Yves Marie Merceur - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Yves Marie Merceur



Naissance : 3 octobre 1922 - Plourin (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / spahis

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : maréchal des logis

Décès à 22 ans - 7 décembre 1944 - Vesoul (70)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 411405

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 35709ligne 35743

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ZYLBERSZTEJN Claude le jeudi 19 septembre 2019 - Demander un contact

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Extrait de "Jacques Fimbel, épopée d'un Français libre 1939-1945"

D'abord : qu'était la CAC 2 ? Une compagnie lourde antichars. Le "2" correspond au numéro de notre brigade qui comptait 180 hommes à l'effectif et dont le travail essentiel était de détruire les chars ennemis. Pour ce faire, nous étions équipés de canons de 57 ou "six pounders" tirant -comme le nom l'indique- des obus de six livres. Il y avait deux sortes d'obus : des perforants et des explosifs, chacun avec un but bien déterminé.
Dans la CAC 2, en dehors du capitaine Stahl et du lieutenant Paldacci, il y avait quelques figures marquantes.
Il y avait deux autres officiers : le lieutenant Bel et le lieutenant Maura.
Dans les français, parmi les bons copains, il y avait : le sergent Grimm et le sergent Becker, deux alsaciens qui parlaient le dialecte) ; le caporal-chef Jean-Yves Merceur, un breton ; le caporal-chef Wladislas
Androzizine qui, malgré un nom polonais se disait lui-même "le polonais bourguignon" car il était né en Bourgogne. On l'appelait Zizine parce que Androzizine, c'était trop compliqué et trop long, il y avait aussi Jehan Autrey, un bon breton, un excellent copain qui était un peu une distillerie ambulante mais qui était un très brave gars ; Paul Pommier, qui était caporal à la section de commandement et qui s'occupait des écritures et de l'administration de la compagnie ; Alain Riffet, qui était le fils du maire de Bordj-Boireridge en Algérie. Il a d'ailleurs été gravement blessé après. Voilà ce qu'on peut dire en ce qui concerne les français.
Parmi les marocains, il y en a deux que j'ai très bien connu et qui étaient avec moi pratiquement tout le temps : c'était le sergent-chef Ben Moustafa et puis, mon vieux complice de toujours et de tous les instants, l'ineffable Boi-Sidi dont le vrai nom était Mohammed Ben Bouazza dont je citerai l'origine et le curriculum vitae antérieur. Boi-Sidi se chargea pour mon compte de quelques tâches matérielles : lavage et repassage des effets, creusement des trous individuels, etc. Boi-Sidi, ("matricule 3793, chef !") m'appelait chef parce que j'exerçais des fonctions de commandement alors que je n'étais pas officier. Il avait résolu le problème en m'appelant "chef. Comme il n'arrivait pas à prononcer "Fimbel", il m'appelait "Nabeul" du nom du bled où nous stationnions. Quand nous sommes arrivés à Paris, on a parlé de la tour Eiffel, et pour lui, c'était la tour Nabeul.
Boi-Sidi avait une particularité dont il était très fier : c'était que toutes ses dents étaient couronnées d'or. Quand il riait, cela faisait assez curieux !
MA: A quoi cela correspondait-il ? C'était un signe de richesse ?
JF: Oui. Il était très fier de ça. Il disait : "Hein, jouli chef !?!"

Laurent le samedi 12 décembre 2009 - Demander un contact

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Vanites, ou Les Souvenirs De Guerre D'un Jeune Francais Libre de Louis Tritschler

" Ainsi à "Old Dean camp" un jour, ou plutôt un soir, tout le monde est couché, il fait noir et chaud dans notre baraque, dont les deux poêles à charbon sont chauffés à blanc, lorsque notre camarade Merceur, au visage poupin, mais fort comme un Turc, rentre complètement "beurré" d'une virée en ville. Après qui en a-t-il? Impossible de le savoir! Il engueule en breton des interlocuteurs invisibles, récalcitrants à faire ce qu'il veut, et soudain saisit un des poêles porté au rouge et, toujours en jurant en breton, le fait basculer et renverse son contenu sur le sol. Mais l'un dans l'autre nous n'avons pas à souffrir de la vie communautaire. Si nous avons parfois le cafard, c'est que les jours, les semaines et les mois passent, sans que nous puissions envisager une prochaine permission en famille, sans même que nous puissions espérer avoir des nouvelles d'elle. On a beau vouloir aller se battre et faire le faraud, cela ne laisse pas sans une certaine mélancolie."

Laurent Laloup le vendredi 17 octobre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 19 septembre 2019

 

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