Charles Georges Charpentier - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62924
 

Charles Georges Charpentier



Naissance : 2 juillet 1916 - Rouen (76)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / fusiliers marins

1er BFM, 1er RFM

Matricules : 4527 C32, 11072 FN40

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : maître fusilier

Décès à 48 ans - 17 juin 1965 - Rouen

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 121631

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 2878

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 25

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 10678


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 8 multiplié par 5 =  ?


Charles Georges Charpentier - son Livre ouvert !
 

Groupe du BFM à Bir Hakeim



Cliquez pour agrandir

Florence Roumeguere le jeudi 20 janvier 2022 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Source : Yves MORIEULT

Laurent le mardi 24 novembre 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Fusiliers Marins,(1er R.F.M.), de Roger BARBEROT

" 8 JUIN.
Vers 5 heures, rentrent une douzaine de camions de ravitaillement (eau, munitions) dont le S.-M. Boulet avec des munitions de Bofors. Ces camions ont essuyé le feu de l'ennemi, en passant ses lignes dans le brouillard.
7 h. 15 : Bombardement par 16 Ju. 87; 1 Ju. 88; 5 Me. 110.
A partir de 7 h. 15, jusqu'à midi, arrosage géné­ral de tout le camp par shrapnels et obus de tous calibres.
Vers 10 h. 15, attaque d'infanterie dans le sec­teur N. W. Pendant deux heures, les mitrailleuses et F. M. crachent.
Deux fois dans la matinée, des Hurricanes vien­nent mitrailler et bombarder en face de nous.
Vers 10 heures, la pièce de Canard est touchée par une série d'obus de 47 qui rendent inutilisable le bloc chargeur. Le L. V. lelhé va chercher celui de la pièce de Rey et l'apporte en voiture à midi. La pièce peut de nouveau tirer à 13 heures.
13 heures  : Bombardement par 15 Ju. 87.
Aussitôt après le bombardement avion, l'artillerie reprend par pilonnage très actif jusqu'à la tombée de la nuit. Nos 75 encaissent plusieurs coups di­rects. Les pièces Charpentier, Frémeaux, Canard et Laporte sont directement sous le feu des 47 A. C. cl mitrailleuses.
Vers 17 h. 30, nouvel essai d'attaque par l'infanterie toujours soutenue par des chars. Quelques chars sont mouchés par nos A. C.
18 heures  : Bombardement par 35 Ju. 87."

Laurent Laloup le dimanche 15 mars 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


A force de vaincre...de Jacques Bauche

" 13 fevrier 42 : Une section de chez nous, celle de Charpentier , je crois, se partage ce matin plusieurs bouteilles de champagne, offertes par le commandant, pour fêter notre premier avion descendu, un Me109. Il fut impossible de savoir quelle pièce avait fait mouche, aussi toute la section en profite-t-elle"

Laurent Laloup le jeudi 25 décembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Combats (1943-1945) par B. Chatel

"LA MORT DU MAITRE LUCIEN BERNIER par l'Officier des Equipages Constant COLMAY

Ronchamp, 2 octobre 1944

J'observe vers l'arrière et Bernier vient me rejoindre derrière l'arbre où je suis plaqué. Dans la nuit tombante, quelques silhouettes confuses apparaissent et disparaissent derrière un buisson.
Les boches ou Dewever ? Dans ce tintamarre nous ne nous entendons pas mais, d'un signe, nous nous sommes compris : là, tout près, à 50 mètres, une petite déclivité nous mettra à l'abri du tir ennemi et en posture de reconnaître nos poursuivants.
Nous démarrons ensemble, mais en plein élan Bernier s'écroule :
— Touché, crie-t-il.
Je boule avec lui pendant qu'une rafale fait sauter l'humus à mes pieds. Je me penche et le prends par le cou. Il a déjà la figure qu'avaient tous ceux que j'ai vus mourir.
— Ce n'est rien, Lucien, on va te guérir. Viens, je vais t'emporter.
— Non, dit-il doucement. C'est fini. J'ai une balle dans la colonne vertébrale...
Puis, m'étreignant, il ajoute :
— Monsieur l'Officier, vous irez dire à ma femme que je l'aimais et comment je suis mort...
Il me regarde, ses yeux chavirent... C'est fini.
Alors, brutalement, je perds mon sang-froid, plus rien n'existe à part cette frénésie de peur qui me fait crier :
— A moi... à moi...
Je voudrais retenir cette vie qui s'en va, je voudrais assassiner ceux qui viennent de le tuer et je ne puis rien. Mon impuissance ajoute à ma détresse et je sombre dans une épouvante sans nom qui s'extériorise par cet S.O.S. désespéré qui me fait toujours hurler :
— A moi... à moi...
Je suis prostré sur le corps de celui qui fut véritablement mon camarade et mon frère de combat et je balbultie :
— Non, pas toi... tu ne devais pas mourir...
Et puis d'un seul coup je réalise et me redresse, les doigts crispés sur mon arme. Dans ce sombre coin de forêt silencieux depuis que se sont tues les dernières rafales de mitrailleuses, des cris et des piétinements se font entendre, de tous côtés et rapidement apparaisent ceux que j'avais l'habitude de voir dans tous les coups durs, les vieux compagnons de Bernier et les miens :
Voilà Dewever qui fonce avec Michel et Colin, voilà, revenus après avoir fait demi-tour, Legagneux, Samson et Gloria, voilà Dreux et ses éclaireurs de pointe, et d'autres encore que, d'un geste, je poste face à l'ennemi.
Il y a là réunie une partie de la vieille garde de l'Escadron, les bons à tout, les rescapés de vingt combats. Et tous ces marins avec qui on peut tout tenter parce qu'ils sont toujours prêts à tout donner, pleurent maintenant comme des gosses sur la dépouille du Maître Bernier qu'ils reconnaissent comme l'un des meilleurs, sinon le meilleur d'entre eux...
Dewever et ses hommes l'emportent rapidement vers la route que nous atteignons sans encombre et une jeep l'évacué sur Sapin-Jaloustre sous les yeux atterrés de Jestin, Charpentier, Tripodi et Leterrier accourus à la lisière.
Je rejoins Savary, nous sommes complètement effondrés mais, la guerre continue et il nous faut de nouveau former l’Escadron en carré.
Aussitôt le mouvement terminé je me retire dans mon dodge P.C.
Je suis dégoûté de tout et fatigué à mourir, mais dans l’impossibilité de m’endormir, je repasse en mémoire mes souvenirs communs avec Morel et Bernier, ces deux chers camarades de 40 que je perds dans la même journée. Mes nerfs m’ont lâché et je sanglote doucement lorsque je suis tiré de ma rêverie par un bruit de chenilles qui se déplacent dans la forêt, je pense aussitôt à l’automoteur allemand qui nous tire quelques salves tous les soirs et je ’saute de ma voiture aU moment même où les obus s’abattent dans notre clairière... C’est aussitôt des cris et des plaintes. Je me précipite et trouve Jestin qui m’apprend qu’un projectile est tombé en plein dans le scout-car de Bernier et plusieurs autres tout autour. Le tir a cessé et nous évacuons les blessés.
Le Bourhis et Lallau ont été tués sur le coup.
Poli a un éclat dans l’œil, Bailly et Angelman sont grièvement touchés.
Dans la jeep qui l’emporte Angelman, affreusement mutilé, appelle sans arrêt son chef tué deux heures plus tôt.
Nous pouvons maintenant rayer des rôles de l’Escadron : Bernier, son équipage et son véhicule.
Ainsi s’achève cette journée du 2 octobre, cette cinquième journée de combats sans gloire dans cette forêt de Chérimont qui aura vu tant de sang versé pour un résultat si médiocre.
Et, comble de l’ironie, le lendemain 3 octobre, alors que nous nous promettions de venger nos morts, l’ennemi décrochera sans combattre et nous nous emparerons sans mal de la mine à charbon où j’apprendrai qu’effectivement les boches, bien retranchés, m’y attendaient hier.
Dans l’après-midi, nous conduirons au cimetière de Villersexel la dépouille de notre camarade Lucien Bernier, Maître mécanicien de réserve, mort pour la France à l’âge de 33 ans.
Et cette Croix de la Libération qu’il enviait tant, il l’obtiendra enfin, mais, à titre posthume."

L. Laloup le samedi 05 janvier 2008 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Laurent Laloup le dimanche 08 avril 2007 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Réponse :

Toublec ?

Dernière mise à jour le jeudi 20 janvier 2022

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.9 s  8 requêtes