Francis Gilbert Naves - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Francis Gilbert Naves



Naissance : 19 décembre 1926 - Montpellier (34)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juin 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Brutus

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 440913

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 38219

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" Le groupe d'élèves qui a travaillé pour l'exposition écoute attentivement le discours de leur camarade Gabriel Bendayan. A droite Monsieur Francis NAVES."

Laurent Laloup le samedi 06 octobre 2007 - Demander un contact

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Le résistant nommé Naves dont il est question dans le témoignage ci-dessous est Raymond Naves 

Son fils Francis, était également résistant :

" RESISTANTS A 16 ANS

En automne 1940, fruit d’un bel élan patriotique à Toulouse, fleurissaient des portraits du Maréchal Pétain, sur fond tricolore, agrémentés de l’inscription « Révolution Nationale ». Mais il se trouvait quelques jeunes, dont Francis Naves, pour oser lacérer ces affiches et se révolter contre le défaitisme ambiant. Elèves de 3ème au lycée de garçons, (Fermat actuel, voir photo) ils avaient fondé en juillet 1940 un groupe prénommé « Ligue de la Liberté » qui se réunissait dans les caves du 3 rue Maletache.
Le conformisme s’était imposé comme une chape de plomb au lycée. La plupart des élèves arboraient à leur veston une rutilante francisque tricolore au manche constellé d’étoiles. Nombre d’entre eux effectuaient fièrement le garde à vous matinal lorsque le proviseur, Mr Pinard, faisait « hisser les couleurs ».
Les professeurs suivaient le mouvement car le courage ne les étouffait pas. L’un d’entre eux, professeur d’histoire – géographie, ponctuait chacune de ses leçons d’une sentence au goût maréchaliste du genre : « La terre, elle, ne ment pas ».
Rapidement, des regroupements se formèrent d’une classe à l’autre selon les affinités et de véritables batailles rangées éclatèrent entre pétainistes et jeunes résistants.
Fin 41, début 42, quelques élèves dont les pères étaient déjà engagés dans la Résistance constituèrent une association clandestine ; le GIF (Groupe Insurrectionnel Français), composé de quatre équipes volantes de trois membres. Réunis au 3 rue Maletache ou chez Bruno Trentin, ils établissaient des plans d’insurrection dont le plus poussé était de se barricader dans le marché des Carmes, forteresse de métal et de résister ainsi à tous les assauts. Ils polycopiaient aussi des tracts qu’ils distribuaient.
Un dimanche matin, à Lardenne, le GIF s’attaqua à un groupe de francistes en bottes et chemises bleues qui vendaient leur feuille. Les francistes (leader Marcel Bucard) battirent rapidement en retraite, laissant sur le champ de bataille déserté tout un stock de journaux dont les membres du GIF firent un feu de joie pour célébrer leur victoire.

VICTIMES DE LA REPRESSION

Le succès aidant, les jeunes lycéens devinrent fatalement imprudents. Après l’entrée des Allemands à Toulouse en novembre 42, ils intensifièrent leurs actions. Dans la nuit du 10 décembre 42, suivant les consignes de la radio de Londres, ils étaient quelques jeunes à inscrire dans la rue des Arts la date 1918 qui devait atteindre le moral de l’occupant ainsi que des « V » et des croix de Lorraine. Quand soudain, vers 23 heures, une meute de policiers les encercla et les arrêta. Les jeunes hommes furent conduits dans les locaux de la police rue du Rempart Saint-Etienne où ils furent « passés à tabac » par le commissaire qui obtint, plus tard, on ne sait par quel miracle, la médaille de la Résistance.
On trouva sur eux des carnets d’adresses contenant la liste de presque tous les membres du GIF qui se retrouvèrent le lendemain à la prison Saint-Michel. Malgré les sévices moraux et physiques, aucun d’entre eux ne donna les noms des jeunes hommes encore en liberté, leur permettant d’échapper ainsi à la répression. D’après les rapports de l’époque, les tracts étaient « communistes », les inscriptions « gaullistes » et tout ce « dérèglement » était le « fruit des conseils lamentables de la radio étrangère ». Huit membres comparurent devant le tribunal des enfants du 3 au 21 décembre pour le chef d’accusation d’atteint à la sûreté de l’Etat Français. Graphisme réalisé par les élèves du Lycée Raymond Naves

Ils furent acquittés par le président de tribunal car « ayant agi sans discernement » et purent rentrer chez eux. Le procureur fit appel à minima, ce qui leur valait d’être condamnés le 15 janvier 1943 par la chambre correctionnelle de la Cour d’Appel à une peine de prison ferme qui allait de 4 à 8 jours et à une forte amende pour « publication de nature à porter atteinte au moral des populations, manifestations et activités anti-gouvernementales ».
Sitôt qu’il eût vent de l’arrestation de ses élèves, le proviseur Pinard, du lycée de garçons, s’empressa de les mettre à la porte et, un an plus tard, Francis Naves devait être à nouveau renvoyé du lycée de Montauban, où il avait cherché à poursuivre ses études, par le proviseur Poussière, de fortes tendances gouvernementalistes. Les élèves des grandes classes défilèrent alors à travers la ville, le portant sur leurs épaules jusqu’à la gare.
Les membres du GIF continuèrent leurs actions dans la résistance, parfois au détriment de leurs études, menant une dure lutte souvent marquée par la perte d’un proche.

Leur action fut reconnue à la Libération (voir discours ci-contre le discours du nouveau proviseur du Lycée de garçons)."

pedagogie.ac-toulouse.fr 

Laurent Laloup le samedi 06 octobre 2007 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 440916 | NAVES ( Raymond ) | 1902-03-18 | Paris 7 | Seine | FRANCE | FFc DIR


" Chrétien André; fut arrêté et avec lui de nombreux autres inconnus de moi, comme Dauriac, le Professeur Naves, Patez, Brès, Leroy, Thurriez, Rochette, Davies, Rivat et sa femme Thérèse, Ollivier, Sudreau. Certains furent fusillés et les autres déportés. Paul Chrétien et Chopin disparurent à ce moment-là mais furent retrouvés à la Libération et jugés : Chopin fut condamné à mort et Paul Chrétien à la prison.

A la fin de cette semaine qui suit l'arrestation de Chrétien et de sa femme Malou, je rencontre en ville Chopin qui dans un premier temps fait mine de ne pas me reconnaître (sans doute s'étonnait-il de me voir toujours en liberté et s'attendent-ils à ce que je l'exécute, pensant que j'étais au courant de sa dénonciation collective)."

war.megabaze.com 

Laurent Laloup le samedi 06 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 06 octobre 2007

 

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