François Antoine Griscelli - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62914
 

François Antoine Griscelli



Naissance : 4 novembre 1901 - Ajaccio, Corse

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Orient

Engagement dans la France Libre : Nlle Caledonie en avril 1941

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : adjudant

Décès à 64 ou 65 ans - 1966 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 271252

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 22720

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 5 multiplié par 8 =  ?


François Antoine Griscelli - son Livre ouvert !
 

Photo de François Griscelli

Photo prise à Sydney, en Australie en 1941

Eric MINOCCHI le mardi 19 mars 2024 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


fiche matricule 358 V

Année de la classe 1921
Intervalle de matricules 1-500
NOMFICHI FRAD02A_9NUM_62_0358_01/FRAD02A_9NUM_62_0358_02/FRAD02A_9NUM_62_0358_03
Patronyme GRISCELLI
Prénom François Antoine
Cote (s) 9 NUM 62/358
Type de recherche Registres matricules
Typologie Registre matricule

Laurent Laloup le jeudi 22 août 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Dans la liste des portés disparus de Bir Hakeim

Pacific islands monthly Nov. 17, 1942 



Cliquez pour agrandir

Laurent Laloup le mercredi 21 août 2019 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


coldcase28.blogspot.fr  :

"François-Antoine , dit Antoine, l'aîné de la famille , né le 4 novembre 1901 à Ajaccio, qui entre à l'école normale d'Ajaccio, est nommé instituteur à Bonifacio, puis à Ghisonnaccia: il s'y déplaît et demande à être envoyé outre-mer. Il obtient la Nouvelle- Calédonie où il se marie à Nouméa, le 20 janvier 1930, avec Marguerite Grassin, née à Tipindjé (Hienghène aujourd'hui) de parents qui étaient des colons libres venus de Tours en 1900 et qui furent massacrés par les kanaks insurgés .Il s'engage comme volontaire dans le Bataillon du Pacifique, est blessé et fait prisonnier à Bir- Hakeim.

Un de ses compagnons de combat, le lieutenant H.-G.. Payonne, a raconté la scène lors de ses obsèques:

«Aucun de ceux qui étaient présents le soir de son départ en mai 42 pour une patrouille de nuit dans les lignes allemandes, à Rotonda Segnali près de Bir-Hakeim, par un clair de lune d'une pureté incroyable comme en connaît seul le désert, aucun de ceux-là ne pourra jamais oublier avec quel courage, digne de l'antique , il est parti avec ses hommes pour une mort qui paraissait tellement inévitable à tous que, lorsque moins d'une demi-heure plus tard, les crêtes se sont embrasées au rougeoiement sinistre des mitrailleuses ennemies, bien des camarades ont pleuré, à 24 ans d'avance sur l'heure du destin commun de tous les hommes , la mort de leur camarade Griscelli.» Dernière phrase qui s’explique: A. Griscelli étant porté disparu comme bien d’autres , ses amis tahitiens et calédoniens hésiteront à le reconnaître à Belfort deux ans après lorsqu’il les retrouvera, en civil, émacié de plus et portant moustache afin de ne pas risquer d‘être identifié et le prendront pour un revenant!

Alors qu'il est inconscient et grièvement blessé à la suite de deux blessures, l'une à la tempe, l'autre à la cuisse, le général Rommel, qui avait pourtant refusé d'exécuter l'ordre donné par Hitler de fusiller des Alsaciens de la Légion étrangère française faits prisonniers, livre le prisonnier agonisant aux autorités militaires italiennes, dans la persuasion, sur la base de sa gourmette militaire «Griscelli », qu'il s'agit d'un Italien passé à l'ennemi. Les Italiens veulent le fusiller comme traître : à demi inconscient, il entend le chirurgien italien tenter de le sauver en affirmant aux autorités militaires que, de toute façon, il n'en avait plus pour longtemps à vivre et que cela ne valait pas la peine de le fusiller Ce chirurgien lui avouera plus tard avoir été persuadé de sa nationalité italienne et avoir agi par humanité. Convalescent, il est envoyé d'Afrique en Italie.

Du camp de prisonniers de guerre italien, il s'évade et fait évader, grâce à sa connaissance de l'italien, d"autres prisonniers originaires d'outre-mer, les menant jusqu'en Suisse, puis, sous le nom de Henri Maloisel (nom de la mère de sa femme), se joint aux F.F.I. du Doubs.

Sur son courage, j'extrais l'anecdote suivante du livre de François Broche, fils du colonel tué à Bir-Hackeim, Le Bataillon des Guitaristes , L'épopée inconnue des F.F.L. de Tahiti à Bir-Hakeim, 1940 -1942 (Paris, Fayard, 1970, 396 p.):

« Payonne jouait aux cartes avec lui et deux Tahitiens, dans un trou. Soudain, les Tahitiens se mettent à crier: « Prutia! Prutia! »(« (Les Allemands! Les Allemands!» appelés Prussiens par les Tahitiens ) . Ils avaient entendu, avant les autres, un avion allemand. Les quatre joueurs perçurent le sifflement de la bombe, qui se rapprochait, qui s'amplifiait. Payonne fut le premier à crier :« C'est pour nous! » Ils s'applatirent contre les parois du trou. La bombe tomba à quelques mètres. Une bourrasque de sable s'abattit violemment dans le trou. Payonne et les deux Tahitiens étaient paralysés par la peur, ils ne bougeaient toujours pas. Alors, Griscelli étendit les bras, secoua la couverture où se trouvaient encore les cartes et dit tranquillement, avec son accent corse: « Eh bien, qu'est-ce que vous attendez? A qui est-ce de faire? » Payonne le dévisageait, les yeux écarquillés. Griscelli reprit :« Eh quoi? Elle est tombée,cette bombe, elle ne tombera pas deux fois! »

De retour à Nouméa, il y sera nommé par la suite directeur des écoles autochtones nouvellement créées, puis sera élu en 1957 à l'assemblée territoriale dont il deviendra le président. Deux écoles, l'une à Népoui (Poya), l'école publique Antoine Griscelli, l'autre à Nouméa, l'école publique François Griscelli et une rue Antoine Griscelli à Nouméa ainsi qu’une rue à Boulari (Mont-Dore) portent son nom."

laurent le mardi 05 janvier 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


LE BATAILLON DES GUITARISTES , de BROCHE Francois

" Les Tahitiens ne prêtèrent pas beaucoup d'attention à cette hor­rible histoire. Ils étaient bien trop préoccupés par la fête tradition­nelle du passage de la ligne qui devait avoir lieu le lendemain après-midi, sur le pont-promenade. Les responsables de la conduite des opérations étaient déjà désignés. Malheureusement, les principaux étaient des Calédoniens : le sergent-chef Pètre (Neptune), le sergent Daumas (Amphitrite), le sergent Bleu (Eole), le soldat Chapdeville (le Notaire), le sergent-chef Griscelli (l'Astrologue)."

Laurent Laloup le vendredi 06 mars 2009 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


MPLF, mention prématurée apres capture ?



www.denc.gouv.nc 

Laurent Laloup le mardi 10 juin 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"GRISCELLI François - Antoine, dit Antoine 1901 - 1966

Né le 4 novembre 1901, Monsieur Griscelli est détaché en Nouvelle Calédonie en 1927

Il est affecté d’abord à l’école Frédéric Surleau puis est nommé directeur d’école à Bourail et à Voh.

En 1930, il épouse Marguerite Grassin, institutrice née à Hienghène qui a enseignée à l’école Frédéric Surleau et qui a assuré ensuite la direction de l’internat des jeunes filles de Nouméa jusqu’à sa retraite en l968,

Surnommé " l’homme à la pipe ", M. Griscelli a été engagé volontaire pendant la guerre de l939–1945 avec le bataillon du Pacifique. Blessé en l942 près de Bir Hakeim, il est fait prisonnier par les allemands. Ayant réussi à s’évader, il fait parti des F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur, organisation de résistance clandestine pendant l’Occupation.).

A son retour à Nouméa, il est élu Président de l’Amicale des volontaires.

Il est alors nommé adjoint du chef de Service de l’Enseignement puis directeur de l’école des Moniteurs à Nouville.

En 1954, il devient directeur de Frédéric Surleau. En l955, directeur des écoles Autochtones puis Inspecteur Primaire.

Il sera ensuite élu conseiller territorial puis président de l’Assemblée Territoriale.

Depuis l976 notre école porte son nom mais aussi l’école Antoine Griscelli à Népoui et la rue Antoine Griscelli à la Rivière - Salée. "

www.ac-noumea.nc 

Laurent Laloup le mardi 10 juin 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le mardi 19 mars 2024

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.76 s  8 requêtes