Jean Magne - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Magne



Naissance : 23 février 1916 - Chagny (71)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BMNA

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine

Décès à 42 ans - 27 mars 1958 - Merezga, Oran, Algérie

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 383207

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 33255

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" Après la reddition de TUNIS , le 13 mai 1943 , la 22e Compagnie de Nors-Africains, avec le reste de la 1e B.F.L. retourne dans les sables de Libye. (SABRATHA et ZOUARA).
La proximité des troupes victorieuses de la France Libre attire de nombreux volontaires.
Cet afflux permet à la 22e Compagnie de Nord Africains d’incorporer de nombreuses recrues, pour la plupart anciens Tirailleurs, mais également des Français dont quelques officiers, notamment le Sous Lieutenant Lucien CAYLA .
Le cadre de la 22e Compagnie devient vite trop étroit et le 1e juin 1943 est créé le "22e Bataillon de Mitrailleuses Nord Africain".
Le 28 juin 1943 à ZOUARA , le Général de Gaulle remet personnellement la croix de la Libération au Capitaine LEQUESNE, pour sa conduite exceptionelle à BIR HAKEIM.
Fondateur de l’unité, le Capitaine LESQUESNE est promu au grade de Chef de Bataillon. Après tant d’efforts, de dévouement, de courage et de peines, c’était là une récompense que chacun partage avec le Commandant.
Pendant son séjour en TRIPOLITAINE et en TUNISIE, de juillet 1943 au début avril 1944, le Bataillon devient le "22e Bataillon de Marche Nord Africain" (22e B.M.N.A.).
Il incorpore toujours des évadés de France et de Corse. Il reçoit en particulier :
► les Capitaines PALLENC, MEZAN, PRABIS, Le père BIGO, MAGNE, AIT-IDIR ;
► les Lieutenants NAUDET, ANTHONIOZ, GABERTG, ANCEL, LANGLOIS, BLANC, PIOBETTA, FAJOL, DURIEZ, LERIDAN, NESSIER, SIRI ;
► Les Sous-Lieutenants BUISSON, AMANTON, NAPOLI, FEVRE, de LASSUS, DUPRE, LEPORT, HOCHE, DANNAUS ;
► Les aspirants ROCQUES, QUILLES, MARAGGI, SIGURET, TABURET, de BABOT ;
► Le Médecin-Lieutenant CHEVROU, les Médecins-Auxiliaires DURIX et CHIMENE débarqués de la 2e D.F.L. du Général LECLERC de Londres, d’A.O.F., d’Afrique du Nord, de France.
Le 22e B.M.N.A est articulé en 1 Etat-Major et 5 compagnies :
► une compagnie de commandement : Capitaine PRABIS
► Trois Compagnies de voltigeurs ;
Lieutenant TASSIN
Lieutenant PIOBETTA
Capitaine NAUDET
► Une Compagnie lourde : Capitaine MEZAN , avec :
1 section de mitrailleurses de 12.7 ( Adjudant RANGADE ),
1 section mortiers (Sous-Lieutenant DEMOLINS)
1 section anti-chars 75 mm pus 5 jeeps ( Lieutenant ANCEL )
Le Bataillon décide de prendre pour devise celle choisie par le Capitaine MEZAN et par le Lieutenant AMENTON : l’apostrophe de César à Vercingétorix " VAE VICTIS " , "Malheur aux vainc us " est déjà parfaitement adaptée au Bataillon : ses combats à venir la confirmeront.
Son insigne, une croix de Lorraine enlacée dans un croissant rappelle sa double origine : Free French et Nord Africaine.
L’ITALIE
Le 27 avril 1944, le 22e B.M.N.A s’embarque pour l’Italie où il est engagé pour son baptême du feu à la bataille du GARIGLIANO sur les bords du LIRI.
En trois jours, le Bataillon avance, à vol d’oiseau, de onze kilomètrese et crève les lignes Gustav et Hitler devant lesquelles les alliés avaient piétiné pendant six mois. Il tue un millier d’Allemands et en capture presque autant, mais au prix de quelles pertes ! deux cent quatorze hommes sont hors de combat, dont cinquante cinq morts parmi lesquels cinq officiers.
Le Capitaine AIT IDIR , seul Capitaine nord africain de la 1e D.F.L., trop vieux pour commander avait demandé à accompagner ses Tirailleurs au baroud, est tué, ainsi que les Lieutenants SIRI, LANGLOIS et PIOBETTA (ces deux derniers évadés de France) et le Sous-Lieutenant Marius DUPORT , dont les cendres reposent dans la crypte du Mont Valérien, où il représente maintenant les morts de la 1e D.F.L..
Près de la moitié des officiers du Bataillon sont hors de combat, cinq morts, onze blessés ; les Lieutenants TASSIN (pour la seconde fois), d e CASENOVE, CAYLA et SAIDI, les Sous-Lieutenants DEMOLINS, BUISSON, FETAT, de LASSUS, les Aspirants de BARBOT, TABURET, QUILLES."

1dfl.fr 

Laurent Laloup le jeudi 19 décembre 2019 - Demander un contact

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www.france-libre.net 

" Près de la cheminée si évocatrice aux heures de mélancolie, rares cependant, il m’arrivait de fredonner cette prière :

"Loin de la terre de ton pays, Fait ta prière Pour ta patrie, Prie pour ta plaine Et pour qu’un jour La paix revienne Avec l’amour."

Permettez-moi de vous présenter les seigneurs de la popote :
– Paul H. Mezan, capitaine commandant la compagnie : un chef;
Jean Magne, capitaine commandant en second la compagnie : énergique, raisonnable, sage;
– Ancel, lieutenant : l’organisateur, calme, toujours très sage;
– Siri, lieutenant : petit, charmant, toujours en mouvement;
– Yves Amanton, sous-lieutenant : grand garçon, plein de gaîté, de sourire, de joie de vivre «le boyard»;– Bernard Demolins, sous-lieutenant, l’enfant gâté, autoritaire;
Jean Fèvre, sous-lieutenant : réservé, timide;
Jean Leridan : pour Jean Leridan j’ai boudé un peu la lourde, je savais, j’avais vécu des deux côtés, et l’on reprochait à ce jeune officier d’avoir rejoint bien tard – 1943 –je n’aime pas l’injustice, mais je n’ai pas eu à prendre sa défense, il a su montrer qu’il était un homme;
– Rengade, aspirant : si jeune, un regard si doux;
Jeannert : le costaud, forte tête. "

Laurent Laloup le samedi 13 septembre 2008 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 10458 | AMANTON (Yves) sans autres précisions

Dernière mise à jour le jeudi 19 décembre 2019

 

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