Georges Koudoukou - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Georges Koudoukou



Naissance : 1894 - Fort Crampel (Kaga Bandoro), Oubangui-Chari

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : AEF

Engagement dans la France Libre : AEF en aout 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM2

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous lieutenant

Décès à 47 ou 48 ans - 15 juin 1942 - Alexandrie, Egypte

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 322781

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27622ligne 27623ligne 27669

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Documentaire sur G. Koudoukou dans la série frère d'armes

www.youtube.com 

Florence Roumeguere le vendredi 01 avril 2022 - Demander un contact

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La disparition de Georges Koudoukou par l'écrivain centrafricain Pierre Sammy

" Quand les éléments du BM2 et ceux des autres corps de la 1ère brigade française libre réussirent à se dégager de l’enfer de Bir Kakeim, les unités se reconstituèrent tant bien que mal sur la voie impériale de Balbia qui longeait les côtes libyennes. Et ce qui restait de la 8e armée gagna Alexandrie, en route pour Le Caire. Cependant l’étape d’Alexandrie fut assombrie par la mort du père, du guide, du leader des tirailleurs de l’Oubangui-Chari, le lieutenant Gilbert Albert Koudoukou, des suites de ses blessures. Depuis l’amputation de sa jambe dans l’abri de fortune de Bir Hakeim, il n’avait émis aucune plainte, ni dit un mot, tout en gardant toute sa lucidité. Il supporta toutes ses souffrances avec une égale sérénité pendant son transfert jusqu’à Alexandrie. Sur son lit d’hôpital, comme sur la table d’opération, il avait surpris plus d’un médecin par son calme extraordinaire, son regard fixe, sans le moindre signe de faiblesse. Le tirailleur Blagué lui rendit visite les dernières heures de sa vie. Il tourna la tête vers celui qu’il avait l’habitude d’appeler son fils, lui sourit faiblement, puis reprit son immobilité, les yeux fixés au plafond. Quelques instants plus tard, il tourna à nouveau la tête vers Blagué, le fixa dans les yeux, puis dit dans un souffle, ce que le tirailleur Blagué écrirait dans son journal intime, « Ngakola na ba, ngakola na ba, mi gou ni ga ! « « Dieu de mes pères ! Dieu de mes pères, je suis parti ! », en dialecte banda. Puis il fronça les sourcils et s’éteignit. Dans la dignité, dans l’honneur, pour la France ! Le tirailleur Blagué se dominant, lui ferma les yeux, lui arrangea la bouche, tira le drap sur lui jusqu’à sa tête, avant d’alerter les médecins.
Ainsi finit le 15 juin 1942 à l’hôpital d’Alexandrie la brillante carrière de ce fils de Ndélé, de ce héros de l’Oubangui-Chari, qui entraîna derrière lui ses jeunes frères pour se porter au secours de ce pays qu’il nommait avec tant de passion « sa mère – patrie ». Il fut fait Compagnon de la Libération, reçut la Médaille militaire et la Croix de guerre".
Pierre Sammy Mckfoy, De l’Oubangui à La Rochelle ou le parcours d’un bataillon de marche, récit. L’Harmattan, 2013.

Florence Roumeguere le vendredi 01 avril 2022 - Demander un contact

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Oubangui-Chari

Madame, monsieur,

Dans le cadre d'une étude sur l'Oubangui-Chari dans la Seconde Guerre mondiale, je souhaiterai, si possible, avoir la liste des soldats de ce pays ayant participé au conflit.

Je reste à votre entière disposition,
Merci infiniment de votre aide.
Je suis moi-même militaire.

Cordialement,
Benoit Bodart

BODART le vendredi 13 novembre 2020 - Demander un contact

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Réponse :

Je ne trouve que 30 noms dans cette liste en cherchant Oubangui  parce que malheureusement leur lieu de naissance indiqué est en général AOF sans plus de précisions. Et ce ne sont que les Français Libres


Georges Koudoukou

Source : 

FB le samedi 15 septembre 2018 - Demander un contact

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Réponse :

La photo de droite est en fait celle d'un autre Compagnon de la Libération, Mouniro   et je suppose que c'est lui aussi à gauche


Georges Koudoukou

Source : 

FB le samedi 15 septembre 2018 - Demander un contact

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ENGAGÉ EN FRANCE LORS DES DEUX CONFLITS MONDIAUX

Article paru sur site CENTREAFRIQUE-PRESSE.COM

SOUS-LIEUTENANT ENGAGÉ EN FRANCE LORS DES DEUX CONFLITS MONDIAUX

Originaire de République Centrafricaine (1894-1942)

Georges Koudoukou est né en 1894 près de Bangui, à Fort Crampel dans l'actuelle Centrafrique. Il s'engage dans les tirailleurs pour combattre les Allemands du Cameroun en 1916 et, la guerre terminée, décide de poursuivre une carrière militaire. Promu caporal en 1920, il est affecté à Mont-de-Marsan. En 1925, sergent au 16e régiment de tirailleurs sénégalais, il prend part aux opérations au Maroc. Il est décoré de la Médaille militaire alors qu'il est adjudant au 12e RTS à La Rochelle. En 1931, il est de retour à Bangui au bataillon de tirailleurs de l'Oubangui-Chari. Excellent sous-officier, il est promu adjudant-chef en 1934. De 1937 à 1940, il tient les fonctions d'adjudant de compagnie à la 1er compagnie de son bataillon au camp de Kassaï à Bangui. Lorsque l'Afrique Équatoriale Française (AEF) s'engage derrière le général de Gaulle, Georges Koudoukou participe à la formation du bataillon de marche n°2 à Bangui qu'il quitte en janvier 1941 pour prendre part aux opérations de la France Libre en Syrie.

Le 27 décembre 1941, Georges est nommé sous-lieutenant. À partir de janvier, il combat en Égypte et en Cyrénaïque, en particulier sur la position de Bir Hakeim du 27 mai au 10 juin 1942. Grièvement blessé, amputé, il meurt de ses blessures le 15 juin 1942 lors de l'évacuation de la position.

Le sous-lieutenant Koudoukou a été fait Compagnon de la Libération par le général de Gaulledès le 9 septembre 1942. Sa statue a été érigée à Bangui où une avenue porte son nom.

8 MAI 1945: L'OUBANGUI-CHARI (RCA) LIBERA LA FRANCE

Au prix de leurs sang, les oubanguiens majoritaires dans le Bataillon de Marche N°2 se distinguèrent sur tous les front en Afrique du Nord (Bir-Hakeim), en Asie (Syrie) et en Europe (France) durant la 2e Guerre Mondiale. Bir Hakeim est un fait un fait d'armes et entraîne une nouvelle prise de conscience de la valeur et du courage des soldats français, très contestés depuis juin 1940. Le Lieutenant Koudoukou, illustre officier oubanguien laissa sa peau dans cette bataille.

Du Mur de l'Atlantique en passant par Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle, Royan, la Pointe-de-Grave, l’île de Ré et l’île d’Oléron ses combattants se distinguèrent avec leurs camarades français jusqu'à la victoire suprême le 08 mai 1945.

le 18 juin, un détachement du BM 2 marche en tête des forces françaises libres, conduites par le général de Larminat, sur les Champs-Elysées.

La colonie de l'Oubangui-Chari participa économiquement à l'effort de guerre par la cueillette. Dommage que la récompense n'est pas à la hauteur du sacrifice consenti par ses combattants dont la nationalité française leur est reconnue à compte goutte. Ils ont été bardée de médailles.

Dites-moi, sans l'Afrique et les oubanguiens, de quel côté se trouverait l'ancienne métropole?

Source : 

FB le samedi 15 septembre 2018 - Demander un contact

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reconnaissance

le premier lieutenant Africain

pakato ghislain le mercredi 27 août 2014 - Demander un contact

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Extrait du récit de Pierre Mayolle

"Et puis quand les installations chirurgicales divisionnaires furent détruites, il fut demandé aux médecins d'unités d'intervenir comme ils pouvaient sur les blessés.

C'est ainsi que le 9 juin arrive aux postes de secours le sous-lieutenant Koudoukou du BM.2, avec un très gros fracas d'un membre inférieur. Que faire avec du matériel de fortune et l'emplacement du poste inutilisable ? Il restait cependant un trou individuel en état de nous recevoir.

Aidé par un adjudant-chef africain et l'infirmier Koyo, la jambe tenue par notre aumônier le père Michel... l'amputation est pratiquée, sans anesthésie - Koudoukou a un courage qui provoque l'admiration... seul le père Michel, encombré par cette jambe déchiquetée, n'a pu tenir le choc. "

roumeguere le vendredi 10 août 2012 - Demander un contact

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Georges Koudoukou, Compagnon

www.ordredelaliberation.fr 

(Pas disparu à BH)

Laurent Laloup le mercredi 14 janvier 2009 - Demander un contact

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Réponse :

Effectivement, selon le site de l'Ordre de la Libération ; "vraisemblablement le 15 juin 1942, le sous-lieutenant Koudoukou décède des suites de ses blessures dans un hôpital d'Alexandrie."


Disparu à Bir-Hackeim

www.memorial-genweb.org 

Date du décès : 11/6/1942
Commune du décès : disparu à Bir-Hackeim
Département ou pays : 9316 - Libye

Autres informations : Annuaire 1° D.F.L.

Jacques Ghémard le mercredi 14 janvier 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 01 avril 2022

 

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