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René Le Roux

René Le Roux - son Livre ouvert !
 

Le Reseau Johnny Par André Casalis

page 19

Le narrateur est Jean Le Roux

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Jacques Ghémard le dimanche 26 février 2017 - Demander un contact

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André Casalis : Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951

" René, en 1921, était en âge de commencer des études secondaires, mes parents, très ambitieux pour leurs enfants, l'avaient envoyé au lycée de Rennes. Notre père a eu l'émotion de voir son petit garçon prix d'excellence en sixième. Il avait présenté l'examen des bourses un peu plus tard, l'avait réussi et avait donc été amené à fréquenter le collège le plus proche de son domicile : c'est-à-dire Morlaix. Il y avait été de la cinquième à mathélém, où il avait à nouveau décroché le prix d'excellence. Il était ensuite retourné faire son PCB à Rennes et sa première année de médecine à l'École annexe de Brest : celle qui préparait l'entrée à l'École de Santé militaire. Reçu à Bordeaux, il avait suivi la filière et était parti en mars 1939 « à la Colonie », au Cameroun, où il s'y trouvait en mai 1940."

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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André Casalis : Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951

" Mon frère aîné, René était venu au monde en juillet 1911 dans la petite boutique de ma mère. Le commerce existe encore de nos jours. Puis après quelques années mon père avait acheté une maison de l'autre côté de la place. J'y étais né en décembre 1919. Il était parti à la guerre dès 1914 et n'en était revenu qu'en janvier 1919. Le commerce prospérait mais notre mère n'était pas attachée à la réussite financière : c'était une altruiste, elle a aidé des quantités de gens : ce qui ne veut pas dire que beaucoup aient été reconnaissants.
Notre mère était très sévère, nous avons reçu une éducation très surveillée, on ne tolérait pas les incartades, on ne mettait pas les coudes sur la table, etc. Par exemple : René, étant alors à l'École de Santé navale, était allé à la « Foire Haute » à Morlaix, en uniforme d'élève officier de santé. Il s'était attardé et, rentré tard, vers une heure du matin, avait reçu une paire de claques de sa mère qui l'attendait de pied ferme et avait dû se faire du souci."

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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