Roger Francis Eugène Louis Hourdin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Roger Francis Eugène Louis Hourdin



Naissance : 8 aout 1922 - Saint-Pierre-sur-Dives (14)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : décembre 1942

Engagement dans la France Libre : Londres en avril 1943

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 1c

Décès à 88 ans - 30 juillet 2011 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 296892

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 25094

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Roger Francis Eugène Louis Hourdin - son Livre ouvert !
 

Eléments biographiques et avis de décès

ROGER HOURDIN, qui était l’un des derniers survivants des parachutistes SAS de la France Libre, est décédé samedi 30 juillet 2011 à l’âge de 88 ans en région parisienne.

Une cérémonie à sa mémoire se tiendra vendredi à 15h au cimetière de Marly-le-Roi.

Né le 8 août 1922 à Saint-Pierre-sur-Dives en Normandie, Roger Hourdin devient cheminot, tout comme son père, en juin 1940 avant d’entrer dans la Résistance en octobre 1941 en distribuant des tracts. Un an plus tard, recherché par la Gestapo, Roger Hourdin parvient à quitter la France en traversant les Pyrénées, rejoint l’Espagne puis Londres et la France Libre en avril 1943.

Affecté à la 2 e compagnie d’infanterie de l’air de Camberley, il est breveté parachutiste SAS. Dans la nuit du 9 au 10 juin 1944, il saute avec son stick sur la Bretagne et participe à la libération de la région de Gourin (Morbihan) en encadrant des maquisards FFI.

Début avril 1945, il participe à la mission Amherst (Hollande), l’une plus grandes opérations aéroportées de la seconde guerre mondiale, en prenant un pont destiné à faciliter la progression des unités blindés canadiennes.

Roger Hourdin était chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et de la médaille des évadés.

Il a raconté sa guerre dans « Le refus de la honte » (éditions La Chapelle).

LE BRETON Thierry le mercredi 28 août 2019 - Demander un contact

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Le livre

Bonjour

L'ouvrage se trouve chez 

plus d'infos ici : 

Bertrand

Bertrand H le jeudi 20 octobre 2011 - Demander un contact

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remise du prix du CAR

Merci : on aimerait lire ce livre, ma nièce, 21 ans et moi 64 ans, petite fille et fille de Marc Belloc, Résistant, lui aussi, membre du CAR : comment se procurer ce livre que l'après midi au Sénat nous a donné envie de lire  ?
Ce fut un beau moment.
Merci
Emmanuelle Belloc

belloc le mercredi 19 octobre 2011 - Demander un contact

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Disparition de Roger Hourdin, l’un des derniers survivants parachutistes de la France Libre

"Roger Hourdin, qui était l’un des derniers survivants des parachutistes SAS de la France Libre, est décédé samedi à l’âge de 88 ans en région parisienne, a annoncé dimanche à l’AFP David Portier, auteur d’un ouvrage sur ces soldats d’élite.

Né le 8 août 1922 à Saint-Pierre-sur-Dives en Normandie, Roger Hourdin entre dans la Résistance en octobre 1941.

Affecté à la 2e compagnie d’infanterie de l’air de Camberley, il est breveté parachutiste SAS. Dans la nuit du 9 au 10 juin 1944, il saute avec son stick en Bretagne et participe à la libération de la région de Gourin (Morbihan) en encadrant des maquisards FFI.

Roger Hourdin était chevalier de la Légion d’honneur et titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et de la médaille des évadés."

Jacques Ghémard le dimanche 31 juillet 2011 - Demander un contact

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" Catherine Elwes

Recently Elwes has been working on a series called War Stories, which are based on the testament of WW2 veterans.
In 1997 Elwes began this series with The Liaison Officer, a 45-minute film that was inspired by her father's obituary, which described a man that she hardly recognised. The work is structured in three sections. 'Part One: Exposition' opens with a long one-take shot of the artist's hands, rummaging through the objects that belonged to her father: a watch, hairbrush, cigarette lighter, golf tees, war medals and eyeglasses. The artist speaks in French, interspersed with English, in conversation with someone while she examines her father's life as a decorated career soldier.

In 'Part Two: Training in Scotland' Elwes interviews Paul Robineau, a former French SAS colleague of her father, who describes their training in Scotland during the second world war. This section is shot in a mirror, which grows steamy because Robineau is shaving as he speaks. The viewer sees the artist moving in and out of the shot while she converses with him in French. Here subtitles are introduced and play an important role: instead of directly translating their conversation, they relate Elwes' personal response to the conversation. The artist subverts the notion of the subtitle, which she writes "are often inaccurate and biased to the point of censorship."

'Part Three: Operation Lost A Reconstruction' takes place in France, where Elwes and others reconstruct her father's dangerous SAS mission. Elwes again uses subtitles and adds clips of found footage in sepia tones.The sense of chasing fictions with fictions heightens the artist's frustration in recovering only the bare bones of her father's tale. Elwes' quest for answers is not fulfilled as the witnesses' memories are resistant to scrutiny; hence, the story is underscored by the artist's own need to recover a part of her lost parent.

For the artist the video is an investigation of identity within a blood relationship, in this case father and daughter. It is also a vehicle for cross identification between the female author and the masculine subject. An intensely autobiographical piece, The Liaison Officer relates to earlier work including Sleep and With Child. While these videos interrogated her feelings around pregnancy and motherhood, The Liaison Officer examines her role as daughter. For Elwes, an artist steeped in feminist enquiry, the changing roles of mother, wife and daughter are rooted in her work. This examination of the personal, which is inextricably linked to the political, is an ongoing concern in her work. The second work in the War Stories series, The Boy Scout Soldier, tells the story of Roger Hourdin, a parachutist. Like The Liaison Officer, it questions the notions of documentary and investigates masculine themes. Elwes is planning to conclude the trilogy with Scars, a video that will feature Paul Robineau, who appears in Part Two of The Liaison Officer. Here, Robineau retraces the map of his military past through the scars on his body, each with a violent story to tell."

www.luxonline.org.uk 

Laurent le jeudi 08 juillet 2010 - Demander un contact

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"... Nombres de jeune désireux de rejoindre l’Angleterre pour continuer la lutte aux côtés du général de Gaulle avec l’exemple de Roger Hourdin qui à 20 ans seulement effectue le voyage et échappe à la gestapo.

En espagne les contrôle sont nombreux, Roger en ferra les frais et sera emprisonné dans le camp « Miranda » ( sud de bilbao ) ou il se fait passer pour un canadien. Il sera finalement libéré et embarquement en février 1943, c’est le début d’un long voyage de 8 jours dans la tempête avant d’atteindre la côte Anglaise.

A leurs arrivés les postulants sont impitoyablement isolé et questionné par le contre espionnage britannique. Cette épreuve franchi il signe son contrat d’engagement dans les FFL. Il deviendra parachutiste dans les commandos SAS britanniques ..."

www.ww2-history.com 

Laurent le jeudi 08 juillet 2010 - Demander un contact

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Engagement FAFL

HOURDIN Roger, Francis, Eugène
né le 8 août 1922 à St-Dives (Calvados)

NB : c'est bien St-Dives qui est inscrit sur le registre alors que ce lieu n'existe pas. La seule mention de la rivière Dives dans une localité du département du Calvados est Saint-Pierre sur Dives. Erreur du scribe ou information volontairement tronquée par Roger HOURDIN ?

Engagé FAFL pour compter du 8 avril 1943, avec le grade de soldat de 2ème classe et le matricule 35.534.

Yves MORIEULT le jeudi 28 janvier 2010

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Extrait :

Dans cet extrait, Roger Hourdin raconte son parachutage lors de l'opération Overlord, le 8 juin 1944.

Le 8 juin au soir, le Lieutenant Gérard de CARVILLE(1) vint récupérer son "stick" dont je fais partie. Invités à nous rendre à la tente de "briefing".
Enfin, il était temps ! Nous commencions à être vexés de ne pas avoir figuré parmi les "passagers"des "taxis" qui nous avaient survolés la nuit précédente !
Me tutoyant, pour la première fois, Gérard de CARVILLE s’adresse à moi, en ces termes :
- "Tu vas être content, mon vieux ! Nous allons en Bretagne !"
Je suis interloqué…
- "En Bretagne ?"
- "Oui ! En Bretagne ! Crois-moi, je suis aussi heureux que toi, j’y ai été élevé !".
J’allais donc, dans quelques heures, me retrouver au pays de mes ancêtres, pays que j’avais quitté UN AN ET SEPT MOIS auparavant pour rejoindre Londres, après un périple de plus de trois mois et demi.
Malgré une appréhension, pardonnez-moi, bien compréhensible, je pense !
Ma joie était à son comble.
Enfin, un peu raisonnée, bien sûr ! Car, ce "voyage" de retour était loin d’être d’agrément et ne me garantissait pas, de loin s’en faut, des retrouvailles avec ma famille.
Enfin ! Le choix était fait, et le retour en arrière impossible en supposant que je l’eusse désiré, ce qui, non plus que mes camarades, ne nous effleura un seul instant !

RETOUR AUX SOURCES

Après un rituel, maintenant coutumier, mais cette fois pour "du plus sérieux", nous percevons nos parachutes, notre complément de matériel, cartouches de F.M. de mitraillettes, de Colt 45, obus de mortier de deux pouces que deux d’entre nous, porteront amarrés à la jambe droite, au moment du saut.
Un certain nombre de pains de "plastic" et tout le matériel qui va avec : mèche lente, détonateurs, "time pencils"(2), cordon détonnant, "bobby traps"(3) , grenades défensives, offensives etc., etc., etc.
Je dois dire qu’avec tout ce supplément de charge (avec et sans jeu de mots), nous devons tous, sacrifier sur le linge de corps et autres objets de seconde nécessité, pour privilégier le matériel de combat et de sabotage !
Par exemple, à la grande surprise des Britanniques, nous ouvrons les boites de "Ration K" américaines, et nous ne prenons que les blocs de thé sucrés amalgamés de lait en poudre, le chocolat vitaminé, le chewing-gum également vitaminé, les petites ferrures pliantes et leurs blocs d’alcool solidifié, les flocons d’avoine également sucrés et aussi amalgamés de lait en poudre.
Quant aux cubes de viande déshydratés et préassaisonnés, nous les leur laissons sans regret, ainsi que d’autres aliments bizarres dont je n’ai même plus souvenance, sachant que nous trouverions bien encore quelques cochons bien gras, là où nous allons.
Mes compatriotes étant assez futés, quoiqu’en pensent les Parisiens, pour ne pas s’être laissés tout "embarquer" par les "doryphores"(4), comme ils les appellent à cause de leur grande affection pour la pomme de terre !
Ainsi allégés, autre avantage, il est plus facile de répartir ce qui reste, un peu partout dans les "recoins" du sac, que ces espèces de "briques" dont ces boites ont la forme, et à peu près la dimension, avec le seul avantage d’être en carton paraffiné, donc étanche.

LA MISSION

Nous devons, en ce qui nous concerne, l’effectif de deux compagnies environ, être parachutés sur une lande, à la lisière d’un bois, à un "lieu dit" appelé "DUAULT" dans le département des Côtes du Nord ; La ville la plus importante étant CARHAIX.
- Travail à effectuer : contact avec le maquis, très dense, paraît-il, dans le secteur.
- Encadrement et formation rapide de ces volontaires et le plus rapidement possible.
- Harcèlement des convois ennemis de toutes natures, tentant de rejoindre la Normandie, où nous savons, maintenant, que le gros débarquement a eu lieu !
Nous devons également, saboter au maximum : les lignes ferroviaires, électriques, téléphoniques ; faire des barrages sur les routes par tous les moyens. Enfin, en quelque sorte, gêner l’ennemi de toutes les façons possibles et imaginables.
Et, pour ce faire, comme je pense vous l’avoir bien expliqué au cours de ce récit, nous ne manquons ni d’expérience ni d’imagination, non plus d’ailleurs que de moyens !
Je peux dire, maintenant que nos unités s’égrènent sur une ligne, allant du niveau de St Brieuc, Rennes, Chateaubriand et les environs de Nantes.
Nous serons ainsi en mesure, avec les maquisards bretons, d’isoler, et nous le ferons avec efficacité, les unités ennemies occupant la Bretagne, de leurs compatriotes tentant avec peine de contenir, la marée humaine et le matériel qui se sont abattus sur un front allant du Cotentin à l’estuaire de la Seine(5).
Les empêchant ainsi d’aller, par le sud de la Normandie, tenter de refouler nos braves Alliés : Britanniques, Canadiens, Américains, et autres volontaires combattant souvent à des milliers de kilomètres de leur Patrie, dans le seul but pour eux de participer à rétablir la liberté dans ce monde troublé !
Je ne peux terminer ce passage, sans mentionner le débarquement par mer de nos camarades, les "Commandos de Marine" du Commandant KIEFFER, qui montrèrent auprès de nos Alliés Britanniques, des exemples de courage sans limite.
Après cette petite parenthèse utile, je le pense, pour expliquer notre rôle dans le contexte stratégique général, revenons à nos préparatifs de départ !
Je suis doté, du petit poste récepteur en phonie américaine "MCR1". Cette petite merveille pour l’époque nous permettra d’être en liaison, deux fois par jour avec Londres, et, par l’intermédiaire de Londres, d’être en contacts avec notre Commandant, "Le Manchot", et si besoin était, avec d’autres "sticks".
On nous a remis, en plus, des grilles de décodage, car, si certains messages sont des phrases conventionnelles, en "clair", d’autres sont entièrement chiffrés et doivent être "décryptés" avec la grille.
Les grilles en question, sont en papier très fin, susceptible d’être ingéré en cas de nécessité, ne devant bien entendu, en aucun cas tomber entre les mains de l’ennemi.

www.memoirescultures.com 

Laurent Laloup le lundi 28 avril 2008 - Demander un contact

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Le Refus de la Honte de Roger HOURDIN

En novembre 1942, Roger Hourdin fuit la France pour gagner l'Espagne puis la France Libre en Angleterre où il effectue le difficile entraînement des SAS ( Spécial Air Service). En juin 1944, parachuté en Bretagne, son pays d'origine, il participe activement à la libération de la France. En témoignent ses nombreuses décorations

www.memoirescultures.com 

Laurent Laloup le lundi 28 avril 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 28 août 2019

 

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