Georges Hochapfel - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Georges Hochapfel



Naissance : 29 septembre 1915 - Clermont Ferrand (63)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / train

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 294444

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 24899

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Georges Hochapfel - son Livre ouvert !
 

A participé à la Bataille de Bir Hakeim (Echelon B)

"Dans la nuit du 29 au 30, il (Thoreau) a tenté d'acheminer une colonne de ravitaillement jusqu'à la porte est de la position. Le capitaine Arnault, du 2e bataillon de Légion étrangère, à la tête d'un détachement, l'a attendu en vain au rendez-vous. Des chars allemands ont interdit au convoi de dépasser Bir el-Gobi et l'ont forcé à rebrousser chemin.
L'expédition sera tentée à nouveau cette nuit, sous la protection d'une escorte d'automitrailleuses britanniques. Thoreau confie la direction du convoi au lieutenant Hochapfel. Arnault va, à nouveau, à sa rencontre. L'attente est longue. Les heures passent. Au loin grondent les canons. Les mitrailleuses scient la nuit par coups rapides, au hasard. Les chars ennemis sont à l'affût. Hochapfel réussit à les éviter. À 6 heures, il se présente devant la porte est. Il est ovationné. On décharge de ses camions six mille obus de 75 et mille deux cents gallons d'eau. En maintenant les rations à deux litres par jour et par homme, Kœnig estime qu'il peut tenir encore huit jours".
Adjudant Susan Travers, 13 DBLE

Florence Roumeguere le dimanche 17 avril 2022 - Demander un contact

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"...Les militaires indochinois venus d'Afrique du Nord

Ils sont essentiellement issus :
- du 1er Bataillon de Pionniers Indochinois, du 29ème Escadron du Train et de la Section d'Infirmiers des Troupes Coloniales, stationnés au Liban et en Syrie. Après s'être opposés en juin et juillet 1941 à l'offensive anglo-gaulliste, 400 à 500 tirailleurs rejoignent volontairement la France Libre au lieu d'être rapatriés avec leurs camarades en métropole. Incorporés principalement au 1er Régiment d'Artillerie et au Train des Equipages des Forces Françaises Libres, ils vont combattre en Libye, Tunisie et Italie avant de débarquer en Provence.
- d'un détachement de rapatriables embarqué à Marseille en avril 1941 sur le « Saint-Loubert Bié », à destination de Saigon. Ce navire ayant été arraisonné le 18 mai par la marine britannique au large du Cap, les 1.679 tirailleurs et travailleurs passagers sont débarqués en Afrique du Sud. Au contraire de leurs compatriotes qui se considèrent comme prisonniers de guerre, 2 caporaux et 59 militaires du rang demandent à se rallier au général de Gaulle. L'un d'eux, le caporal Nguyên Van Tap, déclare : « Nous n'avons jamais douté de la grandeur de la France et de ses colonies. Nous nous mettons en terre étrangère au service de la libération de notre belle France sans oublier notre Indochine ». Après un long périple via Bombay et Beyrouth, ces hommes rejoignent la lère Brigade de la France Libre en Libye.
- d'un second détachement de rapatriables embarqué à Marseille en novembre 1941 sur l'« Eridan ». Devant la menace britannique, le paquebot fait demi-tour à Dakar et en décembre dépose ses passagers à Oran. Ceux-ci sont alors incorporés au 1er Bataillon de Pionniers Indochinois puis en 1943 dans les formations de l'Armée B.
- du regroupement de 1.195 militaires et de 20 civils indochinois rapatriés du Liban en Algérie. Ces hommes ont en effet refusé en juillet 1941 de servir dans les unités de la France Libre. Ils suivent alors à leur débarquement à Alger le sort des militaires de l'« Eridan ».

Les grandes unités ayant comporté des Indochinois

La 1ère Division Française Libre
Du fait de leur volontariat, dans les forces gaullistes, les Indochinois ralliés au Liban figurent dans les 10 000 premiers Français Libres. Ainsi, le canonnier Luu Van Nam reçoit une attestation portant le numéro 9.807. Avec leurs unités d'affectation ces hommes vont être engagés en Cyrénaïque dès le mois de février 1942. En particulier, 34 d'entre eux appartenant au 1er Régiment d'Artillerie et à la Compagnie de Quartier Général n°51 se trouvent en mai 1942 à Bir Hakeim. Lors de cette bataille demeurée fameuse, cinq Indochinois sont tués et d'autres, tel le brigadier Pham Tarn, blessés. Les morts ont été inhumés au cimetière établi près du camp retranché.
Avant l'affrontement avec les Allemands et les Italiens, une grande partie des artilleurs asiatiques a été affectée à la colonne de ravitaillement n°2 stationnée à 40 kilomètres de Bir Hakeim au lieu dit Bir Bou Maffes, pour y suivre des cours de conduite automobile. Encadrés par l'adjudant-chef Pham Ba Tin et les maréchaux des logis Soc Nom et Le Van Sam, ils vont par la suite être versés dans les trois compagnies du 1er Escadron du Train. Le 27 mai 1942, les chauffeurs déjà instruits de la section de l'adjudant-chef Goubin forment un convoi devant apporter de l'eau et des munitions aux troupes du général Koenig. Ils réussissent à forcer le blocus ennemi mais l'attaque de la division italienne Ariete ne leur permet pas de retourner à leur base. Au cours du mouvement, les conducteurs Bun Kheng et Lim Yoeun sont tués.
Dans la nuit du 10 au 11 juin, les conducteurs indochinois stationnés depuis le 20 mai à environ 80 kilomètres de Bir Hakeim participent à une colonne de 40 camions se portant au secours de la garnison du camp, qui a effectué une percée en profitant de l'obscurité. Sous les ordres du lieutenant Hochappfel, ils récupèrent dans le désert 80 rescapés de la bataille.
Après ces événements, ils sont engagés dans l'offensive de l'Himeimat le 23 octobre 1942, puis en Tunisie en avril 1943. A cette époque, le 1er R.A. compte encore en ses rangs 43 servants asiatiques qui sont alors incorporés au 1er Escadron du Train avec lequel ils vont partir en Italie.
Le 16 août 1944, les unités de la 1ère DFL débarquées dans la baie de Cavalaire et comportant des Indochinois sont les suivantes :
-Compagnie de Quartier Général n°50,
-1er Escadron du Train, formé des 101ème, 102ème, 103ème Compagnies Automobiles,
-1er Bataillon Médical,
-Ambulance Chirurgicale Légère,
-Hôpital de Campagne Hadfield-Spears.
En septembre 1944, les Indochinois de ces formations sont stationnés dans le secteur de Ronchamp (Haute-Saône) et au mois de janvier suivant dans celui de Sélestat (Bas-Rhin). A compter de mars 1945, ils vont combattre dans les Alpes. Le dernier tué asiatique de la grande unité est le conducteur Nguyên Van Huong tombé près de Lyon le 30 septembre 1944.
Il est à remarquer que le 4 juillet 1947, 48 anciens conducteurs de la 102ème Compagnie Automobile de la lère DFL continuent leurs services dans la formation du Train du Cambodge. Avec fierté, ils revendiquent leur qualité de Français Libres. ..."

www.anai-asso.org 

Laurent le lundi 31 août 2009 - Demander un contact

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Notre première victoire. La 1ère D.F.L. à Bir-Hacheim de Jean LEBUCOIS :

"10 h. 30.
101e auto. — Arrivée d'un premier convoi, conduit par le sous-lieutenant Hopchafel, com­prenant 17 ambulances et 80 camions de troupes.
12 heures."

Laurent Laloup le mardi 17 février 2009 - Demander un contact

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ENGAGEMENT D'HONNEUR D'UN DE LA 1ERE DIVISION FRANCAISE LIBRE une oeuvre de GIRAUD JULES :

"A 11 h 30, nouveau « Petrol Point», on refait le plein des camions, celui-ci terminé, le capitaine donne le com­mandement du convoi à l'aspirant Ranchou et nous fon­çons à toute vitesse vers Alexandrie.
Le capitaine Dulau est gourmand. Arrivés à Alexandrie, nous nous arrêtons devant une pâtisserie, dégustons quelques gâteaux et en emportons deux douzaines.
Puis nous nous rendons chez la femme du lieutenant Hochapefel qui loge dans cette ville dont le mari est resté
à Tobrouk pour commander la 101e compagnie du train-auto en l'absence du capitaine.
Avant d'arriver chez elle, le capitaine me dépose devant un restaurant, qu'il doit connaître et me prie de commander le déjeuner et un gros paquet de crevettes à la mayonnaise.
Peu après, il arrive et nous nous mettons à table car nous sommes limités par le temps.
Au cours du repas, Mme Hochapefel vient nous rejoindre et apporte pour son mari une caisse de boissons françaises.
Dans le désert tout est anglais, canadien ou australien ; les seules boissons délivrées à la 8e armée anglaise, dans les NAFI et les mess, sont la bière, le whisky et le gin.
Nous prenons congé et repartons par l'unique route cô-tière goudronnée, rejoindre le convoi qui a traversé Alexan­drie sans s'arrêter."

Laurent Laloup le samedi 20 décembre 2008 - Demander un contact

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" A la fin du mois de Mai, la première phase de la bataille est terminée, une impression de soulagement règne, les mauvais moments sont passés, l'ennemi battu se replie. La Lieutenant Hopchapfel avec la Compagnie du Train se présente le 31 Mai vers 7 heures à la "Porte de la Légion" après un voyage de nuit sans encombre. A la demande du médecin Colonel Reilinger, le Médecin Capitaine Durrbach, chirurgien émérite, arrive en du renfort des médecins Capitaines Thibauld et Guillon. Pendant que les camions, qui apportent de quoi reconstituer les réserves à sept jours, sont déchargés, trois Colonnes nettoient les alentours, chacune d'elles a sa Batterie d'artillerie, Chavanac, Gufflet, Morlon. Le Capitaine Messmer, déjà dans le ''V'', attaque quinze paniers au canon à trois mille mètres. Mais la patience de l'ennemi a des limites, cinq chars chargent à la tombée de la nuit, l'assaut est repoussé, trois Légionnaires sont blessés. Le B.M.2 fournit un détachement qui sous les ordres du Lieutenant-colonel de Roux agit en liaison avec Messmer à l'Ouest de la branche occidentale du "V". Ses coups portent mais il est bientôt assailli par une meute d'avions de chasse allemande. Quelques Tirailleurs sont blessés. Enfin, dans le Sud, le Lieutenant-colonel Amilakvari a reçu mission de détruire une formation de vingt chars et de nombreux camions stationnés dans le Sud Est. Il dispose des "75" antichars de la Compagnie de Sairigné, et du Peloton d'automitrailleuses du "Royal Dragoons" qui escortait le convoi. Le capitaine Bricogne, adjoint du Commandant du 1er R.A, animateur de toutes les "Jock Columns" est de la partie. Cinq des chars signalés sont atteints malgré les mauvaises conditions de tir, dues au mirage et au vent de sable, un sixième brûle et explose."

www.birhakeim-association.org 

Laurent Laloup le samedi 01 novembre 2008 - Demander un contact

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"L'expédition sera tentée à nouveau cette nuit, sous la protection d'une escorte d'automitrailleuses britanniques. Thoreau confie la direction du convoi au lieutenant Hochapfel. Arnault va, à nouveau, à sa rencontre. L'attente est longue. Les heures passent. Au loin grondent les canons. Les mitrailleuses scient la nuit par coups rapides, au hasard. Les chars ennemis sont à l'affût. Hochapfel réussit à les éviter. À 6 heures, il se présente devant la porte est. Il est ovationné. On décharge de ses camions six mille obus de 75 et mille deux cents gallons d'eau. En maintenant les rations à deux litres par jour et par homme, Kœnig estime qu'il peut tenir encore huit jours."

beaucoudray.free.fr 

L. Laloup le lundi 28 avril 2008 - Demander un contact

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dans le livre "Engagement d'honneur d'un de la Ière Division Française Libre" de Jules Giraud 

"Arrivé à la compagnie du train, je fais connaissance avec le Lt Hochapfel , le s-Lt Renaud Claude , l'aspirant Hamadard , le toubib Desnos et le Lt Laroche qui vient de Hong-Kong (lorque son bateau est arrivé au Caire, il s'est engagé aux FFL)

L. Laloup le lundi 28 avril 2008 - Demander un contact

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Souvenirs de guerre de Pierre Capucin

" J’ai eu des camarades blessés à mes côtés, mais aucun qui y soit mort.

Moi-même, je n’ai jamais été blessé. J’avais récupéré en Érythrée un casque italien. J’ai toujours pensé que c’était cela qui m’avait sauvé : parce que les casques anglais, eux, ne couvraient pas la nuque.

Je me souviens de certains qui sont morts : Yves Lebon est mort en juin 1942, à Bir Hakeim, comme Ferdinand Le Dressay, qui était breton. Il y a eu aussi Pierre Le Gourrierec qui a disparu au cours de cette bataille, dans la tourmente. Il y a même eu un de nos camarades qui a disparu au même moment, qui a été fait prisonnier par les Italiens et qu’on a retrouvé bien plus tard, en Italie, lors de notre passage dans ce pays.

Il y a eu plusieurs camarades qui ont été fait prisonniers dans les mêmes circonstances et qui sont morts plus tard, noyés lors du naufrage du bateau italien qui les ramenait en Italie. Paul Grech, mort en juin 1944, venait lui de Médéa (en Algérie). Dans l’ensemble on a eu moins de morts dans le Train que dans les autres unités car on n’était pas une unité combattante au sens classique.

Je me souviens aussi d’Hervé Quemeneur, de Louis Worms et d’un troisième encore dont j’ai oublié le nom. Ils ont récupéré des obus et ont voulu en extraire l’enveloppe en cuivre pour en faire des souvenirs, comme ma grand-mère en avait gardé de la guerre de 1914. Ils ont commencé à taper dessus ; on leur a gentiment dit de ne pas faire les cons mais ils ont continué. Deux minutes après, tout a sauté, et ils sont morts !

Sur la photo, on a, de gauche à droite, Paul Grech, André Nicolas, Henri Le Goïc, Jules Dupièce (qui n’est pas mort, lui, pendant la guerre) et un frère noir dont j’ai oublié le nom. Il y avait aussi le conducteur (qu’on ne voit pas sur cette photo), Jacques Letoquart, dont les parents tenaient alors une quincaillerie Place des Vosges - c’est chez eux que j’ai bu ma première bouteille de Champagne en rentrant à Paris après la guerre -.

On a eu, c’est marrant, trois moines qui étaient chefs de bataillon à la 1° D.F.L. : il y avait un dominicain, un carme connu (qui était l’Amiral Thierry d’Argenlieu), et encore un troisième.

Je dépendais du commandant Dulau. Comme autres officiers dont j’ai dépendu, il y avait Hochapfel, Domange - tué en Libye -, le lieutenant Renault qui était de ma compagnie"

www.entretemps.asso.fr/PaulChanoine 

Laurent Laloup le vendredi 05 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 17 avril 2022

 

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