Yvette Louise Félicienne Anne Marie Bourvéau épouse Lucas - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Yvette Louise Félicienne Anne Marie Bourvéau épouse Lucas



Naissance : 26 juillet 1913 - Brest (29)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en septembre 1942

Affectation principale : Terre - Londres / Aux.Fém.Arm.Terre

Décès à 86 ans - 18 octobre 1999 - Bourg-Blanc (29)

Soeur de Geneviève Bourvéau  et de Raymond Bourvéau 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 83669

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 32928


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Yvette Louise Félicienne Anne Marie Bourvéau épouse Lucas - son Livre ouvert !
 

Ouest-France Publié le 18/06/2021 à 14h27

" Finistère. En 1940, la famille Bourvéau de Guipavas a répondu à l’Appel du 18 juin

Michel Boucher, historien local, a retrouvé la trace des enfants de Maître Bourvéau, qui fut notaire de la ville de Guipavas (Finistère) jusque dans les années 1950. En 1940, trois d’entre eux ont rejoint l’Angleterre durant les heures qui ont suivi l’Appel du général de Gaulle.

Maître Bourvéau fut le notaire de la ville de Guipavas (Finistère) jusque dans les années 1950. Et l’on peut dire qu’il a fondé une famille de patriotes. Lui-même a combattu durant la Grande Guerre. Parmi ses sept enfants, trois ont répondu à l’Appel du général de Gaulle, le 18 juin 1940, et ont gagné l’Angleterre dès le lendemain.

De l’île d’Ouessant à Plymouth

Michel Boucher, historien, a réalisé des recherches sur l’histoire peu banale de la fratrie. Il explique : « Yvette, 27 ans, Geneviève, 18 ans, et Raymond, 17 ans, n’ont pas hésité, explique-t-il, ils ont gagné Ouessant depuis Ploudalmézeau, avant de s’embarquer en bateau vers Plymouth. »

Geneviève et sa sœur font partie des 100 premières volontaires à rejoindre le général. L’historien local poursuit : « Une fois sur place, les deux jeunes femmes ont travaillé dans l’hôtellerie avant de revêtir un uniforme d’entraînement en 1942. Leur frère Raymond est entré dans les cadets de la France Libre et a rejoint un camp d’entraînement en Écosse. »

Débarquement et courrier « top secret »

Très vite, des missions leur ont été affectées. Tout particulièrement douée en dessin, Yvette a intégré l’État-major, à Londres, où elle a participé à la réalisation de cartes pour le Débarquement. « Elle a également participé au déchiffrage de messages secrets », précise Michel Boucher. De son côté, Geneviève a servi dans la Marine en s’occupant du courrier « top secret » avant de devenir infirmière.

« Quant à Raymond, ajoute l’historien, il a servi dans les chars. Il a été blessé à El-Alamein, en Égypte, en 1942. Il a également rencontré le général de Gaulle. »

Danser la gavotte devant le général

Les trois enfants sont rentrés en France, sains et saufs, mais leur père, décédé avant leur retour, ne les a jamais revus. Michel Boucher ajoute : Victor Bourvéau, leur frère, est, de son côté, devenu un des chefs de la résistance bretonne. Michel Boucher sourit : Les deux sœurs ont également eu l’occasion de danser la gavotte devant le général !

Si l’histoire de la famille Bourvéau est remarquable, signalons par ailleurs que quatre autres Guipavasiens ont, eux aussi, répondu à l’Appel du 18 juin. Il s’agit de Jean Bervas, qui a intégré la deuxième division blindée (2e DB), François L’Eost, conducteur de char, Adrien L’Hostis, parachutiste de la France Libre, et PIerrot Beyer, intégré dans les forces navales de la France Libre."

Légende photo : Geneviève et Yvette Bourvéau (au premier plan) sont ici à Londres. | DR

Laurent Laloup le jeudi 24 juin 2021 - Demander un contact

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Guipavas le mensuel N°40 - juin 2019 par Guipavas Mairie

GR 16 P 83668| BOURVEAU ( Victor )| 0000-00-00||||



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Laurent Laloup le dimanche 01 mars 2020 - Demander un contact

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" Le 18 juin 40, dans l’attente angoissante de l’arrivée imminente des troupes allemandes à Guipavas, M.Bourvéau-père préfère mettre sa famille à l’abri. La zone de Brest est trop dangereuse. Vers minuit, il embarque dans sa Panhard neuve, Yvette, Geneviève et Raymond et les dépose à Ploudalmézeau chez un ami : le docteur vétérinaire L’Hostis. Le lendemain matin, Mme L’Hostis leur annonce qu’un général a parlé à la radio et qu’il constitue une armée en Angleterre. C’est le déclic: ni une ni deux, Yvette (27 ans), Geneviève (18 ans) et Raymond (17 ans ½) sentent vibrer en eux la fibre patriotique que leur père, héros de la guerre de 14-18 leur a inculquée ; et sans attendre le retour du papa pour les ramener à Guipavas, ils décident de faire leur baluchon.

Pas d’aventurières à bord !

La nuit suivante, ils se faufilent dans les rochers du bord de mer, rencontrent deux jeunes gens et finissent tous par trouver une barque qui les conduit à Ouessant par une mer agitée. Sur l’île, ils aperçoivent un chalutier qui s’apprête à partir pour l’Angleterre avec à son bord, des chasseurs alpins. Mais les filles Bourvéau s’entendent dire : «Pas de femmes à bord, ça porte malheur!» Elles rétorquent aussi sec avec fierté et assurance : «Nous ne sommes pas des aventurières ! Nous voulons rejoindre de Gaulle !» À la tombée de la nuit, le chalutier prend la mer et le lendemain, les voilà à Plymouth !

Engagées par les FFL

Geneviève et sa sœur seront parmi les 100 premières volontaires à rejoindre le général de Gaulle à Londres ! Mais il leur faudra d’abord travailler pour subsister. Les Anglais voulaient s’assurer que le bataillon des filles engagées serait efficace. Geneviève et Yvette seront employées dans l’hôtellerie à Oxford jusqu’au 24 septembre 1942, date à laquelle elles pourront s’engager, porter l’uniforme et suivre un entraînement militaire. Les forces françaises libres (FFL) comprenaient enfin des femmes qui pouvaient remplacer les hommes partant au front. Geneviève intégrera la Marine et travaillera au service du courrier-départ (très secret !) pour les unités de la France Libre avant d’être envoyée, en 1943, en Algérie pour y établir un nouveau groupe de volontaires. Elle finira la guerre comme infirmière. Yvette, secrétaire d’État-major à Londres, déchiffrait les télégrammes secrets et faisait les cartes pour le débarquement du 6 juin 44 en Normandie. Raymond, qui n’avait pas 18 ans lorsqu’il s’était engagé sous le faux nom de «Jaffré», sera blessé à la bataille d’El-Alamein en Egypte, en novembre 42. [Donc "Le petit Jaffre fut tué par un éclat d'obus" est un peu exagéré]
michel boucher (agip)

1929
Maître Bourvéau s’installe comme notaire à Guipavas. Marié et père de 6 enfants, il décède en 1943 sans avoir revu ses 3 enfants partis à Londres en juin 1940.

1940-44
Le lieutenant Victor Bourvéau (autre fils du notaire) fut l’un des chefs de la résistance dans le secteur Guipavas-Brest. [GR 16 P 83668 | BOURVEAU ( Victor )]

Après-guerre
Geneviève Bourvéau deviendra religieuse et s’occupera notamment des malades en Ouganda.
Sa sœur Mme Yvette Lucas-Bourvéau sera artiste peintre."

Jacques Ghémard le mardi 10 décembre 2019 - Demander un contact

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Certainement soeur de Geneviève 

Laurent Laloup le lundi 02 juillet 2018 - Demander un contact

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Geneviève BOURVEAU est née en 1922, « Moi Général de Gaulle, actuellement à Londres… » Ces mots-là sœur Geneviève ne les a pas entendus. Le 18 juin 1940 elle fuit Brest. Pour elle, c’est une catastrophe. L’école est fermée. Elle ne passera pas son bachot.

Plus de soixante ans ont passé. Toute sa vie, la religieuse s’est dévouée aux malades en Ouganda. En retraite à Meaux, près de Paris elle a posé ses médailles sur la table de nuit. Elles lui rappellent qu’elle fut l’une des premières Volontaires française à rejoindre le Général en Angleterre. « Vous vous rendez compte être envahis par les Allemands ! » Geneviève se lève, ouvre un coffre-fort et en sort quelques papiers : sa carte des Forces Françaises Libres, N°23 974 et un livret où elle a consigné tous ses souvenirs de guerre. « le 18 juin, j’ai atterri chez des amis de ma sœur, à Ploudalmézeau. C’est là que j’ai entendu parler de De Gaulle. « Il y a un général qui a parlé hier à la radio » nous dit la dame, le 19 au matin. Il fait une armée en Angleterre ». Ni une ni deux, sans attendre le retour de leurs parents, Geneviève, son frère et sa sœur, décident de partir. « Tout a coup, ça été une grande secousse. J’ai oublié mes études. Je me suis sentie très patriote. Mon frère avait 16 ans, ma sœur 27 et moi 18.

Un balluchon sur l’épaule et cinq robes enfilées les unes sur les autres, Geneviève se met en quête d’un bateau. « On pensait partir quelques semaines pour aider, pas pour combattre. On s’est caché dans les rochers. Une barque est arrivée, on est monté…je n’ai jamais revu mon père. Il est mort en 1943. »

Ile d’Ouessant, un autre bateau : « Pas de femmes à bord ça porte malheur » s’entendent dire les filles Bourvéau. « Monsieur nous ne sommes pas des aventurières ! Nous rejoignons le général De Gaulle ! « Répondent-elles fièrement. Et les voilà à Plymouth, sur le sol britannique. Accueillies comme la centaine d’autres, par le service de l’immigration. Quelques questions, du thé, une douche un tampon officiel sur le seul papier d’identité sauvegardé, une carte de rationnement de sucre ». le 21, on a ouvert la radio. C’était le Général. C’était tout vrai, la dame ne s’était pas trompée. ça valait le voyage !.

Geneviève devra pourtant attendre deux longues années avant de découvrir sa première caserne. Les Anglais voulaient s’assurer que le bataillon des cent premières filles engagées serait efficace » Ne restait qu’une solution : travailler pour subsister. Après quelques jours dans un camp de réfugiés, Geneviève et sa sœur logent dans une famille irlandaise. Le 8 décembre une bombe détruit la maison. Les deux sœurs entrent dans l’hôtellerie à Oxford.

« Un jour on a appris que nous pouvions enfin nous engager. Le 24 septembre 1942 nous étions incorporées ». Un deux, un deux, … en six semaines sous la férule d’une femme sergent, les deux jeunes filles deviennent militaires. Réveils à la cloche, inspection des chambrées…et règlement imposé par le sexe opposé : pas de vernis couleur, cheveux relevés, pas de bas de soie pendant le service…à la place on avait des bas kakis ! Tellement vilains que je ne voulais pas les mettre ».

A Londres Geneviève intègre la marine, travaille au courrier départ pour les unités de la France Libre. « On ne tenait pas les armes. Ce n’était pas l’enfer. Il y avait la choral et les permissions de minuit. Mais qu’est-ce qu’on était fière dans notre uniforme § on continuait la guerre ! Pourtant les musiques françaises nous faisaient pleurer. La Croix-Rouge avait prévenu nos parents. Mais nous nous ne savions rien. Que devenaient nos familles ? » Seul espoir le Général. « Le Grand Charles, comme on l’appelait. Avec respect, bien sûr. ! J’ai même dansé la gavotte devant lui. Mais j’avais aussi une autre idée : rentrer chez les dames missionnaires d’Afrique. Alors, en 1943, quand Giraud a demandé des volontaires pour Alger je suis partie ».

Glasgow, Alger, Oran…. Geneviève finit la guerre infirmière. « Je les ai vues les gueules cassées et les corps ouverts. J’ai vu des hommes avoir peur. Ils se mutilaient pour ne pas partir c’est humain… » Elle où puisait-elle son courage ? « J’étais heureuse de m’être engagée. J’avais fait ce qu’il fallait faire : résister et ne pas tomber dans le désespoir. Quand tout a été fini, j’ai poursuivi mon idée. Je suis rentrée en France. Direction le couvent. J’ai toujours fait ce que ma dictait ma conscience ».

www.memoresist.org 

Laurent Laloup le lundi 02 juillet 2018 - Demander un contact

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La Dépêche de Brest 1938/12/29

Laurent Laloup le mercredi 29 novembre 2017 - Demander un contact

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" Paul Marie LUCAS
Né le 27 avril 1913 - Brest recouvrance, , , , France
Décédé le 2 septembre 1997 - Brest- Saint Marc, , , , france , à l’âge de 84 ans "

Laurent Laloup le mardi 05 septembre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

Ha donc ce n'est pas celui qui est dans cette liste


Additif Etat Civil

Bonjour, quelques précisions:

Yvette LUCAS, née BOURVEAU

Le SHD de Vincennes conserve un dossier à son nom sous la cote: GR 16 P 83669

Homologuée F.F.L

Décédée le 18 octobre 1999 à Bourg-Blanc (29)



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PRIOL Gildas le lundi 04 septembre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

Peut être l'épouse de Paul Marie Lucas  ???

Dernière mise à jour le jeudi 24 juin 2021

 

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