay, (1886-1985) épouse Barbara Stirling. [GR 16 P 557361 | STIRLING épouse CHATENAY ( Barbara ) | 1891-06-03 | Londres | | ROYAUME-UNI | FFc DIR] De leur union naîtra quatre garçons et une fille. Il sera maire d’Angers (1947-1959), député du Maine-et-Loire puis sénateur, membre du Conseil constitutionnel, croix de guerre 1914-1918.
Résistant français il crée le réseau de résistance angevin, «Honneur et Patrie», qui comptait 300 membres. Sa femme sera arrêtée et déportée.
Dans «Mon Journal du temps du malheur» il décrit sa douloureuse quête. «Depuis mon retour en France, je ne pensais qu'à mon voyage à La Gacilly. J’y vais le lundi 11 décembre avec Louis Jafeu mon chauffeur et mon ami. Il fait un temps abominable. J’ai dans mon souvenir un arrêt près d’un passage à niveau. De grands arbres sont courbés sous les rafales de vent de pluie, Châteaubriant, Guémené-Penfao, Redon, la Bretagne rude et sévère… et nous sommes à La Gacilly.
Je vais tout de suite à la mairie où j'ai l'impression de trouver comme une gêne dans l'accueil, je vais à l'hôtel où l’hôtelier me parle de la libération de la ville et me fait le récit de la condamnation à mort d'un soldat allemand par un tribunal improvisé et de son exécution. Il a été impressionné par l’attitude d’un très jeune officier qui se tenait digne et éloigné et était assis dans une autre salle avec sa mitraillette en travers sur les genoux. Il me dit : «On voyait que c’ était un monsieur. C'est lui qui a été tué dans l'après-midi, son corps a été porté au café Lalys ».
J'y vais. Là encore, comme à la mairie, j’ai l’impression que mon arrivée met mal à l'aise ceux qui m’accueillent ; j’suis vraiment tout en trouble. Mais, après quelques minutes de conversation la jeune fille de la maison se prit à pleurer et me confia que les parachutistes avaient fait promettre de ne pas me dire comment Jacques avait été tué. C'étaient eux ses camarades, les parachutistes, qui tirant sur des Allemands que Jacques emmenait prisonniers, l’avaient tué d'une balle au cœur.
Avec Simone Lalys, charmante et distinguée jeune fille, j’allai sur la route qui mène à Malestroit, jusqu'au bois où les paras et le maquis avaient vécu pendant des semaines, au-dessus d’une ferme où ils venaient se ravitailler.
Le petit maquis comprenait vingt-sept maquisards et trois parachutistes Jacques, Servières et Zalay. Ils avaient, après le combat de Saint-Marcel, mené des actions de harcèlement contre les Allemands et avaient eu des accrochages assez rudes où ils avaient fait bien du mal à l’ennemi.
La décision avait été prise d'attaquer La Gacilly le 4 août, une soixantaine de soldats y stationnaient. Le chef des maquisards était le capitaine Zalay, fils d'un colonel et frère de l'un des paras.
Ce fut Jacques qui décida d'aller inviter les Allemands à se rendre. Il fit fabriquer un bout de drapeau blanc et accompagné d'un camarade qui parlait allemand, il s'avança vers les ennemis qui avaient leur cantonnement sur la route de Guer, un peu plus loin que le cimetière. Les Allemands sans coup férir se rendirent prisonniers et ils furent conduits vers un camp organisé sommairement au sud de La Gacilly vers la Forêt-Neuve.
Mais l’un d'eux avait, avant les pourparlers, tiré sur la foule et blessé quelqu'un et les maquisards énervés s'en emparèrent, le jugèrent et le fusillèrent devant le petit monument situé sur la place devant l'église, et je compris aux paroles de l'hôtelier que Jacques n'avait pas pu empêcher cette exécution.
Vers quatre heures de l'après-midi, Jacques demanda au jeune Zalay parachutiste, de l'accompagner pour faire une ronde dans le village où ils découvrirent quelques soldats cachés.
Comme ils les emmenaient rejoindre les autres prisonniers et comme ils suivaient la route qui traverse un bois à environ un kilomètre de La Gacilly, en direction de la Forêt-Neuve, une jeep montée par des parachutistes, dont le lieutenant de Camaret, apparut venant à leur rencontre.
Aussitôt, ces paras, apercevant les Allemands, ouvrirent le feu, les prisonniers s’enfuirent, Jacques voulut les arrêter et il tomba sur la route.
Les parachutistes ayant sauté de leur-jeep coururent après les Allemands et l’un d'eux, passant près de Jacques tombé sur la route, fut étonné de voir des souliers de para anglais.
Jacques avait reçu une balle au cœur, aucun Allemand n'était blessé. Il fut apporté au café Lalys. C'était le vendredi 4 août 1944.
Le lendemain, à ses obsèques, les paras, les maquisards et toute la population étaient présents. Le bruit courut, pendant l’office que des troupes allemandes approchaient.
La région en effet n'était pas encore libérée. Les paras quittèrent l’église pour aller prendre position et les accueillir aux abords du village.
L'église se vida et je pense que le curé que, hélas, j'ai connu, ne fut pas le dernier à se sauver et le cercueil y demeura abandonné.
Ce n'était qu'une fausse alerte.
Monsieur Guillet, le pharmacien dont le fils venait de naître ce jour-là donna au bébé le prénom de Jacques, me dit Simone.
Je revins de nombreuses fois à La Gacilly et je revis l’endroit où Jacques était tombé et je retournai dans le bois où était établi son petit cantonnement où, entre deux arbres, était suspendu son hamac.
Jacques enterré dans le cimetière parmi les tombes fut déplacé et placé à coté du capitaine Zalay tué peu de temps après lui dans un accident d'automobile.[...]
Ce voyage à La Gacilly m’avait abattu. Sans doute Jacques a-t-il vécu ses dernières années et surtout ses derniers jours en pleine exaltation. Sans doute a-t-il goûté les joies inexprimables du risque, du combat, du danger, de la victoire... mais les pères ne sont pas nés pour ensevelir leurs fils et quelle inconsolable douleur pour sa mère qu’il a quittée un soir dans les Pyrénées si jeune et si vaillant.
Le haut commandement avait accordé aux parachutistes français l’insigne honneur d’être les premiers à toucher le sol de France. Au jour «J» Jacques fut de ceux qui tombèrent en Bretagne dans la nuit du 5 au 6 juin. Il fût parachuté, je crois du coté de Pontivy. L'accueil que reçurent les parachutistes fut tellement enthousiaste, les maquisards accourant si nombreux, mais si mal armés, que le commandement décida d’envoyer aussitôt un officier en Angleterre pour exposer avec vigueur la situation et exiger de considérables parachutages d'armes Comme Jacques parlait l'anglais comme un Anglais, il fut désigner pour cette mission et réussit à franchir la Manche en vedette.
Et le 13 juin, il arrivait à motocyclette chez sa grand-mère à Rest Harrow pour y passer la nuit. Il sautait une seconde fois près de Malestroit dans la nuit du 17 au 18 juin, au lieu et au jour mêmes où se déclenchait la bataille de Saint-Marcel, en même temps je crois que le lieutenant de la Grandière.
J'ai trouvé par hasard, le récit de ce parachutage dans le journal Résistance Police de décembre 1954. C’est un véritable héros, nommé Erard, surnommé Crâne d’obus, qui est l’auteur du récit il était le deuxième à sauter de l’avion juste derrière Jacques... Et Jacques se retrouvait à La Gacilly après sans doute des péripéties mouvementées et de grands dangers traversés mais sur lesquels je n'ai pu obtenir aucun renseignement précis. Servières était le seul qui aurait pu m'en instruire mais je n'ai plus jamais rencontré Servières.
Lors d'un de mes voyages, je vis des camarades du maquis de Jacques et pris un repas avec eux. L'un d'eux se nommait Losco et était surnommé Tino, car il était le chanteur et le poète de la petite bande. Tous parlaient avec une grande affection et presque du respect de Jacques qu'ils appelaient le lieutenant Bébé, ce que je le crains, ne devait pas du tout apprécier Jacques. Ils célébraient sa bravoure qui donnait l’exemple à tous, et ils m'ont raconté quelques-uns des coups durs qu’ils ont eus, entre autres une rude bagarre sur le pont de la route de Redon.
Losco me donnera des poèmes qu'il a écrits, des chansons qu'il a créées et il viendra me remettre à Angers une relique infiniment précieuse, le petit fanion que Jacques avait sur lui pour rallier ses hommes et le petit fanion tricolore qui est taché de son sang.
Un jour j'irai avec Simone voir le pasteur pour lui demander de dire des messes pour Jacques, mais sa conversation est abominable pour moi, père douloureux. Il était un séide de Pétain, et avec son chef condamnait la résistance composée disait-il, de voyous, ennemis de la religion. Il déplorait la mort de l'Allemand que la troupe de Jacques avait fusillé. Je constatais là avec une précision effrayante, le mal fait à la patrie, mal dont les conséquences sont incalculables, par un gouvernement qui souhaitait la victoire de l'ennemi. Et Jacques, que ce pétainiste injurie si cruellement devant moi, a été tué à quelques centaines de mètres de ce presbytère. Il s'est dévoué pour que ce curé soit libre et puisse, après quelques années passées sans ennuis en compagnie de l’occupant, dire des messes pour lui, payées par moi.»

Laurent Laloup le lundi 16 décembre 2019 - Demander un contact

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son grade

Promotion au grade d'aspirant par décision du 31 décembre 1943

Bertrand H le vendredi 31 mai 2013 - Demander un contact

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Jean Serviere

Cadets de la France libre: L'Ecole militaire de André Casalis

PROMOTION CORSE ET SAVOIE
Matricule 55 246

Laurent le samedi 23 janvier 2010 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 24 décembre 2019

 

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