Jean Gabriel Meyer - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Gabriel Meyer



Naissance : 18 janvier 1923 - Strasbourg (67)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : novembre 1942

Engagement dans la France Libre : Londres en juin 1943

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / chars

3e puis 2e escadron du 12e RCA, 13e Médical

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 93 ans - 28 octobre 2016 - Strasbourg

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 415304

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 36004


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Jean Gabriel Meyer - son Livre ouvert !
 

Jean Meyer article des Dernières Nouvelles d'Alsace

Jean Meyer naît le 18 janvier 1923 à Strasbourg. À 16 ans, en 1939, il est évacué vers le sud-ouest de la France avec sa famille. C’est à Limoges que le jeune homme poursuit ses études. Dès 1942, il décide de rejoindre la France Libre. Il franchit les Pyrénées le 24 novembre, est arrêté puis emprisonné en Espagne.

Le 2 juin 1943, à la faveur d’un échange avec l’Angleterre, un bateau espagnol débarque des prisonniers de toutes origines à Glasgow, en Écosse. Jean Meyer est parmi eux. Il a entendu les paroles du général de Gaulle, qui, en route vers Alger, avait fait un passage à bord du navire espagnol, galvanisant les Français.

Entendu par les services secrets, Jean Meyer passe le test : c’est un patriote, il intègre l’école militaire d’infanterie. Engagé dans les Forces françaises libres, il est muté à l’école militaire des cadets de la France combattante. Il sort parmi les meilleurs et est affecté à la 2e DB. Il débarque en Normandie le 2 août 1944, à la tête d’un peloton de chars Sherman M4, se bat dans le bocage normand, dans la poche de Falaise puis est de ceux qui libèrent Paris. Le 23 août, le lieutenant Meyer fait une fois encore acte de bravoure, réduisant au silence un canon ennemi.

En septembre, après avoir connu la liesse parisienne, Jean Meyer est en route vers la Lorraine. Il participe avec la 2e DB aux combats de Dompaire. Il y est blessé de plusieurs éclats d’obus, puis hospitalisé. Il ne reviendra au combat que le 21 novembre, au col de Dabo. Le 22 novembre, son unité débouche à Otterswiller puis rentre dans Strasbourg par Souffelweyersheim, Hoenheim, Bischheim… À Schiltigheim, Jean Meyer achète le journal, puis il fonce vers la place de Haguenau, l’avenue des Vosges, où il passe devant sa maison natale…

Strasbourg libérée, l’officier reprend la médecine puis se spécialise en orthopédie.

En 1952, il est chef de clinique aux hospices civils de Strasbourg et en 1968 attaché d’orthopédie à la clinique chirurgicale infantile. Il prend sa retraite en 1997.

En 2008, en tant que président des anciens de la France Libre du Bas-Rhin, il s’insurge contre « l’oubli » dont ceux qui ont choisi de Gaulle seraient les victimes, effacés qu’ils seraient par les malgré-nous, incorporés de force et anciens de Tambow.

Jean Meyer habitait à la Robertsau, à Strasbourg, il a raconté son épopée dans les DNA à l’occasion du 70e anniversaire de la Libération (journal du 16 novembre 2014).

roumeguere le vendredi 25 novembre 2016 - Demander un contact

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Biographie du docteur Jean Gabriel Meyer (1923-2016)

Jean Meyer était à Limoges en 1942 comme étudiant en médecine. Quand la zone libre est envahie, il croise une colonne allemande dans une rue.
« Ça m’a fait un tel effet ! Je me suis dit : je fous le camp ! »
Il part vers l’Espagne et franchit les Pyrénées le 24 novembre 1942. Il est pris par la Guardia civile avant d’être interné, puis échangé, comme les autres prisonniers, avec les Américains par Franco contre un bateau de blé. Il part vers Gibraltar. Il débarque à Glasgow le 2 juin suivant pour s'engager pour la durée de la guerre dans les F.F.L. le 18, troisième anniversaire de l'Appel. Il intègre alors l'École de Ribbesford dont il sort classé 6° sur 136 avec le galon d'aspirant.
Il rejoint la 2° D.B. (12° R.C.A.) le 20 juin 1944 et prend part à la reconquête du territoire national. Le 13 septembre, il se fait remarquer dans les Vosges lors d'un combat ayant opposé un groupe d'A.M. qu'il commandait à des chars lourds allemands, en neutralisant des armes antichars malgré une blessure sérieuse par éclats d'obus à la jambe gauche et au bras droit. Il est cité à l'ordre de la brigade.
Évacué, il rejoindra son régiment deux mois plus tard mais finira la guerre dans des unités sanitaires. Après la guerre, il reprend sa médecine et devient chirurgien orthopédiste.
Il restera très longtemps fidèle à l'armée car devenu médecin capitaine de réserve, il ne sera dégagé des cadres qu'en 1980.

Général (C.R.) Bertrand Pâris le mardi 08 novembre 2016 - Demander un contact

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Réponse :

Je viens de trouver son témoignage ici 
Merci !


deuxième libération

Merci Monsieur Meyer,

Vous avez aidé à libérer la France et quelques années après vous m'avez aidé à remarcher.

Un grand merci

Robert Wasser

Robert Wasser le jeudi 20 novembre 2014 - Demander un contact

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Jean Meyer

La plaque remise au maire Zippert (à gauche) et au président des anciens combattants (au centre) par le président des anciens FFL du Bas-Rhin, Jean Meyer. (Photo DNA)

www.dna.fr 

Laurent le jeudi 04 février 2010 - Demander un contact

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"La solitude des anciens FFL

Les anciens de la France Libre sont aigris : on parlerait trop des Malgré-nous, des Tambow et autres RAD, en oubliant l’engagement de ceux qui ont choisi De Gaulle. Mais si leur président alsacien doit bouder la réception du 18 juin à la mairie de Strasbourg, c’est encore pour un autre motif.
La commémoration de l’appel lancé par De Gaulle le 18 juin 1940 devrait être jour de fête pour les survivants des Forces Françaises Libres (FFL). Poutant, les anciens FFL du Bas-Rhin font un peu la grimace, car ceux qui se considèrent quand même comme des engagés de la première heure s’estiment injustement oubliés. C’est en tout cas l’avis de leur président, le docteur Jean Meyer, 85 ans, un ancien chirurgien orthopédiste strasbourgeois. Le président de l’Amicale des anciens de la France libre du Bas-Rhin le souligne même en l’écrivant noir sur blanc dans l’invitation qu’il vient d’adresser à ses camarades pour la cérémonie du 18 juin à Strasbourg : « Nous ne sommes plus qu’une petite dizaine de survivants de cette épopée et le terrain médiatique est occupé par les Malgré-nous, les incorporés de force, les Tambow , RAD et autres héros ! »

« Si Hitler avait gagné la guerre, les Malgré-nous seraient revenus en héros. Et nous ? » Jean Meyer était à Limoges en 1942 comme étudiant en médecine. Quand la zone libre est envahie, il croise une colonne allemande dans une rue. « Ça m’a fait un tel effet ! Je me suis dit : je fous le camp ! » Jean Meyer part vers l’Espagne, où il est pris par la guardia civile avant d’être interné, puis échangé, comme les autres prisonniers, avec les Américains par Franco contre un bateau de blé. Il part vers Gibraltar. Suite de l’aventure qui le mènera jusqu’à Strasbourg avec la 2e DB. Roland Vinot, d’Andlau, 85 ans, et Victor Boukobza, 84 ans, de Strasbourg, déjeunaient avec leur président ces derniers jours dans un petit village du Piémont, Eichhoffen. Les anciens FFL encore valides se retrouvent ainsi une ou deux fois par an. La démarche des octogénaires est ralentie, mais ils restent droits : « C’est la guerre qui nous a entretenus », sourit Roland Vinot, un Parisien d’origine, engagé dès 1939, qui passera par la taule car « catalogué comme gaulliste », avant de rejoindre la 2e DB à la suite de la campagne de Tunisie. Les anciens des FFL expriment la même rancoeur que le président : « Si Hitler avait gagné la guerre, les Malgré-nous seraient revenus en héros. Et nous ? » Comment expliquer ces états d’âme chez les compagnons de De Gaulle, sinon par « une espèce de jalousie entre ceux qui étaient du bon côté et ceux qui étaient du mauvais côté » ? C’est là en tout cas l’expression du général Bailliard, 84 ans, le président de l’ADEIF (Association des évadés et incorporés de force), selon lequel ce phénomène a existé de tout temps. Il est même visible entre ceux qui étaient du même côté, ajoute-t-il.

« Est-ce qu’aujourd’hui, s’il le fallait, le même patriotisme se manifesterait ? » L’autre réponse viendrait aussi du faible effectif des anciens FFL, beaucoup moins nombreux au départ que les incorporés de force dont il reste encore 3 à 4 000 survivants dans le Bas-Rhin. Forcément, on les voit davantage, laisse entendre le général. Quant aux anciens de la France Libre, le temps n’est plus à raconter le parcours personnel. Au soir d’une existence marquée par la forte expérience de la guerre, ils en sont plutôt à l’heure du message à transmettre, notamment aux jeunes. C’est là qu’ils s’interrogent. Jean Meyer demande : « Est-ce qu’aujourd’hui, s’il le fallait, le même patriotisme se manifesterait ? » La réponse semble contenue dans le ton de la question. Pas de quoi redonner le sourire aux libérateurs de la France. On n’est plus étonné que le président Meyer annonce qu’il ne se rendra pas à la réception à la mairie de Strasbourg le 18 juin. Mais là, l’explication est carrément politique, comme l’explique le président des FFL : « Comment voulez-vous que j’aille à une réception organisée par des socialistes. Ce sont les socialistes qui ont contribué à la défaite de De Gaulle au référendum de 1969 ! » Il a décidément la rancune tenace, le président Meyer.

Claude Robinet

Édition du Sam 14 juin 2008"

schlomoh.blog.lemonde.fr 

De gauche à droite, Victor Boukobza, Jean Meyer et Roland Vinot : quelques uns des anciens de la France Libre, qui ne sont plus qu’une dizaine dans le Bas-Rhin. (Photo DNA)

Laurent Laloup le vendredi 31 octobre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 25 novembre 2016

 

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