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Nom de code : Brutus, de Jean-Marc Binot et Bernard Boyer " Le négociant Maurice Souillot, dit Malou, est le patron de la région lyonnaise. Secondé par Eugène Sylvestre, responsable local de la branche action, il recrute notamment Joseph Collonge, alias Vera, chef du contentieux à l'organisation des transports lyonnais (OTL), qui surveillera l'aérodrome de Bron, puis les mouvements des troupes allemandes, et les opérations de police montées contre les maquis de Savoie, du Jura et de l'Ain ; un étudiant en médecine, Jean Valnet, jeune Franc-Comtois, par ailleurs membre d'un groupe franc de Combat. Autre recrue : René Glotz, né à Paris en 1903, docteur es lettres, directeur littéraire d'une maison d'édition, professeur de lettres aux lycées français de Bruxelles et de Tanger avant guerre. Poète, il a publié un recueil, À mon gré, publié aux éditions Au sans pareil en 1928. Prisonnier en 1940, il s'évade de son stalag, et se retrouve sans emploi en raison du statut réservé aux juifs à cette époque. C'est un de ses amis, Ettinghausen, qui le fait entrer dans le réseau, pour s'occuper des liaisons notamment avec la Savoie. Dans la région de Grenoble, c'est un avocat, Henri Mulvidson, alias Teddy, qui a monté un groupe dans lequel entre Jacques Lutz, un Alsacien patriote, pseudonyme Léon. Une de ses missions est d'assurer le codage et le déchiffrage des messages radio entre la France et la Suisse, grâce à un émetteur clandestin installé au col du Télégraphe, en Savoie. Ancien salarié chez Hachette, Lutz est aussi chargé de nouer des contacts avec le syndicat du Livre." Laurent le jeudi 11 février 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |