Véra Victoria Makaroff épouse Obolensky - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Véra Victoria Makaroff épouse Obolensky



Naissance : 24 juin 1911 - Bakou, Russie

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Hector

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 33 ans - 4 aout 1944 - prison de Plötzensee, Berlin

Morte pour la France

Epouse de Nicolas Obolensky 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 386012

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 39186


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admiration

elle mérite l'admiration des français pour son courage à la mesure de ses sentiments généreux

FRELIN le mardi 09 mai 2023 - Demander un contact

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" Né en 1909, fils de l'industriel Henri Simon élu député du Tarn en 1910, ministre des Colonies du 16 novembre 1917 au 18 janvier 1920, et qui décéda en 1926 lors d'une séance au Palais-Bourbon, Jacques-Henri fait des études de droit. Ayant prêté son serment d'avo­cat en 1929, il devient en 1934 avocat au conseil d'Etat.

Elu en 1936 à Paris conseiller d'arrondissement, il est mobilisé en 1939 sur le Front des Alpes. Démo­bilisé à l'été 1940, Il gagne le Tarn avant de revenir en novembre à Paris où il reprend son activité d'avocat.

Hostile au régime pétainiste et à sa politique de collaboration avec les occupants nazis, il entre en contact en février 1941 avec Jacques Arthuys, Maxime Blocq-Mascart et le colonel Touny, qui ont créé l'OCM, dont il va être chargé des relations extérieures du Bureau civil ; en même temps qu'il travaille sur les projets de réforme constitutionnelle à la Libé­ration. Il aura pour secrétaire Véra Makarov, la prin­cesse Obolenski («Vicky»),

En mars 1943, Il se rend à Londres par bateau de­puis la Bretagne pour y exposer l'action de i'O.C.M., les projets de réforme constitutionnelle, et faire part de l'hostilité des mouvements de zone Nord à l'inclu­sion des partis politiques dans un organisme central de la Résistance. A Londres, où il rencontre Jean Moulin, Claude Séreulies et Jacques Bingen, il noue des contacts entre l'OCM et le BCRA.

De retour en France, il entre en avril 1943 au comité directeur de l'OCM, qu'il représentera à la réunion constitutive du CNR le 27 mai 1943. Fin mai, il échappe de peu à l'arrestation et doit quitter son appartement.

Par l'Espagne, où il sera interné six semaines au dur camp de Miranda del Ebro, Jacques-Henri Simon rejoint Alger pour y participer à la création en octo­bre 1943 de l'Assemblée Consultative Provisoire (ACP). Il adresse deux mémoires au général de Gaulle, défendant notamment la nécessité d'un régime pré­sidentiel.

De retour en France en décembre 1943, hébergé par un chirurgien-plasticien, le Dr Richier, il est arrêté avec lui le 5 avril 1944. Torturé rue des Saussaies et avenue Foch, il est déporté en Allemagne où il meurt le 18 Juin 1944.

Jacques-Henri Simon est titulaire de la croix de Che­valier de la Légion d'honneur, de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance avec rosette. Une salle du Conseil d'Etat porte son nom."

Jacques Ghémard le mercredi 30 octobre 2019 - Demander un contact

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Vera Obolensky, l'héroine de mon enfance

Vera, que j'aurais aimé connaître, fut très vivante dans la mémoire de ma famille. Elle fut l'épouse de mon grand-oncle Nicolas Obolensky, cousin issu de germain de mon grand-père Nicolas Dadeshkeliani. (dont je suis l'homonyme) Ils étaient apparentès par leurs mères nées Dadiani. Le père de Vera, Apollon Makarov était d'origine géorgienne, le père de ce dernier avait russifié son nom, qui à l'origine était Makarashvili.
Oncle Nicolas, ainsi que j'appelais le Père Nicolas et que je vis très régulièrement les dix dernières années de sa vie, ne me parla que deux fois de Vera. J'en retiens deux choses. Qu'il regrettait de n'avoir pas pu la protéger. De n'être pas mort lui-même en Allemagne, car, prisonnier, il m'expliqua qu'il survécut dans l'espoir de la retrouver vivante. Ce ne fut qu'à son retour à Paris qu'il apprit les terribles circonstances de sa mort. Vera, condamnée à mort en France, avait été envoyée en Allemagne. Oncle Nicolas avait alors pensé qu'elle avait été internée comme lui dans un camp. Elle fut décapitée en Allemagne parce que les Nazis avaient peur que l'opinion publique française ne réprouve l'exécution d'une femme. C'est pour cela qu'il décida alors de servir Dieu et qu'il devint prêtre. I
In memoriam avec tendresse pour ces deux êtres exceptionnels. Nicolas Dadeshkeliani.

Nicolas Dadeshkeliani le mardi 14 mai 2019 - Demander un contact

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Témoignage de Sophia Nossovitch, recueilli par Arthur Calmette 31 janvier 1958

LES DÉPARTS EN JUIN 1944 (I.236.)
NOSSOVITCH Sophie F 25/02/1898 Pétrograd (R) F 18.06.1944 Ber,Lbk,Cot,Ra,Ma R * 24.04.1945 Mauthausen "* Libérée par la Croix-Rouge ; ""NN"""

Traduction google  " À l'âge de dix-sept ans, peu après les événements décrits dans ce fragment, Sofka Nossovitch est devenue infirmière dans l'armée blanche et a mal pris sa retraite. est venue, après un an à Belgrade, avec sa famille à Paris, où elle a mené l’existence d’une émigrée ordinaire, difficile et laborieuse. En 1940, elle participa à la résistance française et fut trahie avec son groupe. à Berlin condamné à mort, au dernier moment de la prison de Berlin à Ravensbrück transporté. Au sanatorium des ex-résistants où elle se remet pour le moment d'une grave maladie, elle a commencé à écrire des souvenirs de «compagnie» sans prétention littéraire. Pour son environnement russe à Paris, cet environnement classique d'anciens généraux-chauffeurs de taxi (qui avaient alors ces deux côtés admirables: on pouvait parler de "choses de l'esprit" après une journée fatigante jusqu'à tard dans la nuit et on ne se plaignait jamais contre des étrangers plus heureux), elle était très critique à propos de la proximité et du conservatisme. Elle-même vivait et vivait dans le monde de la pensée française, mais avec un besoin passionné d’honnêteté et une intelligence qui cherche avant tout l’humain, ce qui signifie également qu’elle sait parler des gens avec tant de profondeur. accepter toutes les faiblesses humaines, mais avec un instinct agité, presque tragique, pour ce qui est authentique et ce qui est faux. (Note d'Elisabeth de Roos)."

"... Arrêtée le 16 décembre 1943 par l’équipe de Rudi Von Merod travaillant pour la Gestapo, chez son amie russe Sofka Nossovitch, résistante de l’OCM, rue Saint-Florentin. ..."

Chronique de la Résistance (nouvelle édition)
De Alain GUÉRIN

Laurent Laloup le dimanche 09 décembre 2018 - Demander un contact

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A ma tante que la guerre a tuée, à notre chère Vicky trop tôt disparue, à mon père orphelin

tolstoï olivier le samedi 07 octobre 2017 - Demander un contact

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Tombe de la princesse Vera Apollonovna Obolenskaïa

Merci pour votre sacrifice



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Michelet Patrick le mardi 02 février 2016 - Demander un contact

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à Vera

dans nos coeurs à tout jamais ...

martin le lundi 16 juin 2014 - Demander un contact

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Magnifique Héroïne

Magnifique héroïne qui s'est sacrifiée pour notre pays, ses principes et sa foi. Tu fais partie de celles que nous ne pourrons jamais oublier. Gloire à toi !!!!

Charles Benetti le samedi 17 décembre 2011 - Demander un contact

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bravo pour cet humanisme absolu les mots sont trop petits pour ce courage. merci d'avior combattu pour la démocratie la liberté et toutes ces choses! une telle foi en la bonté est bouleversante. merci au nom de tous les bénéficiaires de vos actions... même si nous ne sommes pas à la hauteur, votre force nous maintient sur la bonne voie. vous êtes exceptionnelle! votre sacrifice n'est pas perdu, il a contribué à forger le "politiquement correct" de notre société sclérosée. paix à votre âme.

pauline vaccaro le mardi 16 octobre 2007 - Demander un contact

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Vera Obolensky

www.mere-marie.com/ 

Laurent Laloup le lundi 17 septembre 2007 - Demander un contact

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La comtesse Vera Obolensky, arrêtée en 1943

www.memoire-net.org 

"Je suis née russe, j'ai passé toute ma vie en France, je ne veux trahir ni ma patrie, ni celle qui m'a donné asile. Je suis chrétienne et croyante, c'est pourquoi je ne peux pas être antisémite..." déclare la comtesse Vera Obolensky lors de son interrogatoire à la gestapo. Elle a été décapitée à Berlin en 1944
La princesse Volkonski s'est illustrée comme infirmière bénévole dans les maquis de Dordogne. "

Laurent Laloup le lundi 17 septembre 2007 - Demander un contact

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" Les autres purent se libérer d’une attirance pour la théorie fasciste, après avoir apprécié le danger du fascisme et, surtout, du nazisme allemand. Ils complétèrent les rangs des « défensistes » désirant la victoire de l’Union Soviétique (La liberté de la patrie avant tout !). Même avant l’agression contre l’URSS, les immigrés russes entrèrent dans la Résistance française, ainsi de Anatole Léwitski et de Boris Vildé, fondateurs du réseau du Musée de l’Homme et la princesse Véra Obolensky, épouse du prince et lieutenant des Forces Françaises Intérieures. Certains s’engagèrent dans les Forces Françaises Libres comme le prince Nicolas Wyrouboff  , le prince Dimitri Amilakvari  ou Zinovi Pechkoff  . D’autres créèrent les réseaux clandestins, comme par exemple le « Comité Secret », le « Groupe de Dourdan » ou l’« Union des Patriotes Russes ». "

www.lemensuel.net 

Laurent Laloup le lundi 17 septembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 09 mai 2023

 

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