Suzanne Olivier épouse Lebon - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Suzanne Olivier épouse Lebon



Naissance : 25 septembre 1922 - Clermont-Ferrand (63)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en janvier 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Delegation générale

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 45 ou 46 ans - 1968 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 450110

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 39301

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Suzanne Olivier épouse Lebon - son Livre ouvert !
 

Suzanne Olivier (Suzette Olivier) (Dominique Olivier)

Née le 25 septembre 1922 - Clermont Ferrand, Puy de Dôme
Décédée en 1968, à l'âge de 46 ans

Parents
x x
Marguerite Comment 1899-1974

Laurent Laloup le jeudi 15 février 2024 - Demander un contact

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Daniel Cordier, son secrétariat, ses radios: Essai critique sur Alias Caracalla
De Pascal Convert

GR 16 P 58676 | BIDAULT épouse BIDAULT ( Odette ) | 1914-11-02 | Saint-Désiré | Allier | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 604811 | YAHIEL ( Simone Dorothée ) | 1917-11-18 | Paris 3 | Seine | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 604808 | YAHIEL ( Georges Raphaël ) | 1914-10-23 | Paris 4 | Seine | FRANCE | FFc DI

Laurent Laloup le lundi 02 novembre 2020 - Demander un contact

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Daniel Cordier, son secrétariat, ses radios: Essai critique sur Alias Caracalla
De Pascal Convert

Laurent Laloup le lundi 13 juillet 2020 - Demander un contact

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Admiration et émotion

Je viens de finir la lecture du livre de Daniel CORDIER Alias CARACALLA
Livre passionnant honnête vrai et sincère sur cette période trouble de l'Histoire
Tout au long du livre, lorsqu'on découvre la vie de ces héros et la réalité des conditions de la Résistance, la vraie, de ces hommes de l'ombre qui ne se connaissaient pour la plupart que par des noms de code, aspirés dans le tourbillon vertigineux d'une action ingrate, habités par la peur dans un milieu hostile où la moindre erreur et les trahisons conduisaient à la mort, on ne peut que ressentir de l'admiration
Parmi ces personnages, plusieurs m'ont marqué. CORDIER et MOULIN bien sûr, CHEVEIGNÉ, et bien d'autres, mais surtout la resplendissante "Suzette" admirablement décrite par CORDIER et aussi Madame MORET ....
J'ai découvert avec précision le mécanisme de certaines trahisons, le panier de crabes de la politique qui avait voté les pleins pouvoirs en 1940 à PETAIN, et qui, la défaite des nazis se profilant, a tout fait pour savonner la planche de Jean MOULIN et de Charles de GAULLE dans le but de s'approprier le gâteau de la victoire, et bien sûr du pouvoir et des postes à la Libération
De cette ambiance se dégage une grande tristesse. Car, à ce que je comprends, le cynisme des crabes de la politique a provoqué des successions de réunions difficiles à sécuriser qui vont entrainer des prises de risques sur le fond inutiles et des arrestations en chaîne. Le seul point positif de cette tragédie, comme dans la peste de CAMUS, c'est de nous faire découvrir des êtres humains insouciants, beaux et valeureux comme Suzette, fleur au fusil intelligente de l'ombre en Marianne de la République, et ces héros de la résistance dont beaucoup sont tombés dans l'honneur
Mon sentiment est ambivalent. Ces morts sont insupportables

Cette période je ne l'ai pas vécue, je suis né en 50, mais je suis fasciné par cette époque tragique qui a mis au jour la beauté de personnalités comme MOULIN, CORDIER, SUZETTE et bien d'autres, beautés qui dépassent l'imagination. Mais elle a aussi étalé la vérité sur les travers immondes de ce qu'on appelle à tort des hommes, alors qu'ils ne sont même pas dignes d'être des animaux nuisibles

Je pense à cette chanson chantée par Anna MARLY "La complainte du partisan"

J'espère que nous n'oublierons jamais ce qu'ont accompli ces héros et qu'ils ne finiront jamais dans l'ombre

Toute mon admiration et affection à "SUZETTE"
Patrick

SANDIGLIANO Patrick le lundi 29 juillet 2019 - Demander un contact

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je suis la fille de Suzanne Olivier et à ce titre je peux vous donner quelques renseignements :
date de libération :juin 45 à Ravenzbruck
cordialement

Landowski Lebon Isabelle le mercredi 20 novembre 2013 - Demander un contact

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Une grande dame.

Je lis le livre de Daniel Cordier et trouver la photo de celle qu'il appelle Suzette Moret dans le livre me bouleverse.
Merci à Messieurs Desbois et Ghémard.
Où pourrais-je trouver des éléments biographiques sur Suzette Moret?
Gérard Brault et François Briant mériteraient de figurer sur Wikipedia comme Monsieur et Madame Moret.
Meilleures pensées.

Pastel le mardi 26 juillet 2011 - Demander un contact

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Envoyée par Serge Desbois



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Jacques Ghémard le jeudi 19 mai 2011 - Demander un contact

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de Serge Desbois 

Photographie trouvée dans "Jean Moulin" de Henri Calef

Jacques Ghémard le vendredi 18 septembre 2009 - Demander un contact

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Réponse :

Nom MORET / COMMENT
Prénom Marguerite
Sexe F
Date de naissance 22/07/1899
Lieu de naissance Châtenay-Malabry (75)
Nationalité F
Date de déportation 15.09.1944
Parcours complet Fbg,Sto
Situation Rentrés de déportation
Date de libération ou de décès 29.04.1945
Lieu de libération ou de décès Stockach
Observations —


Suzanne Olivier

" Le Commandant GASTALDO qui a sur lui de faux papiers au nom de GARIN, professeur, vient au rendez-vous prévu. Il descend du métro à la station "Trocadéro" et suit à pied, vers "la Pompe", la portion de l' Avenue Henri Martin devenue actuellement l'Avenue Georges Mandel. A mi-chemin il rencontre Jean-Louis THEOBALD, qui muni de faux papiers au nom de Jean-Jacques TERRIER doit rester à la disposition du Général en tant qu'aide de camp. Ils cheminent donc ensemble, et presqu'arrivés à la station "Rue de la Pompe", vers 9h, 45, ils voient venir vers eux le Colonel Sauveboeuf, facilement reconnaissable par sa forte taille, qui l'aborde et lui demande si le Général sera présent à la réunion. Le Colonel s'éloigne en direction de la Mairie du 16°. Quelques mètres plus loin, GASTALDO et THEOBALD aperçoivent cinq ou six hommes accoudés à la rampe de la station de métro qui surveillent la sortie. Ils traversent alors et vont s'asseoir sur un banc de pierre au niveau du 65 de l'Avenue Henri Martin. Voulant quitter ce quartier jugé dangereux, c'est en traversant la rue de La Pompe, qu'ils sont arrêtés quelques instants plus tard (149).

KRAMER, en effet, après avoir laissé le Général au poste de garde de la rue des Saussaies, repart accompagné de son collègue le Capitaine SCHMITT, chacun muni de ses agents, et de deux hommes du S.D. Toutes les issues du carrefour sont surveillées ainsi que la bouche de métro. Ce sont MOOG et SAUMANDE qui arrêtent GASTALDO et THEOBALD, lesquels emmenés vers une voiture sont pris en charge par les agents du S.D. et conduits rue des Saussaies (150).

Une dernière arrestation parisienne eut lieu le Vendredi 11. Suzanne OLIVIER est secrétaire de Max depuis longtemps. Elle fait partie de ceux que, tel THEOBALD, Max a envoyés à Paris afin d'y implanter la délégation dans un avenir qu'il espère proche. Suzanne OLIVIER apprend le 11 au matin, par Hughes LIMONTI, l'arrestation du Général, de GASTALDO, de THEOBALD. Sachant que ce dernier a laissé documents et objets compromettants dans son appartement de la rue Tocqueville, elle veut s'y rendre avant l'arrivée des Allemands.
Mais quand, à 14 heures, elle sort du métro Villiers, elle est arrêtée par des agents du S.D., qui possédent sa photo prise sur Terrier. Parmi ces membres de la Gestapo se trouve un certain ORLOF, norvégien (151).
Par contre MOOG et MULTON n'y sont pas. Ils sont retournés à Lyon. Elle est immédiatement emmenée 84 Avenue Foch.

149 Dépositions du Colonel Gastaldo des 3 et 21 Juin 48: 2°procès Hardy.(Cote 68)

150 Déposition de J.L.Théobald du 18.03.48: Second Procès Hardy. et celle du Colonel Gastaldo:(note 149)

151 Déposition de Madame LEBON-OLIVIER du 7.07.48 à l'instruction du second procès Hardy. "

charles.delestraint.free.fr 

laurent le dimanche 09 août 2009 - Demander un contact

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Dans "Alias Caracalla" de Daniel Cordier

Page 326 et 327, Cordier et Briant  arrivent à Lyon, rue de Philippeville, le 29 juillet 1942.

" Au numéro 7, nous sonnons à une porte encastrée dans un mur délabré. Une très belle jeune fille au regard ardent nous ouvre: «J'espère que vous avez fait bon voyage et que vous n'êtes pas trop fatigués pour commencer vos vacances.
- Merci, oui, euh non... C'est juste qu'il fait un peu chaud. »
Nous montons quelques marches et entrons dans l'appartement. Elle ferme la porte, se retourne vers nous et met un doigt sur ses lèvres. Nous la suivons au salon, qu'une grande table au milieu transforme en salle à manger.
Un lit à deux places occupe l'alcôve. Les boiseries anciennes sont peintes en gris, et un Mirus masque le rideau de la cheminée. Deux hautes fenêtres s'ouvrent sur un petit jardin en contrebas, dont un figuier centenaire bouche en partie la vue. La jeune fille nous explique à voix basse que la propriétaire habite l'appartement du dessous et que des locataires occupent l'autre côté du palier: « Dans la cage d'escalier, on entend tout. »
À cet instant entre une dame de grande allure: «J'ai demandé à ma fille de vous accueillir comme si vous étiez des camarades. C'est plus naturel. » Elle nous désigne le lit: « Voici le lit de ma fille. Vous dormirez ici tous les deux. Suzette couchera dans la cuisine, où nous avons mis un matelas. »
Saisit-elle mon regard errant sur le mobilier hétéroclite et les rideaux défraîchis ? « Nous sommes des réfugiés parisiens. Mon mari dirige le service étranger de la Société générale. Depuis l'armistice, nous sommes installés ici parce que la banque s'est repliée à Lyon. Il est très difficile de s'y loger. » En dépit de ce cadre modeste, l'accueil de ces deux femmes rayonne d'une douceur familiale. J'ai l'impression de rentrer à la maison.
Dans ce logis provisoire, nous devons, selon le règlement, camoufler aux regards de tous postes et revolvers. Nous demandons la permission d'effectuer le démontage du manteau de la cheminée. Ce travail nous permet de faire la connaissance de M. Moret, notré hôte. Petit homme au regard déformé par de grosses lunettes, il nous révèle ses dons de bricoleur.
Je cache provisoirement les instructions et l'argent destinés à, *Rex derrière des livres rangés en haut d'une bibliothèque murale. Je suis bien conscient de l'inefficacité de ce camouflage en cas de perquisition, mais je m'efforce de me conformer aux consignes du BCRA.
L'appartement n'est pas dénué de ressources pour des clandestins. Nos hôtes nous montrent un escalier descendant directement au jardin, au fond duquel une porte ouvre sur une impasse inaccessible à partir de la rue Philippeville. On ne saurait trouver mieux pour s'évader.
Mme Moret nous prie d'accepter de dîner avec sa famille. C'est une aubaine, car nous aurions été en peine de trouver un restaurant dans ce quartier inconnu. En outre, nous n'aurions pas su utiliser nos tickets d'alimentation, suscitant peut-être la méfiance des serveurs ou des clients.
Les Moret ont la nostalgie de Paris et de leur vaste appartement, boulevard Malesherbes, qu'ils évoquent à tout propos. Suzette, leur fille, suit des cours de décoration. De temps à autre, elle fait allusion à des camarades parisiens qu'elle a retrouvés à Lyon, et avec lesquels elle sort ou organise des surprises-parties. Je constate que depuis mon départ, en 1940, la vie des jeunes de mon âge n'a guère changé. Tandis qu'elle parle avec animation de son existence, j'observe ses traits réguliers, empreints d'une séduction qu'avive un regard décidé. Grande, au corps harmonieux, à l'image de sa mère, elle ne paraît pas avoir plus de vingt ans.
Après dîner, nos hôtes se retirent, et nous nous couchons rapidement. En dépit de la gêne que nous éprouvons d'avoir chassé la belle Suzette de son lit, nous nous endormons avant même de nous souhaiter bonne nuit. "

Jacques Ghémard le jeudi 18 juin 2009 - Demander un contact

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Suzette !

Livre Mémorial → Les départs en avril 1944 (I.207.)

Nom : OLIVIER dite LEBON Dominique
Prénom : Suzanne
Sexe :
Date de naissance : 25.09.1922
Lieu de naissance : Clermont-Ferrand (63)
Nationalité : F
Date de déportation : 19.04.1944
Parcours complet : Lbn,Ra
Situation : Rentrés de déportation
Date de libération : ?
Lieu de libération : ?
Observations : "NN"

Jacques Ghémardj le mardi 16 juin 2009 - Demander un contact

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" À Paris, la Délégation n'est pas encore installée. Pas de secrétariat, ni de service de courrier, pas de radio. Daniel Cordier emmène MADO - Laure Diebolt - sa secrétaire, les courriers Léopold Van Dievortt, Suzette Olivier. FERNAND, un radio de marine recruté en France et que j'ai formé à nos méthodes, va avec eux et emporte un poste émetteur et le plan d'émission TAMAR."

Laurent Laloup le dimanche 12 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 15 février 2024

 

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