Jean Marie Querville - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Marie Querville



Naissance : 9 janvier 1903 - Tours (37)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Engagement dans la France Libre : en septembre 1940

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

E M Londres, Junon, E M Alger, L'Aventure

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine de frégate

Décès à 64 ans - 30 décembre 1967 - Blois (41)

Epoux de Claire Perrier 
Père de Monique Querville 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 495247

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 12087

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 43097


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Hommage à l'Amiral Querville

Jean-Marie Querville était un officier de la Marine Nationale Française. Volontaire des Forces navales françaises libres, Compagnon de la Libération, il a été commandant en chef des Forces maritimes françaises en Méditerranée, préfet maritime, inspecteur général de la Marine, amiral.

Il est né en janvier 1903 à Tours. Il intègre l'École navale en 1921, puis sert sur le croiseur « Strasbourg » et participe en 1925 à la Campagne du Rif au Maroc. Enseigne de 1re classe en octobre 1925, il obtient en mai 1926 le brevet d'officier de transmission et navigue sur le torpilleur « Matelot Leblanc ». Affecté dans les sous-marins à partir de 1927, il est à Madagascar en 1929. Lieutenant de vaisseau en 1930, il est second du sous-marin « Aréthuse » puis commande les sous-marins « Sirène » puis « Souffleur » jusqu'en 1938.

L'année suivante, il passe en Indochine ou il sert comme agent de liaison à Singapour auprès des Britanniques lors du début de la Seconde Guerre mondiale. Décidant de continuer la lutte, il rejoint la Grande-Bretagne en septembre 1940. Comme capitaine de corvette, il fait partie de l'État-major des Forces navales françaises libres (FNFL) à Londres. En février 1941 il commande le sous-marin « Junon ». Promu capitaine de frégate il commande la 1re Division de sous-marins des FNFL, comportant la « Minerve », le « Rubis » et la « Junon ». En septembre 1942 son unité est chargée d'emmener et déposer dans un fjord le commando britannique et norvégien qui doit détruire une usine d'eau lourde. L'opération est une réussite. Nommé Compagnon de la Libération le 12 janvier 1943, il est affecté à l'État-major particulier du général de Gaulle et devient membre du Conseil de l'Ordre de la Libération. Il commande encore la « Junon » pour une nouvelle mission en mars 1943, et effectue ensuite une mission à Alger. Il prend en novembre 1943 le commandement de la frégate « l'Aventure » et commande l'ensemble de la 1re Division de frégates. À sa tête il participe au débarquement de Normandie en juin 1944. Faisant la navette entre la Grande-Bretagne et la France, il escorte 102 convois, sous le feu de l’ennemi. Il prend part au blocus des poches de l'Atlantique, encore sur « « l'Aventure », jusqu'en avril 1945.
Après la guerre, comme capitaine de vaisseau il reçoit en Indochine le commandement du Croiseur « Suffren ». Puis il commande la Marine au Tonkin de 1948 à 1950. Promu contre-amiral, il est le major général du port de Brest à partir de mars 1951, puis est nommé commandant de la Division navale d’Extrême-Orient, avant de prendre le commandement de la Marine au Tonkin jusqu'en mars 1955. Querville est nommé vice-amiral en 1956, reçoit le commandement de la Marine en Afrique centrale. Comme vice-amiral d'escadre en 1959, il devient commandant en chef des Forces maritimes françaises en Méditerranée puis est nommé préfet maritime de la 4e Région en Algérie.
Promu au grade d'amiral en octobre 1962 il est Inspecteur général de la Marine, peu avant de prendre sa retraite et de s’installer à Blois. C’est là qu’il meurt le 30 décembre 1967 : ses obsèques sont célébrées dans l'église Saint-Nicolas et il est inhumé dans le petit cimetière des Grouëts.
Source : 

Florence Roumeguere le vendredi 01 novembre 2019 - Demander un contact

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Les services secrets du général de Gaulle / Sébastien Albertelli

D'Estienne d'Orves fut secondé par le journaliste François Quilici, puis par l'un de ses camarades de la Jeanne d'Arc, le capi­taine de corvette Querville. Manifestant très vite la volonté de partir en mission, il finit par obtenir l'aval de De Gaulle, contre l'avis de Passy et de Muselier. Dès lors, il se consacra à prépa­rer cette mission. Il recruta le sergent Maurice Barlier, qui avait rallié la France libre pour laver la honte de la défaite et qui fut renvoyé en France en novembre pour préparer son arrivée. Revenu en Angleterre, Barlier repartit le 1er décembre, bientôt suivi, le 21, par d'Estienne d'Orves lui-même.

Laurent le samedi 17 octobre 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 01 novembre 2019

 

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