Pierre Mahé de la Villeglé - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62914
 

Pierre Mahé de la Villeglé



Naissance : 13 février 1921 - Quimper (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / chars

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 94 ans - 11 juin 2015 - Saint-Malo (35)

Frère d'Aymar Mahé de la Villeglé 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 383983

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 33332


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 9 plus 7 =  ?


Pierre Mahé de la Villeglé - son Livre ouvert !
 

Croix de Guerre, suivant l'Ordre Général n° 53 du 15 avril 1945, attribuée à :
DE LA VILLEGLE Pierre du 501ème R C C.



Cliquez pour agrandir

LEFEBVRE le mercredi 03 mai 2023 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"...Liste des passages civils embarqués sur le Meknès le 18 juin 1940 pour la traversée Brest Portsmouth : Jean-René Arzel (17 ans, 2 e DB), et François Arzel (19 ans, DFL, mort pour la France en novembre 1944), Jean Borgne (17 ans, Terre Leclerc), Roger Boucher (20 ans, Terre Leclerc), Georges Cessou (20 ans, DFL), Emile Chaline (18 ans, Royal Naval College Dartmouth, FNFL et futur amiral), Hervé Chalm (20 ans, DFL), Henri Chapalain ((20 ans, FNFL), Robert Colcanap (18 ans, cadet FL et FAFL), Marcel Cornen (19 ans, FAFL), Lucien Corre (20 ans, Terre Leclerc), Hélène Cozic (20 ans, FNFL), René Floch (18 ans, Terre Leclerc), Yvan Folgoas (16 ans, Terre Leclerc), Alexis Folgoas (19 ans, Terre Leclerc), Gérard Gaultier de Carville (15 ans, cadet, FAFL), Josette Gialis (27 ans, FNFL sec.fem.flotte), Louis Gouriou (19 ans, Terre Leclerc BM6), François Gourmelon (19 ans), Jean Gouvernnec (19 ans), Paul Hameury (18 ans, FNFL), Jean Hénaff (17 ans, FNFL), Marcel Kermaïdic (17 ans, Terre Leclerc), Jean Kermel (19 ans, Terre Leclerc), André Labbé, Victor Lae (19 ans, Terre Leclerc), Georges Le Bras (19 ans, Terre Leclerc), Charles Le Dall (18 ans, Terre Leclerc), Charles Le Gall, Louis Le Goff (17 ans, FAFL), René Le Guen (20 ans, Terre Leclerc), Germain Le Guillou (19 ans, Terre Leclerc), Alfred Le Moigne (17 ans), Jean Le Moigne (20 ans), Andrée Le Quere (16 ans), Joseph Leroy (19 ans), Hervé Le Scour (19 ans, Terre DFL), Georges Lesourd (19 ans, FNFL), Yvette L Hostis (17 ans, Aux.Fem.Terre), Jean Loaec (20 ans, Terre DFL), Emile Logeais (16 ans, FAFL, mort pour la France), Jean-François Magueur (18 ans, Terre DFL), Pierre Mahé de la Villègle (19 ans, Terre Leclerc), Aymar Mahé de la Villègle (16 ans, Terre Leclerc), Hervé de la Ménardière (16 ans, Terre DFL), Ange Mengant (19 ans, Terre DFL), Dominique Misoffe (17 ans, Terre Leclerc), Jean-Pierre Misoffe (22 ans, Terre DFL), Gabriel Moal (17 ans, FNFL), André Morvan (20 ans, Terre Leclerc), Annie Morvan (21 ans), Robert Penhoat (18 ans, Terre DFL), Robert Perrier (19 ans, Terre DFL), Gonzague de Poulpiquet (20 ans, FNFL, mort pour la France sur le Mimosa), René Provost (18 ans, FAFL), Jean-François Querrec (17 ans, FAFL), Joseph Quiniou (18 ans, Terre DFL), Pierre Quinquis (24 ans, FNFL), Yves Rabot (20 ans, FNFL), Roger Renaud (20 ans, Terre Leclerc), Marcel Rodier (19 ans, FAFL), Henri de Rotalier (20 ans, FNFL), Alain Tanguy (20 ans, Terre DFL), Ernest Tassin (19 ans, Terre Leclerc), René Troël (16 ans, Terre DFL)."

Hommage aux Forces Françaises Libres Voyage mémoriel 8 et 9 juin 2019 Douarnenez Plogoff Audierne Ile de Sein 

Laurent Laloup le vendredi 22 juillet 2022 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Jour de décès : 11
Mois de décès : 06
Année de décès : 2015
Code insee deces : 35288
Commune de décès : Saint-Malo
Pays de décès : FRANCE

Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE

Laurent Laloup le jeudi 11 février 2021 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


ASSOCIATION NATIONALE des ANCIENS du 501e REGIMENT de CHARS de COMBAT
LA CIRCULAIRE Juillet 2015

" Pierre MAHE de LA VILLEGLE, engagé dès le 1er juillet 1940 dans les Forces Françaises Libres avec son jeune frère Aymar nous a quitté le 11 juin 2015. Tout d’abord affecté à la 1e Compagnie de chars, son jeune âge l’empêche de partir avec celle-ci en Afrique en août 1940. Il rejoint la 2e compagnie que forme le capitaine RATARD. Avec cette compagnie, il rejoint l’Afrique en août 1941, débarque à Pointe-Noire, atteint Brazzaville puis remonte le fleuve Congo jusqu’à Bangui. Par voie routière, il rejoint ensuite Fort-Archambault puis Kano où la compagnie restera près d’un an. En février 1943, il rejoint Le Caire via Maiduguri et Khartoum par voie routière, aérienne et fluviale et se forme aux matériels nouveaux à Mena Camp avant de s’embarquer pour la Libye. Arrivé à Sabratha à la mi-juin 1943, la 2e compagnie retrouve les autres unités avec lesquelles va être formé le 501e RCC. Pierre MAHE de LA VILLEGLE, sera ensuite affecté à la 4e compagnie avec laquelle il participera aux combats pour la Libération..."

Laurent le vendredi 15 janvier 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole

" Ainsi, Pierre Mahé de la Villeglé : né en 1921 dans une famille de la petite noblesse bretonne désargentée (son père, chargé de neuf enfants, est caissier de banque), élève de mathématiques élémentaires au lycée de Vannes, il s'embarque de Brest sur le Meknès avec l'un de ses frères le 19 juin 1940 et rallie les FFL le 1er juillet. Il sert d'abord à la lre compa­gnie autonome de chars, puis au 501e régiment de chars de combat (501e RCC) et finit la guerre, après cinq ans de baroud, au grade de caporal-chef. Il reprend ses études en 1945 et fait une brillante carrière d'administrateur de la France d'outre-mer"

Laurent le jeudi 19 novembre 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Alias Caracalla de Cordier Daniel

" Cette vision romanesque de la Légion masque une réalité cruelle. L'un de nous, Mahé de la Villeglé, raconte avec humour l'expérience dont il vient d'être l'acteur à l'occasion de la visite du général de Gaulle.
Sa section avait été chargée de monter la garde à l'entrée du camp de Morval pour remplacer les légionnaires. Certains d'entre eux, incarcérés au poste de police, s'estimèrent humiliés d'être gardés par des « bleus ». Lorsque le lieutenant Labaume, officier de jour, vint inspecter le poste, ils l'insultèrent copieu­sement. Le lieutenant fit appel à la légion pour ramener l'ordre. Le colonel Magrin-Verneret vint en personne et piqua une grosse colère. Désignant les jeunes chasseurs, il dit aux agi­tés : « Ce sont des militaires, comme vous. »
II fit conduire les légionnaires récalcitrants dans une pièce d'environ quatre mètres sur six, dont il confia la garde renfor­cée au groupe de la section Labaume : fusil-mitrailleur devant la porte, sentinelle du côté des impostes. « Si ça bouge, vous tirez », dit-il à Villeglé. Celui-ci nous raconte la suite :
«J'étais au fusil-mitrailleur. À l'intérieur, ça menait une sarabande infernale. Nous n'avions pas encore été au pas de tir, et nous étions donc très gênés de nos personnes. Sur ma droite, Lossec veillait, armé d'une "canne à pêche" [ancien modèle de fusil qui nous équipait]. Soudain, je le vois épauler. Au bout d'un temps interminable, il tire. Silence immédiat et définitif. Lorsque nous avons porté la soupe, les légionnaires avaient une espèce de considération pour nous. Le plus ennuyé était Lossec. À l'imposte en face de lui, un individu le narguait, lui faisant des grimaces épouvantables : pour qu'il reste tranquille, Lossec avait épaulé et visé à côté. Mais son inexpérience et le ballant de la "canne à pêche" l'avait fait tirer à quelques centimètres de la tête de son tortionnaire, qui n'avait pas demandé son reste, admirant la précision du tir. » "

laurent le samedi 15 août 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


" Ce matin, partout en France, sera célébré le 68e anniversaire de l'Appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle depuis Londres.
Dans notre département, ils sont encore quelques-uns à porter témoignage des premières heures qui ont précédé leur entrée dans ce que l'on allait bientôt appeler la France Libre, après le 18 juin 1940.

Venus de Rennes, Saint-Malo ou Fougères, vendredi dernier, à l'invitation de la rédaction, certains d'entre eux ont passé quelques instants, dans les locaux d'Ouest-France, au 38, rue du Pré-Botté, à Rennes. Ils ont expliqué comment ils ont bâti la France Libre.

Le Malouin Jacques Le Gall, ancien officier des Forces Navales Françaises Libres, était de ceux-là. Il a quitté l'île de Sein avec une vingtaine de Finistériens, le 19 juin au matin. Il avait 19 ans : « Le général de Gaulle, on ne le connaissait que de nom. On l'a rencontré quinze jours après notre arrivée, à Londres où il avait réuni tous les civils qui voulaient se battre derrière le drapeau français. On a été subjugué par l'homme. » À peine âgé de 25 ans, Jacques Le Gall a commandé un sous-marin, le Doris. Après la guerre, il est retourné à la vie civile.

Deux U-boot coulés

Joseph Guerlavais, lui, est né Pleurtuit. À 15 ans, il est parti à la pêche à la morue. « À Saint-Pierre-et-Miquelon, on a appris que le général appelait à continuer la guerre. Sur la route de Casablanca, un croiseur anglais nous est tombé dessus et nous a conduits à Gibraltar ». C'est de là que Joseph est parti pour l'Angleterre ! « Ce qui m'a le plus marqué, c'est le 11 mars 1943, quand on a coulé deux sous-marins allemands ». Joseph a fini sa guerre comme quartier-maître, en 1946 puis il est devenu gendarme.

Pierre de la Villeglé est Malouin, aujourd'hui : « En juin 1940, j'habitais à Vannes et, avec un petit groupe, on est parti vers Brest. On s'est engouffré à bord d'un bateau. C'était le 18 juin. Arrivés en Angleterre, on a suivi dans un camp militaire. C'est là que j'ai appris que de Gaulle existait. » La suite de la guerre, Pierre l'a vécue à travers l'Afrique, avec la division Leclerc.

Bernard Lucas, lui, est Rennais. Il est l'un des seuls à avoir participé à tous les combats de la 1re Division française libre : « De Rennes, en camionnette, nous sommes allés jusqu'à Paimpol d'où nous avons embarqué avec quelques camarades de L'Ouest-Éclair, le 19 au soir. Le 20, nous sommes arrivés à Plymouth. Nous avons quitté l'Angleterre le 1er septembre 1940 pour gagner l'Afrique et les combats ».

Pierre Bauthamy, Rennais, lui aussi : « Je n'ai pas entendu l'appel du général de Gaulle. Avec la 1re division des Français Libres, j'ai connu les campagnes de Tunisie, d'Italie et la campagne de France, jusqu'en Alsace. Mon bataillon a été liquidé à Obenheim pour la défense de Strasbourg pendant que j'étais parti en permission à Nantes, en janvier 1945. Et, en septembre 1945, j'ai été démobilisé ».

« On a un chef ! »

Huguette Gallais, la Fougeraise, commandeur de la légion d'honneur : « La France Libre a commencé très tôt pour moi... Dans la Résistance, à Fougères, au sein du réseau Ceux de la Résistance. Je me souviens, après l'Appel, mon père nous a dit : « Les enfants, nous sommes sauvés. On a un chef ! »

Bernard Lesage, ancien déporté : « Je m'étais engagé pour la durée de la guerre. Donc, j'ai été libéré le 20 août 1940. Plus tard, mes parents ont acheté un café à Rennes. C'est là que j'ai fait la connaissance de Victor Louviot. Il se réunissait, avec d'autres, dans une grande salle, à l'arrière. C'est comme cela que je suis rentré dans la Résistance avant d'être arrêté et déporté ».

Jean Car : « Mon père était le chef de réseau de toute la vallée de l'Ubaye. Il m'a dit de partir par la Syrie pour rejoindre les Anglais. Je suis entré dans la 2e Division blindée de Leclerc, comme chef de char ».

Pierre Legavre, ancien de la 1re DFL : « Dès le départ cela a été une question de résistance spirituelle au nazisme. J'ai côtoyé des gens extraordinaires, des Tanguy, Arzel, Séité et tant d'autres. Ils ont payé le prix fort. »

Tous, aujourd'hui, font partie de la Fondation de la France Libre.

Recueilli par Édouard MARET."

Ouest-France www.vitre.maville.com 


Photo : "De gauche à droite : Jacques Le Gall, Pierre de la Villeglé, Joseph Guerlanvais, Bernard Lesage, France Delalande, fille de Français Libres (père et mère londoniens) Jean Car, Pierre Legavre, Bernard Lucas et Huguette Gallais. Absents : Pierre Bauthamy et Jacques Le Meur (qui n'a jamais connu son père, Français Libre décédé)."

Laurent Laloup le samedi 12 juillet 2008 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


"Aymar et Pierre de la Villeglé méritent d’être honorés : tous deux élèves au collège Saint François Xavier, et scouts de France, ils embarquent dès le 18 juin 1940 à Brest, ils ont alors 16 et 17 ans ! Engagés le 1er juillet 40 dans la France Libre, Aymar meurt de maladie en Afrique le 23 décembre 1942 en présence de son frère qui lui, débarquera en Normandie en août 44, dans la division Leclerc."

vannesmeucon3945.blogs.letelegramme.com 

Laurent Laloup le dimanche 30 septembre 2007 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le mercredi 03 mai 2023

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.79 s  8 requêtes