Gustave Joseph Benoît Jacques Guillermaz - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Gustave Joseph Benoît Jacques Guillermaz



Naissance : 16 janvier 1911 - Fort-de-France, Martinique

Décès à 87 ans - 2 février 1998 - Belley (01)

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Gustave Joseph Benoît Jacques Guillermaz - son Livre ouvert !
 

La France en Chine de Sun Yat-sen à Mao Zedong, 1918-1953De Nicole Bensacq-Tixier

Laurent Laloup le mardi 26 novembre 2019 - Demander un contact

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www.babelio.com 

Laurent Laloup le mercredi 04 octobre 2017 - Demander un contact

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Claude Faure : Aux Services De La République - Du Bcra À La Dgse

" Une section «Extrême-Orient» est constituée au sein de la DGER et placée sous la responsabilité du commandant Bouheret, assisté du commandant Jacques Guillermaz et de Philippe Thyraud (dit de Vosjoli). Parmi les agents de la DGER en Asie se trouve Lucien-Paul Bridou, représentant des Messageries maritimes à Shanghai et père de Marie-Madeleine Méric, chef du réseau Alliance. La question indochinoise étant une priorité, le directeur général de la DGER participe régulièrement aux réunions du Comité interministériel pour l'Indo­chine, présidé par le général de Gaulle et dont le secrétaire général est François de Langlade."

laurent le mardi 18 août 2009 - Demander un contact

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Auprès du délégué du comité français de libération nationale en République de Chine, Maxime Pechkoff :

"L'ambassadeur trouvait sur place des conseillers chevronnés, des secrétaires dévoués, et à tous égards remarquables. Jacques Roux, Jean Daridan, Guillermaz, Landy, pour ne citer que ceux-là. Ils formaient une équipe solidaire."

Extrait de : Francis Huré, Portraits de Pechkoff, De Fallois, Paris, 2006

Laurent Laloup le samedi 18 août 2007 - Demander un contact

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Extrait de "Les soldats oubliés de la 1re DFL" de Pierre Granier. 

L'auteur s'étant évadé d'Indochine, est en Chine et rencontre Jacques Guillermaz :

« Ohé du sampan ! Vous êtes français? » Fournier répond affirmativement à l'homme qui vient ainsi de parler, et qui est debout à l'avant de son sampan, également propulsé par deux Chinois à l'avant et par une Chinoise à l'arriè­re, cette dernière portant elle aussi un bébé ficelé sur son dos.
L'inconnu est de grande taille, bâti en force, les épaules larges sous un blouson de cuir qui les élargit encore plus. Sans en avoir reçu l'ordre, mais avec cette sorte de finesse qui caractérise les Asiatiques, les deux équipages conduisent leurs sampans bord à bord, en silence, et les immobilisent le long de la rive. Nous exa­minons avec une certaine méfiance ce Français. Vu de plus près, il ne semble pas antipathique. Il porte une fine moustache noire, au-dessus d'une bouche énergique et d'un menton volontaire. C'est sans doute un de ces aventuriers comme on en rencontre assez souvent en Extrême-Orient.
Nous l'observons avec méfiance, et il parle le premier : « Vous êtes partis d'Indochine? »
Nous ne répondons pas tout de suite : la frontière n'est pas encore très loin, et on ne sait jamais !
Mais l'autre se veut rassurant, sans plus attendre : « Ne vous inquiétez pas, je suis des vôtres : capitaine Guillermatz. Je suis attaché militaire du Gouvernement de Vichy à Pékin, et je vais faire une liaison à la frontière, où mon ambassa­deur a appris la présence d'une mission de la France Libre. Mais aussitôt après, je rejoins moi aussi les F.F.L.
- Nous avons reçu à notre poste, dis-je, une madame Guillermatz, il y a quelques mois.
- C'était ma femme. J'ai préféré l'envoyer à Hanoï, plutôt que de la laisser seule en Chine, quand je ne serai plus là... »
Nous devisons encore pendant quelques minutes, puis nous nous séparons, et nos deux sampans continuent leur route, l'un vers le nord, l'autre vers le sud.
Le capitaine Guillermatz ne nous a pas menti : un peu plus de deux ans plus tard, après avoir eu mon compte d'événements guerriers dans un bataillon de tirailleurs Sénégalais de la lre D.F.L., je fus affecté durant une courte période sous les ordres de cet officier. Il était commandant à la D.G.E.R. - la Direction Générale des Études et des Recherches - qui se trou­vait alors au boulevard Suchet, près du Bois de Boulogne à Paris.
J'avais été muté dans ce service très spécial en raison de mon expérience de l'Indochine, où j'allais repartir sur ma demande."

Laurent Laloup le samedi 18 août 2007 - Demander un contact

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www.bm-lyon.fr 

Général Jacques Guillermaz (1911-1998)

"Diplomate et militaire, spécialiste de la Chine du 20ème siècle et en particulier du PCC, le Général Jacques Guillermaz figure parmi les fondateurs du Centre de Recherches et de Documentation sur la Chine Contemporaine, relevant aujourd'hui de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), qu'il dirigera jusqu'en 1976.
Diplômé de l'école de Saint-Cyr, il est attaché militaire adjoint à Pékin dès mai 1937, à la veille de l'invasion japonaise, puis à Chongqing de 1941 jusqu'en 1943, date à laquelle il quitte la Chine pour Alger. Après avoir participé à la libération du territoire français en 1944, il repart pour la Chine en 1945, en tant qu'attaché militaire, mais cette fois-ci à Nankin, où siège le gouvernement nationaliste chinois, et de là assistera à la prise du pouvoir par le PCC en 1949. Il quittera la Chine en 1951 et pendant les deux années successives sera en poste à Bangkok.

Observateur attentionné des événements politiques qui se déroulent non seulement en Chine mais aussi dans les régions avoisinantes, il est appelé en 1954 en tant que conseiller de la délégation française à la conférence de Genève sur le Vietnam, où il met à profit les relations qu'il a nouées par le passé avec des représentants du PCC de haut niveau. Afin que la France puisse avoir tout son poids non seulement au niveau politique et stratégique, mais même culturel et économique en Asie, il prône la nécessité que des spécialistes d'Asie contemporaine soient dûment formés, compte tenu du fait que la sinologie française traditionnelle a jusque là privilégié davantage les études sur la Chine classique. En 1958, sur proposition de la VIe section de l'Ecole pratique des hautes études (EPHE) - qui deviendra quelques années plus tard l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales -, il accepte donc de mettre sur pied et de diriger le Centre de Recherche et de Documentation sur la Chine moderne et contemporaine, autour duquel se ressemblent bientôt des jeunes chercheurs et des étudiants. Il en sera directeur jusqu'à sa retraite mais restera toujours au service de l'Etat dans le domaine de sa compétence. Ses activités de recherche et d'enseignement (il donnera entre autres un cours sur l'histoire du PCC), sauf deux interruptions en raison de nouvelles missions diplomatiques, vont donc durer jusqu'en 1976.

En 1964, il fait partie de la mission secrète envoyée par de Gaulle à Taiwan destinée à informer Chang Kai-shek de la décision prise au nom de la France de reconnaître la RPC. Par la suite, et jusqu'en 1966, il séjournera en Chine, toujours en tant qu'attaché militaire au sein de la représentation diplomatique française nouvellement installée à Pékin, figurant parmi les rares observateurs directs d'un pays à la veille de la Révolution Culturelle.

Sa bibliothèque personnelle donnée au Fonds chinois de la BM de Lyon, majoritairement en langue chinoise, est évaluée à 2500 volumes et comporte des monographies, des périodiques, mais aussi un fonds de documents très précieux concernant la Révolution Culturelle. Tous ces documents concernent la Chine du 20ème siècle, particulièrement l'histoire des idées et des mouvements politiques, le PCC notamment, mais aussi la littérature moderne chinoise et la sociologie. Elle reflète évidemment ses domaines de recherche privilégiés.

In Memoriam
- Chevrier, Yves, "Jacques Guillermaz", Lettre d'information de l'AFEC, n° 28, juillet 1998, p. 2-4.
- Eyraud, Henri, "Le Général Jacques Guillermaz (1911-1998), Pionnier de la Chine contemporaine", Revue Historique des Armées, n° 1, 2003, p. 63-64.

Bibliographie sélective
- Histoire du Parti Communiste Chinois, 1921-1949, Paris : Payot, 1968, 450 p. (Réédité en 1975, en deux vol. dans la collection "Petite Bibliothèque Payot").
- Le Parti Communiste chinois au pouvoir, 1er octobre 1949-1er mars 1972, Paris : Payot, 1972, 542 p.
- La Chine populaire, Paris : P.U.F., 1959 (avec plusieurs rééditions revues et augmentées).
- Une Vie pour la Chine : mémoires (1937-1989), Paris : R. Laffont, 1989, 450 p."

Laurent Laloup le samedi 18 août 2007 - Demander un contact

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Lire Revue Historique des Armées : n°230 - mars 2003, Le général Jacques Guillermaz, pionnier de la Chine contemporaine par EYRAUD Henri, p 63-64.

Laurent Laloup le samedi 18 août 2007 - Demander un contact

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Extrait de www.afec-en-ligne.org

"Jacques Guillermaz, Une vie pour la Chine. Mémoires, 1937-1989. Paris, Robert Laffont, 1989. 452 pages

Voilà un ouvrage plein de charme, doué de qualités uniques, et propre à intéresser plusieurs types de lecteurs.

Sorti de Saint-Cyr en 1932, arrivé à Pékin en 1937 comme étudiant en langues et attaché militaire adjoint, le général Guillermaz aura passé en tout une quinzaine d'années directement au contact de la Chine et de ses habitants ; il peut. à ce titre, se prévaloir d'une expérience incomparable de résident et de voyageur, tant avant qu'après l'arrivée des communistes au pouvoir.

Son installation dans l'ancienne capitale en compagnie de sa femme et de sa fille intervient juste à temps pour le faire assister aux débuts de l'invasion japonaise, en juillet 1937. En l'absence d'attaché militaire en titre, Guillermaz est pratiquement seul à rendre compte de la guerre depuis le milieu de 1938 jusqu'à son transfert à Chongqing en 1941. Il passe deux ans à Chongqing avant de rejoindre la France libre à Alger et de participer à la reconquête du midi de la France à la tête d'une compagnie et d'un bataillon. C'est au cours de ces opérations qu'il reprend son village natal, où sa mère, sans nouvelles de lui depuis des années, avait eu la prémonition de son retour.

Ce spécialiste aux compétences démontrées dans les fonctions d'attaché militaire ne devait bien entendu pas tarder à être renvoyé en Chine. Il va y observer cinq années durant les progrès communistes dans la guerre civile.

Il réside environ un an et demi à Nankin après 1949, ce qui lui donne l'occasion de vivre la prise en main d'une grande ville par le nouveau pouvoir. Après six mois passés à Hong Kong en 1951, il est stationné à Bangkok pour quatre ans (1952-1956), d'où il peut suivre de près la deroute progressive des Français en Indochine. Il est présent à la conférence de Genève en 1954, dont les participants tentent de résoudre la qucstion vietnamienne, et on le retrouve plus tard dans les réunions de l'organisation du Traité de l'Asie du Sud-Est (OTASE) et dans les négociations de 1961-1962 sur le Laos.

Ainsi donc, après avoir été le témoin immédiat des bouleversements en Chine pendant les années où l'armée française connaissait la défaite en Europe avant de se reconstituer et de rentrer en scène sous l'égide du mouvement gaulliste, Jacques Guillermaz aura été le témoin quasi immédiat du retrait de cette même armée en Indochine. Au moment de la reconnaissance diplomatique de la Chine par de Gaulle, il peut se vanter d'avoir tenu pour ses supérieurs hiérarchiques la chronique de la montée et de la chute des empires dans la plus grande partie de l'Asie orientale. À cette longue expérience va s'ajouter un séjour de deux ans à Pékin (1964- 1966), auquel les premiers épisodes de la Révolution culturelle coupent court. On ne s'avancera guère en affirmant qu'aucun autre citoyen d'une nation occidentale n'a autant vu et étudié de l'histoire de la Chine pendant les trente années qui s'étendent de 1937 à 1967.
...

Pour revenir à un plan plus personnel, l'auteur nous parle de sa séparation d'avec sa première femme en 1943 : elle avait alors préféré rester à Hanoï, du côté du régime de Vichy. En décembre 1949. à Pékin, Jacques Guillermaz épouse Mlle Hu P'ing-ch'ing. La jeune femme a été formée dans les disciplines chinoises classiques et en anglais. Sa famille a compté des fonctionnaires impériaux, et on y trouve des dignitaires du régime nationaliste, notamment des généraux ; l'une de ses soeurs réside déjà à Taïwan. Elle a été journaliste et a travaillé comme traductrice pour le ministère des Affaires étrangères. À ces divers titres, elle risque le jour venu d'être une victime désignée du mouvement révolutionnaire. Son mari approfondira en sa compagnie son intérêt pour la poésie chinoise et, plus tard, Paris, l'aidera à publier deux volumes de traductions (Pairicia Guillermaz, La poésie chinoise, anthologie des origines d nos jours, 1957, et La poésie chinoise contemporaine, 1962)"

John K. Fairbank

Laurent Laloup le samedi 18 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 26 novembre 2019

 

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