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Alain Lucien Montarras

Alain Lucien Montarras - son Livre ouvert !
 

Mon père, Alexis François Paul Montarras, prénom d'usage, Paul, a servi dans la 2e DFL puis 2e DB de mai 1943 à Mai 1945. il appartenait à la compagnie d'accompagnement, CA3 du RMT et plus précisément à la section obusier de cette compagnie. Cette compagnie était commandée par le lieutenant Ettori dont mon père était l'adjoint comme sous lieutenant. ils ont combattu de la Tripolitaine jusqu'à Berchtesgaden en passant par la Tunisie, le Maroc puis le regroupement en Angleterre à Pocklington avant de débarquer avec toute la 2e DB en Normandie. Suivront la libération de Paris, puis Strasbourg. C'est à la bataille de Grussenheim, à proximité de Colmar que le lieutenant Ettori sera tué, mon père prendra alors le commandement de la section. Il obtiendra ensuite le grade de lieutenant. Le half track de commandement était nommé Milady, puis Milady II après sa destruction et la mort du lieutenant Ettori à Grussenheim. Les obusiers étaient nommés Athos, Porthos et Aramis.
Mon père était l'ainé de deux frères jumeaux, Alain et Robert, nés en 1921, aussi à Tunis. Robert et Alain rejoindront la 1e DFL en mai 1943 et participeront aussi à toutes la campagne jusqu'à la capitulation de l'Allemagne. Les trois frères se retrouveront en Alsace quand la 1e armée de De Lattre et la 2e DB de Leclerc se rencontreront, pas forcément pour le plus grand bonheur de Leclerc si j'en crois les historiens.

Didier Montarras le lundi 27 juillet 2020 - Demander un contact

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DST: Police secrète de Roger Faligot et Pascal Krop

" Pourtant, les résistants authentiques sont bien repré­sentés à la direction de la DST. Sa garde rapprochée de la lre DFL : Stanislas Mangin, les frères jumeaux Alain et Robert Montarras (Dupont et Dupond de la DST), les frères Xoual, Guy et Robert, Georges Descroizettes, André Guenon ou encore le Lyonnais Louis Niquet, libéré en avril 1945 des mines de sel de Leau-Plommitz en Saxe."

laurent le dimanche 09 août 2009 - Demander un contact

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Revue de la Fondation de la France Libre - Mars 2009

" Alain Montarras nous a quittés le 28 décembre dernier. A l'instar de son frère aîné, futur officier dans la 2e DB, le jeune étudiant d'Alger choisit, comme son frère jumeau Robert, de s'engager dans les Forces françaises libres, où il servira au 1er RA comme maréchal des logis chef, sous les ordres du capitaine « Wybot », où son courageux comportement lui vaudra l'attribution de la Croix de guerre et la médaille militaire. Démobilisé, il devient le chef de cabinet de Roger Wybot, nommé directeur de la Surveillance du Territoire, et assurera si bien cette fonction qu'il en deviendra le sous-directeur après le départ de Roger Wybot. Il sera alors chargé en juillet 1979 de la direction des voyages offi­ciels «en juillet 1971, Voyages Officiels et de la protection des Hautes Personnalités»poste où il donnera la mesure de ses qualités dans cette tâche aux exigences multiples"

Laurent Laloup le mardi 07 avril 2009 - Demander un contact

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ROGER WYBOT ET LA BATAILLE POUR LA DST

" Renouant avec mes idées sur l'artillerie, qui avaient reçu un com­mencement d'application au Trou d'Enfer et au fort de Châtillon, j'organise la 6e batterie selon mes conceptions. Le petit groupe qui s'était soudé autour de moi dans la Résistance et à Londres, avec Mangin, Collin, Descroizettes, vient me rejoindre à la lre division de la France libre. Sur place, je trouverai l'un de mes futurs adjoints à la Surveillance du Territoire, Alain Montarras, et aussi Guy Xoual, qui deviendra sous-directeur de la D.S.T. Maintenant que je repense, avec le recul du temps, à cette concentration d'hommes qui feront parler d'eux plus tard, la lre D.F.L. m'apparaît comme un embryon du futur contre-espionnage français."

Laurent Laloup le lundi 02 mars 2009 - Demander un contact

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Alain Montarras , après-guerre :

"...A l'instar du FBI américain, Roger Wybot demandera même que certains de ses commissaires soient postés à l'étranger dans les ambassades. En vain. Outre son service central de Recherche, la DST se dote d'une Direction de manipulation et d'un système d'écoutes, la Police des communications radioélectriques (PCR). Vingt brigades balisent le territoire national, puis l'Afrique du Nord. A Paris, rue des Saussaies, Roger Wybot,  secondé par Stanislas Mangin  et Alain Montarras, chapeaute le service de manipulation (E 2, d'où le pseudonyme de son chef, « Monsieur Aideux »), la documentation, les services opéra­tionnels et le centre d'écoutes radiogoniométriques. A l'échelon régional, on retrouve dans neuf secteurs, répartis en brigades, ces mêmes sections.
..."

Source : "LA PISCINE" de Roger FALIGOT et Pascal KRO

Laurent Laloup le mercredi 20 février 2008 - Demander un contact

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