René André Marie Gouyé - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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René André Marie Gouyé



Naissance : 17 juillet 1925 - La Trinité, Martinique

Activité antérieure : agriculteur

Point de départ vers la France Libre : Antilles

Engagement dans la France Libre : USA en juin 1943

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / Antilles

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : caporal

Décès à 82 ans - 16 aout 2007 - Fort-de-France, Martinique

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 266262

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 22331

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René André Marie Gouyé - son Livre ouvert !
 

" Né le 17/07/1925 à Trinité (Martinique), dissident, combattant des Forces françaises libres pendant la 2° guerre mondiale, René GOUYÉ est décédé seulement quelques semaines après avoir exprimé par écrit sa décision d’adhérer à l’association « Tous Créoles ! ».

René GOUYÉ a été nommé à l’unanimité Membre d’honneur de «Tous Créoles !» par l’assemblée générale constitutive du 9 novembre 2007.

Nous avons trouvé, sur le site « Histoires de Français libres ordinaires« , une description de ses états de service élogieux pour la France

Un exemple magnifique à ne pas oublier !"

Laurent Laloup le jeudi 28 septembre 2017 - Demander un contact

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LES DISSIDENTS DES ANTILLES DANS LES FORCES FRANCAISES LIBRES COMBATTANTES, 1940-1945

une oeuvre de ABENON LUCIEN-RENE :

"Autre destin encore que celui de René Gouyé, qui lui aussi appartient à une vieille famille békée. René Gouyé quitte la Martinique le 30 avril 1943, en compagnie de trois camarades lycéens, André Montrosier, Camille Lidar et Jean Salleron, sur un petit voilier apparte­nant à son père. Ils arrivent à Sainte-Lucie le 1er mai et sont immédia­tement pris en charge par les autorités. Dirigés sur Trinidad, puis sur Norfolk (Virginie), ils sont au Fort Dix le 18 juillet 1943.
Après quelques semaines d'entraînement de base, un petit grou­pe de huit jeunes Martiniquais est convoqué à la Mission militaire fran­çaise à Washington. Ils ont sollicité une entrevue avec le Chef de la dite Mission, le Colonel de Chevigné, qui leur laisse le choix entre plu­sieurs formations : Ecole d'officiers de Fort Bening, aviation, marine, parachutisme, commandos, etc ...
Georges Xavier, Jean Salleron et Raymond Duplan optent pour l'aviation, André Beaufrand, René Gouyé, Eugène Seguin, André Montrosier et Charles Lepelletier Beaufond choisissent le stage de commandos amphibie et seront dirigés vers Fort Pierce en Floride.
Ces garçons ont choisi cette formation, plus courte que les autres, dans le but d'être engagés au plus tôt dans l'action, et aussi parce qu'elle a lieu en Floride et que l'élément marin leur est familier. Le stage est très dur, au point que le tiers des effectifs américains aban­donne dès la première semaine. Les Martiniquais en bavent, mais se font un point d'honneur à tenir le coup, aussi bien qu'une équipe de Polonais qui participent au stage.
Ils retournent au Fort Dix le 18 novembre 1943 ; le B.A. 1 est parti pour l'Afrique du Nord. Chacun reçoit un ordre de mission individuel pour rejoindre l'Etat-Major particulier du Général de Gaulle à Alger. Ils traversent les Etats-Unis pour embarquer le 22 décembre à la Nouvelle Orléans, sur le M/S Sagittaire, à destination de Casablanca, via la Martinique, où ils passent dans leurs familles les fêtes de fin d'année.
Le Sagittaire, reparti de la Martinique fin janvier 1944, les débarque à Casablanca le 18 février. Rendus à Alger le 20 février, la consultation quotidienne des notes de service leur permet de choisir une affectation qui leur convienne, en fonction de la demande des uni­tés en formation.
André Beaufrand et Charles Lepelletier Beaufond rejoignent les Commandos de France, André Montrosier les Bataillons de choc, René Gouyé et Eugène Seguin se font affecter à la 9ème Division d'Infanterie Coloniale, le premier comme agent de liaison (estafette-motocycliste), l'autre au 2ème Bureau. Ils ne se reverront qu'à la fin des hostilités, bien qu'en plusieurs occasions ils se soient trouvés, sans le savoir, aux mêmes moments et aux mêmes endroits.
Embarqué à Oran pour la Corse le 1er avril 1944, René Gouyé prend part à la conquête particulièrement meurtrière de l'île d'Elbe. Il débarque en Provence avec sa Division le 18 août (Croix Valmer), et participe activement à la libération de Toulon. Au cours d'une mission de liaison auprès des commandos qui attaquaient au Fort du Coudon, il prend particulièrement conscience de la cruauté et de l'inhumanité de la guerre : le chauffeur nord-africain de la jeep qui était mise à sa dis­position pour la ciconstance - le terrain ne permettant pas l'utilisation de la moto - a dû égorger un tireur ennemi embusqué dans la vigne, avant de se rendre compte que l'homme, déjà blessé, était moribond.
La mort accidentelle, en service commandé, au Pont d'Ain, de son camarade Seguin le laisse désemparé, mais n'affecte pas sa volon­té de combattre. Il prend part à toutes les opérations de sa Division, toujours en qualité d'estafette jusqu'en Allemagne.
Blessé accidentellement quelques jours avant l'armistice, il sera soigné à l'hôpital de Baden-Baden. L'armistice le surprendra à Hyères, où il se trouve en convalescence. La guerre terminée, après quelques mois d'occupation en Allemagne, il demande à être démobilisé en métropole. Les autorités lui feront remarquer que, venu des colonies, c'est dans son lieu d'origine qu'il doit être démobilisé, sauf à produire certificat d'hébergement et contrat de travail. En passe d'obtenir ces documents par des amis, il apprend que son père est à toute extrémi­té et rentre à la Martinique, par le M/S Paul Lemerle, fin décembre 1945. Son père était mort quelques jours plus tôt. Il est démobilisé le 31 janvier 1946."

Laurent Laloup le mercredi 04 février 2009 - Demander un contact

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Source : 

Laurent Laloup le dimanche 17 juin 2007 - Demander un contact

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Laurent Laloup le dimanche 17 juin 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 28 septembre 2017

 

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