| | | | | Un Français Libre parmi 62924 | | | Robert Guitteaud | |
Naissance : 12 avril 1925 - La Trinité, Martinique
Point de départ vers la France Libre : Antilles
Engagement dans la France Libre : Dominique en mars 1943
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient /
Décès à 90 ans - 18 septembre 2015 - Le Morne-Rouge, Martinique
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 280974
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 23553 |
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Robert Guitteaud - son Livre ouvert ! " George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer rend hommage à Robert Guitteaud, ancien combattant d’origine martiniquaise, décédé jeudi 17 septembre 2015, à l’âge de 90 ans.
Grande figure de la dissidence durant la Seconde guerre mondiale, il a à peine 15 ans lorsque le général de Gaulle lance son appel du 18 juin. Robert Guitteaud quitte la Martinique à l’âge de 17 ans et rejoint les Forces Françaises Libres du général de Gaulle en 1943.
Fervent acteur de la Résistance française, il décide à la fin de la guerre de rentrer à la Martinique et de fonder, avec d’autres dissidents, l’association des FFL de la Martinique.
Ses décorations militaires témoignent de son courage, de son sens du devoir et de son esprit de sacrifice. Le 25 juin 2009, il avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur.
La France perd une force vive qui a fait honneur à son pays. La ministre des Outre-mer adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches."
19.09.2015 " Le « soldat » Guitteaud est décédé
Robert Guitteaud, l'ancien dissident, est décédé jeudi à 90 ans, a rapporté hier son fils Patrick-Jean Guitteaud. Né le 12 avril 1925 à Trinité, Robert Guitteaud était une grande figure de la dissidence pour laquelle il était parti à l'âge de 17 ans. Après Sainte-Lucie et Trinidad, il avait intégré le bataillon numéro 1 des Antilles, formé à Kairouan en Tunisie. Ce fut pour ce fils unique, le début d'une longue et périlleuse épopée, notamment au sein du 1er régiment..." Laurent Laloup le samedi 13 juillet 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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JORF n°0143 du 23 juin 2009 page 10194
texte n° 1
DECRET
Décret du 22 juin 2009 portant nomination
Défense et anciens combattants
Par décret du Président de la République en date du 22 juin 2009, pris sur le rapport du Premier ministre, du ministre de la défense et du secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants et visé pour son exécution par le grand chancelier de l'ordre national de la Légion d'honneur, vu la déclaration du conseil de l'ordre portant que les présentes nominations sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, sont nommés pour prendre rang à compter de la date de réception dans leur grade :
Au grade de chevalier
M. Guitteaud (Robert), ancien combattant. Jacques Ghémard le samedi 27 juin 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Robert Guitteaud LES DISSIDENTS DES ANTILLES DANS LES FORCES FRANCAISES LIBRES COMBATTANTES, 1940-1945 une oeuvre de ABENON LUCIEN-RENE :
"Il nous a semblé intéressant de connaître les positions politiques de ceux qui sont partis s'engager dans une armée dont le Général de Gaulle était le chef. Lui restèrent-ils fidèles dans les vicissitudes qu'il connaîtra après la Seconde Guerre Mondiale ? Il faut dire que bien peu de vétérans nous ont parlé de cela. C'est sans doute que pour beaucoup, la dissidence n'a pas été un choix politique. Elle n'a pas résulté d'une analyse poussée des forces en présence sur l'échiquier national. Elle a été très certainement une réaction instinctive, presque viscérale, qui ne remettait pas en cause les convictions et les positions de chacun. De sorte qu'après la guerre, presque tous se sont retrouvés dans le camp qu'ils occupaient à l'origine.
Cependant, il a pu y avoir des nuances à ce propos. Certains, semblet-il, se sont déclarés gaullistes, avec les conséquences négatives que cela a pu avoir. Robert Guitteaud affirme, par exemple, que son retour n'a pas été facile. Voulant obtenir un terrain à Trenelle, il a vu repousser sa demande sous le prétexte qu'il était gaulliste. Rappelons qu'après la guerre, la gauche était toute puissante à la Martinique et que les intérêts partisans ont toujours été très actifs dans la colonie. Il faut d'ailleurs rappeler que la gauche, et particulièrement la gauche communiste, avait fait un bon bout de chemin avec le Général et que ce n'est que lorsque leur routes divergèrent, que les rapports se tendirent. A noter que Robert Guitteaud fait la distinction entre les gaullistes de la première heure, qui se sont engagés dès les débuts sous la bannière du Général et ceux qu'il appelle les "gaulliens", qui sont venus après et qui ont vu dans le Général la défense d'idées qui leur permettaient de jouer un certain rôle sur le plan politique." Laurent Laloup le vendredi 06 février 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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