Jean Perrin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Perrin



Naissance : 27 juin 1923 - Riedisheim (68)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Passage en Espagne : novembre 1942

Engagement dans la France Libre : Londres en juin 1943

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 1c

Décès à 21 ans - 14 juillet 1944 - Trédion (56)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 469077

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41013

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Jean Perrin

Article du Maîtron 

Né le 27 juin 1923 à Riedisheim (Haut-Rhin), mort au combat le 14 juillet 1944 à Trédion (Morbihan) ; FFL - SAS.

Évadé de France par l’Espagne en novembre 1942, Jean Perrin y fut détenu jusqu’en mai 1943. Il rejoignit alors la Grande-Bretagne et rallia les Forces françaises libres (FFL) en juin 1943. Intégré dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) sous le matricule 35771, il fut breveté à Ringway en août 1943 et affecté au 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4e SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin, qui fut parachuté en Bretagne à partir du 6 juin 1944. La mission des SAS était de saboter les voies de communication et de rassembler, équiper, former, encadrer les maquis bretons, avec pour objectif d’empêcher ou au moins de retarder le transfert vers le front de Normandie des troupes allemandes stationnées en Bretagne.

De nombreux résistants appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) furent regroupés et armés dans le camp de Saint-Marcel.(Morbihan), qui fut attaqué en force par la Wehrmacht le 18 juin 1944, entraînant l’interruption des liaisons-radio et la dispersion des SAS et des FFI - FTPF, qui furent traqués par la Feldgendarmerie, la Wehrmacht appuyée par de nombreux détachements de soldats russes, géorgiens et ukrainiens rassemblés dans les « unités de l’Est », les agents de l’Abwher (service de renseignements de la Wehrmacht) et du SD (Sicherheitsdienst-Service de sécurité de la SS), ainsi que les agents français de la FAT 354 (Front Aufklärung Truppe) et les miliciens bretons du Bezen Perrot.

Les Britanniques, inquiets de ne plus recevoir de messages, décidèrent de parachuter au cours de la nuit du 22 au 23 juin 1944, au Nord-Est de Sérent (Morbihan), le major britannique Cary-Elwes et son ordonnance le caporal Mills, accompagnés d’un groupe de parachutistes SAS commandé par le lieutenant Jean Fleuriot : Jean Perrin et trois opérateurs-radio, le sergent-chef Jean Marty, Albert Bletterie et Émile Hugounenq qui fut blessé en touchant le sol. Leur mission était de prendre contact avec le commandant Bourgoin, ce qu’ils ne parvinrent à faire que le 26 juin 1944.

Jean Perrin trouva refuge avec plusieurs camarades SAS blessés dans la ferme d’Armand Kerhervé à Kerlanvaux en Trédion (Morbihan). Le 14 juillet 1944, des soldats allemands et des agents français du FAT 354 (Front Aufklärung Truppe) cernèrent et attaquèrent la ferme. Jean Perrin fut tué lors de l’assaut en même temps que cinq autres SAS : Joseph Collobert, Francis Decrept, Joseph Galliou, Frederik Harbison et Paul Miot. Armand Kerhervé fut battu à mort et jeté dans le brasier de sa ferme incendiée, avec les corps de quatre parachutistes SAS.
W
Jean Perrin a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFL.

Dans le Morbihan, le nom de Jean Perrin est inscrit sur le monument commémoratif de Kerlanvaux en Trédion (Morbihan) et sur le mémorial des parachutistes SAS de la France libre érigé au moulin de La Grée à Plumelec.
Il figure aussi sur le monument aux morts de Riedisheim (Haut-Rhin) et sur le mémorial international des SAS à Sennecey-le-Grand.

SOURCES : SHD, Vincennes, Al 1Mi 28 608 et GR 16 P 468991. — Arch. Dép. Morbihan, 41 J 46 et 47, 77. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur-éditeur, Mayenne, 1978. — Joseph Jégo, 1939-1945 Rage Action Tourmente au Pays de Lanvaux, Imprimerie " La Limitrophe ", 1991 — Le Morbihan en guerre 1939-1945, Archives départementales du Morbihan, 2009. — Kristian Hamon, Agents du Reich en Bretagne, Morlaix, Skol Vreizh, 2011. — René Le Guénic, Les Maquisards chez nous en 1944. Gourin-Le Faouët-Guéménéet Morbihan-Mémorial de la Résistance, Imprimerie Basse-Bretagne-Quéven-Morbihan, 2013. — Site Internet FFL-SAS (photo). — " Lieux mémoriels en Morbihan-Trédion " et " Brûlés vifs par représailles. Le 14 juillet 1944 au village Karlanvaux, en Trédion ", dossiers en ligne sur le site Internet des Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Plumelec (acte de décès)

Florence Roumeguere le mercredi 09 octobre 2019 - Demander un contact

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"J'ai choisi le tempête" de Marie Henriette Chammings

"... Le 12 juillet au matin, le lieutenant Skinner avait donc quitté avec son stick la roche de Millegourdis et s'était joint aux sticks des lieutenants Tisné et Fleuriot. Le soir même, ils partaient tous ensemble, n'ayant guère plus de dix kilo­mètres à parcourir. Avant d'arriver au village de Trédion qu'un paysan leur avait assuré calme et « sans vermine », ils s'embusquèrent, par précaution, près du café du « Bois-Sabot ». Mais un Allemand les attendait au coin de la route... La rafale tua le lieutenant Tisné et un lieutenant polonais, Jaciensky; une balle traversa le bras du lieutenant Skinner. Ils firent volte-face et partirent à travers champs. Soudain, le lieutenant Fleuriot disparut derrière une haie, n'ayant pas vu un profond chemin creux dans lequel il s'as­somma sur des pierres. .Skinner se précipita pour le relever; il semblait atrocement souffrir et dit d'une voix étrange : « Ce n'est rien : les cloches de Cambridge. » Ils s'arrêtèrent un moment. On n'entendait pas d'autres bruits que ceux de la campagne. Le bras de Skinner était bien abîmé et il se fit faire un pansement sommaire. Puis Fleuriot, ayant demandé ses lunettes et sa carabine, les assura qu'il pouvait repartir. Un peu plus loin, épuisé, il retomba. Skinner, avec toute sa science de médecin, l'examina avec soin. Son visage resta impassible mais il craignit un éclatement du foie. Il encouragea son ami, et une fois encore Fleuriot repartit en s'appuyant sur les épaules de deux d'entre eux. Pour s'écrou­ler un peu plus loin, les suppliant : « Allez et laissez-moi. » A la ferme de Beauvais, très proche, le fermier accepta de s'occuper de lui. On l'étendit dans un champ de blé noir et le jeune radio Perrin resta à ses côtés pendant que les autres continuaient vers la ferme de Kerlando près de laquelle se cachaient les blessés. ..."

Laurent Laloup le mardi 23 juin 2009 - Demander un contact

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Jean Perrin

Source : Ils ont rejoint de Gaulle, par Jean Hadey

Laurent Laloup le dimanche 27 avril 2008 - Demander un contact

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