| | | | | Un Français Libre parmi 62914 | | | André Charles Louis Praud | |
Naissance : 15 décembre 1893 - Nantes (44)
Activité antérieure : marin
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en novembre 1940
Affectation principale : FNFL / marine marchandeMarine Tahiti, FNGB
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant de vaisseau, capitaine au long cours
Décès à 93 ans - 16 avril 1987 - Cholet (49)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 490196
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 11935
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 42678 |
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André Charles Louis Praud - son Livre ouvert ! Rectificatif Petite fille du Cdt André Praud, je tiens à souligner les erreurs le concernant et vous serais très reconnaissante de bien vouloir procéder aux modifications suivantes:
Décès 93 ans passés, le 16 avril 1987, chez sa fille aînée à Cholet (Maine et Loire).
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Aubert Maeva le jeudi 26 octobre 2023 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Tahiti 40 | Émile de Curton
"...Jean Gilbert était revenu de Fare Ute. Sa mission était accomplie, la Marine était neutralisée, mais le bilan serait tout de même lourd : en dehors même de Grange, qui se voulait « prisonnier du Gouvernement provisoire », ni le lieutenant de vaisseau Lahaye, ni l’ingénieur Hue n’avaient accepté de se rallier et leur défection allait entraîner celle de la plupart des officiers mariniers pilotes et mécaniciens. Seul officier rallié, le réserviste Praud continuerait à commander la Zélée. Par contre la presque totalité des quartiers-maîtres et marins, aussi bien ceux de l’escadrille 8.S.5 que la relève du Dumont d’Urville, devaient suivre Gilbert avec enthousiasme..." laurent le mardi 02 février 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"...Cependant, le 23 janvier 1942, mouillé en rade de Papeete, l'Oiseau des îles manque de connaître une fin peu glorieuse. Convoqué dans la nuit par les autorités civiles et militaires à la base de Fare-Ute, le capitaine Praud est averti par le gouverneur de l'île qu'un croiseur allemand se dirige vers Tahiti, et que pour l'empêcher de pénétrer dans le port, il est indispensable de saborder le voilier au milieu de la grande passe, seule susceptible d'être empruntée par le bâtiment ennemi.
Indigné de voir avec quelle navrante désinvolture ces gens disposent de l'existence d'un navire, André Praud répond, en gardant avec peine son sang-froid: "Je m'oppose formellement à saborder mon voilier dans la passe de Papeete sur la seule teneur d'un renseignement qui n'a aucune valeur tant que son exactitude n'aura pas été vérifiée et confirmée. L'Oiseau des îles, seul navire de la colonie, n'a pas été armé en guerre pour être volontairement envoyé par le fond afin d'obstruer une passe, ce qui couperait Tahiti de toutes communications avec l'extérieur. Dans un conflit où le minage des côtes a été reconnu comme la protection la plus efficace en même temps que le danger le plus insidieux, il est vraisemblable qu'un croiseur allemand ne tentera pas de franchir une passe étroite dans l'ignorance où il se trouve qu'elle n'est pas minée."
Déstabilisées par la fermeté de ces propos d'une logique irréfutable, les autorités reculent et on tombe d'accord sur la tactique suivante: l'Oiseau des îles appareillera dès que possible et de nuit pour les îles Sous-le-Vent, afin de recueillir sur le supposé navire ennemi des renseignements complémentaires. Le 25 janvier, vers 2 heures du matin, sans aucun bruit, par nuit noire, la vaillante goélette armée double l'île de Mooréa. Le lendemain, vers 16 heures, l'Oiseau des Îles pénètre dans le lagon de Raiatea et accoste l'appontement. Après les palabres d'usage, les habitants affirment: "Non, aucune fumée, aucune mâture, aucune silhouette de quelque navire que ce soit, sinon vous!" A Huahine, distante d'une dizaine de milles, même étonnement et même absence de renseignements. Trinquette - ainsi les indigènes ont-ils surnommé le capitaine Praud - met alors le cap sur Bora-Bora, où il sait que des rades abris peuvent servir de caches, même pour de grands navires.
..." www.grand-voilier.com Laurent Laloup le vendredi 05 septembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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