Jacques Paul Lux alias Coudray - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jacques Paul Lux alias Coudray



Naissance : 15 novembre 1920 - Clichy (92)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Royal Air Force

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 22 ans - 7 décembre 1942 - région du Nord-Pas de Calais

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 145781GR 16 P 381035

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 33033

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Jacques Paul Lux alias Coudray - son Livre ouvert !
 

A bord du Kelso, Jacques Lux partit en GB aux côtés notamment de ses camarades d'Ecole de pilotage. Il s'agit de Robert Arqueros, Bernard Thibaud, Gérard Savarit, Jean Mariaud de Serre et Pierre Laureys. cette photo fut prise aux premiers jours de son engagement dan les FAFL. il porte encore sur son uniforme français l'insigne des personnels navigants non brevetés et celui des FAFL.



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frederic bruyelle le vendredi 22 décembre 2023 - Demander un contact

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Il est l'un des 123 FAFL disparus sans sépulture dont le nom figure désormais sur la stèle commémorative du Tréport inaugurée en juin 2022.

Sa notice biographique et les circonstances de sa disparition ainsi que l’historique du projet de la Stèle, mené par l’Association pour la mémoire des FAFL, sont consultables sur le site de la Fondation de la France libre à l’adresse suivante : 

Des photos de la stèle sont consultables sur le site « Aérostèles » : 



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Fred Bentley le samedi 30 juillet 2022 - Demander un contact

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- Jacques Paul Lux alias Paul Coudray (FAFL 30.222).

Jacques Lux s'engage dans les Forces Aériennes Françaises Libres dès son arrivée à Londres le 1er juillet 1940 sous le pseudonyme "Paul Coudray".

En compagnie du P/O. Moynet (FAFL 30.612), au terme de sa formation, il est affecté le 12 mai 1942 au No.118 Sqadron, Isbley, No.10 Group, Spitfire Vb depuis la 61 OTU, Heston. Ils y rejoignent deux autres pilotes français libres, André Jubelin et Robert Nioloux alias Robert Noël (FAFL 30.297) qui peu de temps auparavant ont eu à déplorer la perte de leur camarade Gaston Danielo (30.800) tué au combat le 30 avril précédent.

Dès le lendemain ils partent en permission pour une semaine. Paul Coudray effectue sa première sortie opérationnelle le 2 juin 1942 (un scramble sans résultat, et André Moynet, le 3 juin 1942 (une patrouille de convoi).

Le 4 juin 1942, le F/O. Roland Claude (FAFL 30.846) est affecté au No.118 Squadron squadron depuis le 340 Sqn.

Le 17 juin 1942, au cours d'une reconnaissance maritime, le F/Lt. Newbery D.F.C. et le F/O. Claude endommagent un FW190.

Le 20 juin 1942, Robert Nioloux alias Robert Noël est porté manquant:
"...Décollage depuis Redhill pour l'opération Circus No.193 lancée par le No.11 Group qui s'est avérée désastreuse, le F/O. Veen, le P/O. Stenger ainsi que le Sgt. Van-Houten (hollandais) et le W/O. Noël (français libre) dans quatre Spitfire Vb AR455, EP134, AR449 et EP234 sont portés manquants..." (AIR 27/907 F540 118 Sqn).

Le 26 juin 1942: "…Le F/O. Claude (Spitfire Vb EP289) a fait un atterrissage forcé à Redhill du fait de l'ennemi. Son avion a été touché par un obus de canon dans le circuit hydraulique. L'avion est classé Cat.B, le pilote est sauf..." (AIR 27/907 F540 118 Sqn).

Le 28 juin 1942: "…Le Cdt. Jubelin est affecté au No.1 Squadron, le P/O. Moynet au No.167 Squadron" (AIR 27/907 F540 118 Sqn).

Le 3 juillet 1942, Le squadron est détaché à Tangmere d'où il doit participer à une opération finalement annulée et rentre à Isbley le 7 juillet.

Le 16 août 1942, Le squadron de déplace à Tangmere en préparatifs de l'opération Jubilee .
19 août 1942, Opération Jubilee, Jacques Lux n'y participe pas. Le 20, le squadron rentre à Isbley.

Le 24 août 1942 le No.118 Squadron fait mouvement à Zeals, toujours dans le No.10 Group.
Le 6 septembre 1942, le P/O. Coudray est affecté à RAF Station Zeals.

Le 11 octobre 1942, le P/O. Coudray est affecté au No.91 Squadron, Hawkinge, No.11 Group, Spitfire Vb depuis RAF Zeals, il y retrouve Jean Demozay (FAFL 30.581) qui en est le Squadron Leader et Jean Maridor (FAFL 30.114).

Le 22 octobre 1942: "Toujours une mauvaise météo mais pendant la patrouille de l'aube, les F/Os. Maridor et Coudray ont vu que Deal était bombardé. Ils ont repéré cinq FW 190 qu'ils ont poursuivi jusqu'au Cap-Gris-Nez sans pouvoir se placer à portée de tir. Les avions ennemis ne semblaient pas vouloir engager le combat et après s'être dispersés ont disparu vers la France"

Le 26 octobre 1942, le F/O. Maridor revendique 1 Fw190 endommagé.

Le 31 octobre 1942, en fin d'après-midi, les allemands lancent un raid de terreur contre la ville de Canterbury. Les JG2 et JG26 déploient 68 chasseurs bombardiers FW190A (19 A4/U4 Jabo et 49 FW190A équipés de lance-bombes pour l'occasion) escortés par 62 autres FW190. La formation traverse la Manche à très basse altitude cap sur Canterbury. A 17h00, le raid est detecté et le contrôleur du No.11 Group fait intervenir un total de 48 appareils pour l'intercepter.
10 Spitfire Vb du No.91 Squadron décollent depuis Hawkinge entre 16h30 et 17h40, les pilotes opérent individuellement. Au terme des combats, le No.91 Squadron revendique 5 FW190 détruits et 4 autres endommagés, répartis comme suit:
S/Ldr. Demozay, DFC and Bar: 2 détruits, 1 endommagé.
F/Lt. Le Roux, DFC: 2 détruits.
F/O. Maridor: 1 détruit, 1 endommagé.
F/O. Coudray: 1 endommagé.
Sgt. Round: 1 endommagé.
Pour la perte du F/O. Gibbs, vu pour la dernière fois poursuivi par 4 FW190.
Le No.453 Squadron perd un pilote heureusement repêché en mer tandis que le No.122 Squadron revendique 1 FW190 détruit.
31 bombes auront été larguées sur Canterbury tuant 32 personnes et occasionnant d'importants dégâts.

Le 2 novembre 1942, Jean Maridor revendique un FW190 probable.

A 8h25, le 7 décembre 1942, le sous-lieutenant Lux du No.91 Squadron (alors commandé par le Squadron Leader Jean Demozay) décolle de la base de Lympne pour une mission Jim Crow (reconnaissance du trafic maritime ennemi) en solitaire aux commandes du Spitfire Mk VB BL853.
A 8h35 le pilote d'un FW190 de la 1./JG 26 revendique un Spitfire détruit à 10 kms au nord-ouest de Calais...
Le sous-lieutenant Jacques Lux est porté disparu en mer.


Spitfire Mk Vs of No. 91 Squadron lined up at Hawkinge, May 1942. Standing nearest the camera is the Squadron's Commanding Officer, Squadron Leader R W Oxspring, in front of his personal aircraft, a Mark VC, AB216: DL-Z. Next to him, in front of another Mark VC, is the 'B' Flight commander, Flight-Lieutenant F H Silk. The remaining aircraft are Mark VBs.

Photo: Imperial War Museum CH 5429.



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Jacques Brisset le lundi 02 août 2021 - Demander un contact

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Engagement FAFL

LUX Jacques, Paul
né le 15 décembre 1920 à Clichy (Seine)
Engagé FAFL (Légion de Gaulle) pour compter du 1er juillet 1940, avec le grade de soldat de 2ème classe et le matricule 30.222. Prend le pseudonyme de COUDRAY Paul, nom sous lequel il sera connu dans la Royal Air Force et les FAFL.
Nommé caporal-chef pour compter du 1er août 1940.
Disparu en mer au cours d'opérations aériennes le 7 décembre 1942.

Décorations :
Citation du sous-lieutenant COUDRAY, à l'ordre de la zone d'opérations, signée le 16 décembre 1942 par le général Martial VALIN, commissaire national à l'air, commandant les forces aériennes françaises libres.
La citation concerne un navire ennemi endommagé sur les côtes de France le 24 octobre et un avion ennemi (FW 190) endommagé en combat aérien le 31 octobre 1942.
Croix de guerre avec palme de bronze,

Citation du sous-lieutenant COUDRAY, à l'ordre de l'armée de l'air, signée le 7 janvier 1943, par la même autorité, faisant état de sa disparition en mission offensive le 7 décembre 1942.
Croix de guerre avec palme de bronze.

Il est a noter que le sous-lieutenant LUX alias COUDRAY n'a donc jamais porté la Croix de guerre de son vivant et que ces deux citations n'ont pas été décernées à titre posthume, bien que signées toutes deux après sa mort.

Médaille de la Résistance française à titre posthume par décret du 11 mars 1947, signé Vincent AURIOL (JORF du 27 mars 1947 - page MR 159)

Chevalier de la Légion d’honneur, à titre posthume, par décret du 25 mars 1947, publié au JORF du 27 avril 1947 (page 1710 G).

Le décret se termine par : « Ont été cités à l’ordre de l’armée aérienne (Croix de guerre avec palme), conformément aux dispositions du décret du 1er octobre 1918. »

Yves MORIEULT le samedi 13 février 2010

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www.cieldegloire.com 

"Engagé volontaire pour la durée de la guerre en février 1940, Jacques Lux est Caporal Chef, élève pilote à l'Ecole de Pilotage de Saint Brieuc. Le même mois, il rejoint l'Ecole de Pilotage de Vannes et lors du repli de celle-ci sur Dax, devant l'avancée allemande, il s'enfuit en automobile vers Bayonne et Saint-Jean-de-Luz et réussit à embarquer sur le charbonnier anglais Kelso, à destination de l'Angleterre. Dès son arrivée à Londres, le 1 juillet 1940, il s'engage dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL).

Après un court passage sur la base RAF de Saint-Athan, dans le pays de Galles, il est successivement affecté à l'Ecole élémentaire de Pilotage Franco-Belge d'Odiham en novembre 1940, puis au centre d'instruction de Camberley en janvier 1941, puis à l'Elementary Flying Training School 6 de Sywell en juin 1941, puis à la Serice Flying Training School 17 de Cranwell en juillet 1941 et à la Serice Flying Training School 5 de Ternhill en octobre 1941 où il obtient son brevet de pilote militaire sur monomoteur le 28 février 1942.

Nommé Sergent le 15 février 1942, il termine le cycle de formation de pilote de la RAF à l'Operationnal Training Unit 61 de Heston où il est nommé Sous Lieutenant le 20 février 1942, puis affecté le 11 mai 1942 au Squadron 118. En octobre 1942, il est muté au Squadron 91. Le 7 décembre 1942, il décolle à 8 h 25 de Lympne pour une mission solitaire de reconnaissance météo et de surveillance de la navigation ennemie dans la zone d'Ostende en Belgique et de Calais dans le Pas de Calais. Il ne rentre pas de sa missions et est porté disparu. A 8 h 40, un message radio allemand est intercepté, indiquant qu'un avion s'est écrasé dans le pas de Calais."

Laurent Laloup le dimanche 30 septembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 22 décembre 2023

 

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