| |  | | | | Un Français Libre parmi 62924
| | | Raymond Louis Jean Priet | |
Naissance : 14 mars 1920 - Royan (17)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient
Engagement dans la France Libre : Syrie en juin 1941
Affectation principale : FAFL / Matricules : 40.354, 31.131
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent
Décès à 70 ans - 13 septembre 1990 - Alairac (11)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 491136
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 42739 |
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Raymond Louis Jean Priet - son Livre ouvert !
Citation directe à comparaitre à l'audience Chères lectrices, chers lecteurs,
J’apporte un ultime document à votre connaissance.
Il s’agit d’une citation à comparaitre à une audience, en l’occurrence le tribunal militaire du quartier Général des troupes du Levant.
Voici quelques lignes, qui je l’espère, vous permettrons de mieux re-contextualiser la valeur de ce document.
En Octobre 1940 en Syrie, un petit contingent de 8 militaires Français ayant appris l’armistice refuse la défaite. Ils planifient une opération pour tenter de rejoindre la Palestine où est postée l’armée Britannique. Le plan est simple, voler un avion militaire de la base aérienne, s’envoler direction la Palestine. Alors qu’ils tentent de mettre l’avion en marche, mis hors d’usage sur les ordres afin de stopper les désertions qui étaient devenues trop fréquentes, 5 militaires sont arrêtés par la sécurité de la base et 3 prennent la fuite. Le nom des 3 fuyards qui deviendront des résistants : Sergent Jean-Louis Giraudeau, le Sergent Jean Ronné et le Sergent-Chef Raymond Priet. Pris par la panique les 3 hommes fuient à bord d’un taxi pris à la hâte. Dans leurs fuite, Choukader Ismail, le chauffeur du taxi certainement peu complaisant avec les 3 hommes écopera de quelques bourre-pifs, certainement bien mérités. L’histoire ne retiendra d’ailleurs pas son nom. Les 3 hommes finiront par gagner le consulat d’Angleterre où ils seront accueillis temporairement sous la bénédiction du consul lui même, le temps que les esprits se calment. Désertion en temps de Guerre dans l’intention de rejoindre une puissance étrangère est passible de l’article 75 et ils le savent. Après quelques jours ils repartent, cet fois-ci en train. Pour paraître plus discret, les trois hommes se dispersent dans plusieurs wagons vêtus d’habits traditionnels locaux. Malheureusement cela ne suffira pas à déjouer la méfiance de la gendarmerie Française qui patrouillait dans le train. Ils échapperont à la peine de mort et seront tous les 3 condamnées à 8 ans de prisons. Ils seront libérés quelques mois plus tard à la suite d’une offensive Anglo-Australienne menait de front avec des Français libres. Ils s’engageront officiellement dans les Forces Française Libre.
Raymond Priet officiera sous le numéro 41407 comme l’atteste l’acte d’engagement ci-dessous au sein du groupe Lorraine.
Sur la citation à comparaitre, en bas de page, point "II- Priet seul", une mention manuscrite a été apposée par Raymond Priet lui-même : « Ce motif n’a pas été retenu, le chèche m’appartenant »
Dans sa fuite, afin d’être le plus discret possible, Raymond s’était vêtu d’habits traditionnels dont un chèche, qu'on lui avait injustement reproché d'avoir volé à un mystérieux militaire de la base de Nerab. 
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guillaume le samedi 13 mai 2023 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Sergent-Chef Priet Chères lectrices, chers lecteurs,
J’apporte quelques informations complémentaires à la fiche du Sergent-Chef Raymond Priet.
Comme il a été mentionné dans la contribution précédente, Raymond Priet et son amis monsieur Logeais se sont beaucoup investis dans le développement de l’aviation sur l’ile d’Yeu.
Vous trouverez ci-dessous 2 photos:
Tout d’abord une prise de vue aérienne du terrain d’aviation de l’ile d’Yeu, très probablement prise par Raymond Priet lui-même au cours de l’année 1974.
Sur la deuxième photo, le premier hangar à avions de l’aérodrome de l’ile d’Yeu, avec en guise de tarmac un terrain en herbe.
Voici un document précieux, la toute première carte de membre de l’aéroclub de l’ile d’Yeu. L’aéroclub sera rebaptisé « Aéroclub Raymond Priet » quelques années plus tard en son hommage à la suite de sa tragique disparition. Cette carte a été retrouvée au début des années 2000 dans un livre d’aéronautique qui appartenait à Raymond Priet. Il utilisait très probablement ce document comme marque page. Cette carte de membre bienfaiteur est au nom de Raymond Priet. Elle est datée de 1979 et numérotée 0001.
Raymond Priet aux commandes de son Robin HR 100/200-B à destination de l’ile d’Yeu
Malheureusement le dossier du SHD « Service historique de la Défense » du Sergent-Chef Raymond Priet ne contenait pas beaucoup de documents.
J'ai le plaisir de partager avec vous un document exceptionnel, la copie de son acte d’engagement dans les Forces Français Libres ainsi qu’un document d’identité militaire.
Je vous conseille vivement la lecture du livre « Les oubliés de Damas, un poitevin dans les Forces Aériennes Françaises Libres », qui est la biographie du Sergent Jean-Louis Giraudeau, qui fut avec le Sergent Mécanicien Jean Ronne les compagnons de Guerre du Sergent-Chef Raymond Priet. Ces 3 résistants avaient choisi de déserter l’armée de Vichy au péril de leurs vies pour se battre au côté des Forces Françaises Libres du Général De Gaulle. Guillaume le vendredi 18 février 2022 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Complément note 7 mars 2014 et trois documents Mesdames, Messieurs,
A la suite de mon post du 7 mars 2014 et, après exhumation d'une boîte d'archives, je suis très heureux de partager avec vous trois documents :
- une note "Organisation du cours de radio" du 18 avril 1942,
- un "ordre de mission" du 29 juillet 1943 et,
- une "feuille de déplacement" du 29 juillet 1943.
Ces trois documents ne chambouleront pas le cours de l'histoire ! Mais bon !
Par ailleurs, je confirme bien ses dates de naissance et décès : 14 mars 1920 et 13 septembre 1990.
Je reste à votre disposition pour toutes précisions complémentaires et serais très heureux de recueillir quelques informations concernant sa période FAFL.
Salutations cordiales,
Thierry ROY 
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Thierry ROY le vendredi 05 janvier 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Petite contribution familiale Mesdames, Messieurs,
En parcourant rapidement la toile et en « tombant » sur votre site, je découvre ces quelques lignes écrites par Monsieur Bertrand H que je remercie vivement.
Neveu (ou petit-neveu plus précisément) de Rayond Priet, je me permettrai de compléter avec ces quelques lignes.
Raymond Priet est né le 14/03/1920 à Royan parmi une fratrie de 5 enfants en tout. Il naîtra en avant-dernière position, si l’on peut dire, en même temps que son frère (faux) jumeau Jacques.
Perdant son père lorsqu’il était très jeune, Raymond Priet semble un enfant assez turbulent, ne tenant pas en place, et plutôt prêt à s’amuser et à amuser les autres plutôt qu’à se consacrer à ses livres d’école.
Il restera toute sa vie comme quelqu’un ne tenant pas en place !
Il part effectivement lors de la première partie de la guerre, « j’ai fait comme les autres ! » disait-il parfois, bien qu’il n’évoquait jamais cette période.
La guerre terminée, un peu par hasard, il a une opportunité de reprendre la distribution du matériel « Radio Océan » à Port Joinville, petit village de pêcheur sur l’île d’Yeu à la fin des années 40.
Il y remplit les fonctions de radio pour l’ensemble de la flotte des pêcheurs de l’île, faisant apprécier sa joie de vivre et sa convivialité parmi ce milieu réputé un peu fermé, ce qui lui permet rapidement de se faire connaitre de tous.
Il développe son affaire et amène le courant électrique dans un grand nombre de maisons de l’île.
Sa passion de l’aviation ne le quittant pas depuis les FAFL, et la prospérité de ses affaires aidant (merci aux « 30 glorieuses » !), il prend des cours de pilotage et passe son brevet au milieu des années 60.
Il acquiert alors un « Rallye » Maurane Saulnier, tout jaune (de mémoire de drôle comme l’on dit chez nous !) puis, au début des années 70, il s’offre un Robin HR 100/200-B flambant neuf, premier avion tout métal de l’avionneur jusque-là reconnu pour ses constructions bois et toile.
Il le fait équiper en version « long range » (réservoirs complémentaires) ainsi que d’un pilote trois axes, alors assez rare sur ce type d’appareil, ambitionnant, une fois la retraite atteinte, de revenir au Moyen Orient et au Cameroun tous deux traversés lors de sa période FAFL.
Avec son compagnon d’aviation, le pharmacien local M. Logeais, il développe l’aviation sur l’île d’Yeu, partant d’une piste de 800 mètres de luzerne non loin du vieux château pour relocaliser le terrain d’aviation et, plus tard, créer une véritable piste de 1.200 mètres.
Sa période de retraite assez courte ne lui en laissera malheureusement pas le temps puisqu’il décède, début septembre 1990, lors du crash de son avion aux commandes duquel il se trouvait, transportant avec lui deux amis passagers comme il avait si souvent le plaisir de le faire.
Il laisse alors une fille née au Liban en 1945, deux petits-enfants et « son bébé » devenu un aéroclub dynamique baptisé « Raymond Priet » à la fin de l’été 1991.
Je reste à la disposition de chacune et de chacun d’entre vous pour toutes précisions complémentaires et je serais très heureux de pouvoir recueillir quelques informations de sa « mystérieuse » (parce qu’il ne l’évoquait jamais) période FAFL.
Salutations cordiales,
Thierry ROY Thierry ROY le vendredi 07 mars 2014 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Compléments PRIET Raymond : Né le 20/03/1920 à Royan. Rejoint la France Libre le 28/06/1941. Venait de l'Escadrille 593 comme radio-navigant breveté. Enregistré à la Cie de l'air du MO sous le matricule 40354 et en même temps à Londres avec le 31131. Est en école des radio-mitrailleurs à Damas en aout-septembre 1941.
Bertrand H Bertrand H le samedi 15 septembre 2012 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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