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Paul Louis ou Léon Marie Puillon

Paul Louis ou Léon Marie Puillon - son Livre ouvert !
 

Nom : PUILLON
Prénom : Paul Leon Marie
Sexe : M
Jour de naissance : 04
Mois de naissance : 11
Année de naissance : 1921
Code insee naissance : 56069
Commune de naissance : Groix
Pays de naissance : FRANCE
Jour de décès : 23
Mois de décès : 12
Année de décès : 2016
Code insee deces : 56121
Commune de décès : Lorient
Pays de décès : FRANCE


Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE

Laurent Laloup le vendredi 29 janvier 2021 - Demander un contact

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"De Groix à la Normandie. Paul Puillon raconte son Débarquement"

le 6 Juin 2014 

"Porte-drapeaux à Groix durant quarante ans, Paul Puillon, 92 ans, se souvient. Le 26 août 1943, il quittait Port-Tudy afin de rejoindre les FFL, en Angleterre

Le 26 août 1943, sept jeunes Groisillons, dont Paul Puillon, quittaient Port-Tudy à la barbe de l'occupant afin de rejoindre les Forces françaises libres, en Angleterre.

A bord de la frégate La Surprise

« On avait pour mission de traquer les sous-marins qui coulaient les cargos. Pour nous, c'était la guerre qui commençait. On était gonflés à l'époque, on ne pensait pas au danger », se souvient Paul Puillon, ancien combattant.

laurent le jeudi 10 décembre 2015 - Demander un contact

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www.ouest-france.fr 

"mercredi 29 août 2007
L'île en images pour la clôture du Festival

Une tradition. Les projections consacrées à l'île clôturent le Festival du film insulaire.
Cette année encore, le « caillou » a été à l'honneur à la fois à Port-Lay et au Gripp. Trois films tournés en 2007 ont été présentés dimanche après-midi au Cinéma des Familles où de nombreuses personnes n'ont pu accéder faute de places.

Le premier, Moradores de Jeanne Dressen, qui signifie « Ceux qui demeurent », retrace l'histoire des Portugais arrivés sur l'île en 1965, afin de construire le barrage de Port-Melin. Certains de ses émigrés eux sont restés et se sont définitivement installés. Des représentants de la famille Da Silva que l'on voit dans le film et d'autres de la famille Teixeira étaient présents.

Gilbert Nexer a présenté Les abeilles sont bien rentrées. Une évocation de l'épopée héroïque de deux Groisillons, Henri Stéphant et Paul Puillon, partis rejoindre De Gaulle en Angleterre en 1943, à bord du thonier La Baie des Anges. Devant la caméra, les deux héros, aujourd'hui âgés de 87 et 85 ans, racontent en détail leur fabuleuse et périlleuse aventure. Présents à la projection, ils ont été applaudis à tout rompre. Le film a suscité beaucoup de réactions dans la salle. « Pendant le Festival, j'ai vu beaucoup de films, mais c'est celui qui m'a le plus ému ! » a confié Bernard Le Darz.

Dans le troisième documentaire, Les nouveaux îliens, Céline Serrano, la réalisatrice suit pas à pas l'implantation des Rousseau, une famille d'agriculteurs qui a opté pour le bio.

Photo : Henri Stéphant et Paul Puillon ont rejoint l'Angleterre sous l'occupation en 1943 au péril de leur vie. « Les abeilles sont bien rentrées », le film qui raconte cette histoire, tire son nom du message codé envoyé à l'époque sur les ondes pour dire qu'ils étaient arrivés à bon port. Aujourd'hui, les deux « héros » ont 87 et 85 ans.
"

Laurent Laloup le mardi 30 septembre 2008 - Demander un contact

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" Mais les autres continuaient à s’en entretenir et vers le mois de mai se constitua une équipe qui avait l’intention de profiter de la campagne de thons qui s’annonçait pour essayer de partir. Il s’agissait de mon frère, Maurice, un patron Ange Yvon (Milord), son frère Jean, Charlot Gallène, Hyppolyte Mobé, Paul Puillon, Eugène Niclot, Henri Stéphant, comme par hasard tous des gars du Bourg. Peu de gens étaient dans la confidence. Il fallait d’abord trouver un thonier à armer. Ce fut la Joie des Anges qui appartenait au père de Paul Puillon. L’armer et avoir l’autorisation avec les Allemands d’aller faire la campagne de thons, ce n’était pas évident. C’est là qu’il faut bien reconnaître la part de naïveté qu’il y avait chez les Allemands qui, face à la volonté de tout un équipage de jeunes gens, les avaient quand même autorisés à partir. Il devait y avaoir aussi de leur part quelque intérêt en pensant qu’ils auraient été les premiers à profiter du poisson lors du retour du voilier. Ce fut, je crois, à la fin du mois d’août ( Lire l’épisode de l’odyssée de la Joie des Anges avec la notice biographique de la vie et de la mort de Maurice Gourong). Mon frère sera le seul à ne pas revenir de cette guerre. Engagé dans les commandos fusiliers marins de Kieffer, il fut tué au combat le 1er novembre 1944 à Flessingue en Hollande lors de la libération par les commandos franco-britanniques de l’île de Walcheren."

www.luciengourong.com 

Laloup laurent le mardi 23 octobre 2007 - Demander un contact

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Extrait de enguerrand.gourong.free.fr  

" Ange BARON, Paul PUILLON, Hyppolite MOBÉ, Élie NICLOT, Charles GALÈNE, Henri STÉPHANT et Maurice GOURONG préparent le projet de rejoindre l'Angleterre. Sous prétexte d'une pêche au thon, le voilier "Joie des Anges" est armé. Mais les Allemands ont vent du projet. Le bateau est fouillé et une carte d'Angleterre découverte. Arrêtés, ils sont rudement interrogés. Aucun ne dénonce le projet. Ils sont autorisés à partir. Après une escale à Concarneau où ils chargent de la glace, le 1er septembre, le "Joie des Anges" cingle vers la liberté. Ils sont mitraillés par un avion américain dont les balles traversent le pont. Puis surgit un contre-torpilleur anglais qui les arraisonne. 3 des marins passent à bord tandis que le reste de l'équipage est invité à se rendre en Angleterre par ses propres moyens. Tous signeront leur engagement dans les Forces Françaises Libres (FFL.).

Maurice s'engage dans les commandos. Après un entraînement forcené, il participe à plusieurs opérations. Blessé une première fois, puis soigné, il repart pour la Hollande. Avec ses camarades, il participe à la libération de Flessingue où il est tué, le 1er novembre 1944. Gwénaël Bolloré, écrit dans son livre "Nous étions 177": "J'aimais la compagnie de Gourong, breton sensible et secret qui avait le sens mystique du devoir...". Une rue du bourg de Groix porte son nom.

Il est sûr qu'il rencontra en Angleterre son cousin germain Léon Gourong, militaire de carrière, lui aussi dans les FFL. Il semblerait qu'il se soit marié au dernier moment, avant de, partir pour la Hollande, avec une jeune infirmière anglaise qui l'avait soigné. Il écrit qu'il a rendu visite à Leeds à une amie qu'il connaissait: "J'ai été reçu par ses parents comme le fils de la maison."

Laurent laloup le mercredi 14 février 2007 - Demander un contact

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