Antoine Joseph Hajje - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Antoine Joseph Hajje



Naissance : 5 septembre 1904 - Larnaca, Chypre

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en janvier 1941

Affectation principale : Résistance intérieure /

Décès à 37 ans - 20 septembre 1941 - Suresnes (92)

Mort pour la France

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Antoine Joseph Hajje - son Livre ouvert !
 

Avocat, communiste jusqu'à la fin des années 197O, je désire entrer en contact avec "ETH" ou me procurer son livre avocats communards et communistes en France de 1870 à 1980".
Merci

RAPPAPORT Roland le mercredi 02 septembre 2015 - Demander un contact

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Contact pour livre sur avocats communistes

Bonsoir

Je suis en train de préparer un livre intitulé "avocats communards et communistes en France de 1870 à 1980" et j'aimerais qu'un chapitre même bref évoque la mémoire de mon confrère et camarade Antoine Hajje.

Pourriez-vous me contacter en message privée sur ce point s'il vous plaît?

Je vous en remercie vivement

ETH le mercredi 06 février 2013 - Demander un contact

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www.humanite.fr 

" La mémoire de trois avocats communistes

LE 21 septembre 1941, douze résistants étaient fusillés au mont Valérien. Parmi eux, trois avocats communistes, Georges Pitard, un Parisien de Paris ; Michel Rolnikas, juif lituanien né à Kaunas ; Antoine Hajje, Syrien d’origine. Tous trois étaient des Français, de naissance ou d’adoption. La veille, leurs noms avaient été placardés - en lettres noires sur fond jaune - sur les murs de Paris : le général Von Stülpnagel, commandant militaire nazi pour la France, revendiquait leur assassinat. Tous trois avaient en charge la défense de militants communistes, de résistants et ils avaient tenté, jusqu’à l’extrême limite, de remplir leur tâche. Rédigées par nos camarades quelques heures avant leur exécution, trois lettres nous sont restées. Dans celle de Pitard, adressée à sa femme, on peut lire : « Moi, je m’en vais fier de mon passé, fier de ma vie. Je n’ai jamais fait que le bien, jamais pensé qu’à soulager la misère… Vois le bâtonnier, je n’ai pas la possibilité de lui écrire ; dis-lui que je crois avoir honoré l’Ordre des avocats… »

S’adressant au bâtonnier, Antoine Hajje écrit : « (…) Nous allons à la mort satisfaits d’avoir, en toutes circonstances, accompli notre devoir, tout notre devoir (…). Nous mourons prématurément, mais c’est pour la France. Nous en sommes fiers. Je dis adieu à une profession que j’ai aimée ; j’aurais été jusqu’à la fin le défenseur de la dignité humaine et de la vérité. » Quant à Michel Rolnikas, il écrivit à sa compagne : « (…) Dis à mes amis qu’une balle aura percé mon coeur, mais qu’on ne m’aura pas arraché l’idéal qui m’animait. »

Le 11 juillet 1946, le bâtonnier de l’ordre des avocats prononça un discours à la mémoire des avocats morts pour la France. Evoquant l’exécution de nos camarades, il dit : « (…) Quel était donc leur crime ? Celui d’avoir professé une foi politique dont ils étaient ardemment convaincus ? (…) Oui, tous les trois étaient épris d’un idéal politique et social auquel ils consacraient les forces de leur enthousiasme et ils s’avéraient dangereux puisqu’on les savait incapables de reniement et de faiblesse (…). Ils dénoncent l’intolérance ; ils crient leur passion de la justice (…). Leur robe les protège et, comme on ne peut pas les en dépouiller, ce sont eux qui lui sont arrachés. »

Cinquante-cinq ans ont passé, mais nous avons envers eux un devoir de mémoire et d’amitié fraternelle. Ils ont été de leur vivant un exemple pour ceux qui voulaient que fussent respectés le courage, la justice, la dignité, la liberté. Ils le sont restés.

CHARLES LEDERMAN. "

Laloup laurent le lundi 17 mars 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 02 septembre 2015

 

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