Maurice Auguste Guengant - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Maurice Auguste Guengant



Naissance : 7 février 1925 - Locquénolé (29)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en aout 1940

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

ML, 23ème flottille MTB

Matricules : 4875 FN40

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : matelot canonnier

Décès à 42 ans - 21 janvier 1968 - Locquénolé (29)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 274248

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 6226

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 23010


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Fils de Maurice Guengant

Mon père (Maurice Guengant) est décédé le 21 Janvier 1968 à Locquénolé, après avoir lutté contre la maladie du siècle.

GUENGANT le mercredi 25 janvier 2023 - Demander un contact

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"Il est parti de Locquénolé, la nuit du 2 juillet 1940. Il est revenu à Locquénolé, le 15 août 1945. Il vit toujours à Locquénolé, 74 ans après. Louis Le Saout, deux enfants, quatre petits-enfants, 89 ans au compteur, raconte toujours pudiquement la même histoire. Cette Seconde Guerre mondiale à laquelle il a participé, malgré lui, à quinze ans à peine. « On vivait à trois à la maison, ma mère, mon frère jumeau et moi. Mon père, marin de commerce, avait été réquisitionné dès le début de la guerre. Il a été tué en mai 1940, lors d'un torpillage dans le golfe de Gascogne. C'était dur pour maman. Elle avait peur pour Jean et moi. Elle a préféré nous savoir en Angleterre qu'à la maison. Départ de nuit du Pont de la Corde. Cette nuit du 2 juillet 1940, Louis et Jean Le Saout font précipitamment une valise. « Une voiture nous a emmenés, avec notre copain de classe, Maurice Guengant, jusqu'au Pont de la Corde. Tout était organisé pour nous. Je ne me posais pas trop de questions ». Les jumeaux s'entassent, avec 26 autres hommes et un skipper, sur le « Pourquoi Pas » (lire ci-contre). La nuit est noire. Le voyage durera 24 heures, par très gros temps. Groggy, le groupe débarque, malgré tout, sans encombres à Falsmouth. « Il y a eu un tri. Les Anglais ont fait leur enquête. Mon frère et moi, on a été envoyés à Londres, puis en Cornouailles anglaise, dans un camp scout ». Logés, nourris, les frères suivent les instructions. « À 15 ans, on ne se casse pas trop la tête. On faisait ce que l'on avait à faire ».À Locquénolé, la maman des jumeaux, Marie Nédellec, n'a plus de nouvelles directes de ses garçons. « Après le camp scout, on a eu des cours d'anglais intensifs pendant deux mois dans un château. Et puis, on nous a séparés. Jean est devenu canonnier sur un cargo qui faisait la corne de l'Afrique. Moi, j'ai embarqué sur le bateau La Moqueuse, pour escorter les bateaux de commerce, de Belfast jusqu'au Liban. On ne s'est croisés qu'une fois en quatre ans. Quant à ma mère, je n'ai pu lui envoyer un courrier qu'après le débarquement de Normandie... » Croix de Lorraine (symbole de la France libre) à la vareuse et calot à pompon, le jeune Maurice Le Gall passera les trois années qui suivent, sur deux autres navires, à assurer le transport de troupes. Sans accidents majeurs. « À part, peut-être, ce jour du 6 avril 1945 », concède-t-il. Embarqué depuis six mois sur le Cuba, le Locquénolésien assurait des allers-retours entre la France et l'Angleterre. Ce jour-là, le bateau revenait à vide, après avoir déposé 3.000 soldats américains."

Laurent Laloup le lundi 02 octobre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

Maurice Guengant serait il devenu Maurice Le Gall à la fin de l'article ?

Dernière mise à jour le mercredi 25 janvier 2023

 

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