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"... Vingt ans plus tard, au camp de concentration de Gusen, il récitera après la prière du matin, l’Acte d’Offrande de Thérèse de l’Enfant-Jésus. M. Gaston Passagez, qui partagea avec le Père Jacques la même paillasse, témoigna : « La prière de sainte Thérèse, c’est moi qui l’ai apprise au Père Jacques. Il était lui-même sidéré que je puisse savoir toute cette prière par cœur. Je ne la savais pas depuis toujours. Mais j’avais été arrêté en novembre 1941 et incarcéré à Fresnes. En cellule j’ai eu la visite de l’abbé Stock, un prêtre luxembourgeois des Missions Étrangères, qui était aumônier de la prison. C’était un homme admirable auquel de nombreux prisonniers ont gardé une immense reconnaissance. Il m’a donné un exemplaire de l’Histoire d’une Âme de sainte Thérèse. J’aimais beaucoup cette sainte, j’ai lu et relu son livre et j’ai appris par cœur son Acte d’offrande. Cette prière est longue, mais pensez ! en prison ! on a le temps d’apprendre par cœur. Je ne l’ai jamais oubliée et, lorsque le Père Jacques est venu, nous en avons parlé et nous nous sommes mis à la redire, tous les trois, le Père Jacques, notre ami Boussel et moi. Cela aussi était un signe de sainte Thérèse, quoique le Père Jacques ne l’eût pas prévu » (Michel Carrouges, Le Père Jacques : « Au revoir, les enfants », Cerf 1988, p. 267). ..."
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Transports via Trèves partis de Paris en mars et avril 1943 (I.89.) Laurent le mercredi 18 novembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
