Georges André Golay - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Georges André Golay



Naissance : 11 aout 1918 - Preuilly (37)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Egypte en octobre 1940

Affectation principale : FAFL / divers

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 261689

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 21880

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Georges André Golay - son Livre ouvert !
 

Parcours FAFL

Arrivé en Grande-Bretagne en septembre 1943, le caporal puis sergent Marcel Pissinger entamera un écolage qui le verra breveté navigateur en novembre 1944 au Canada. De retour en Grande-Bretagne, le désormais Aspirant Pissinger passera par un OTU (13 OTU ?) où se formera l'équipage avant de rejoindre le 2 GSU à Ferfield. Sans aucun doute pressenti pour être affecté au n°342 squadron "Lorraine" l'accident dramatique du 19 juin 1945 l'en empêchera. A noter que parmi les 4 tués de cette collision se trouvait le FAFL Sgt Albert DEUTSCH (35015).

Militaire au parcours identique, Georges Golay effectue un dernier vol au 13 OTU le 10 mai 1945 pour un premier vol au 2 GSU le 19 mai et une affectation au Lorraine le 25 juin 1945.

bertrand le vendredi 23 août 2019 - Demander un contact

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c'était un homme extraordinaire, un père exceptionnel avec un passé si riche en histoires ...... C'était un homme d'une bonté rare qui de nos jours n'existe plus ......... Tu nous as quitté le 29/09/2003 nous ne t'oublierons pas et tu as marqué toutes les personnes que tu as côtoyées.... au revoir PAPA.......... Mais sache bien que tu nous manques .......

golay marie francoise le jeudi 10 avril 2014 - Demander un contact

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" L'équipage de Georges GOLAY sur B 25 MITCHELL à GILZE-RIJEN en 1945.

De gauche à droite:

Lieutenant POUGNET, Navigateur. Sergent CHARBONET, Mitrailleur. Adjudant-Chef SOLER, Radio. Sergent CAPEYRON, Mécanicien. Sous-Lieutenant GOLAY, Pilote.

(source: ICARE N° 167) "

halifax346et347.canalblog.com 



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Laurent le vendredi 28 août 2009 - Demander un contact

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" Georges Golay, né le 11 août 1918 à Preuilly-sur-Claise, Indre et Loire
Engagé dans l'Armée de l'Air à 16 ans
Pilote dans la RAF (Royal Air Force) de 1940 à 1945

Commandant de bord
sur avion B26 en Indochine (Dien Bien Phu)
Pilote d'essai au C.E.V.
(Centre d'essai en vol) à Brétigny sur Orge (90 types d'avions différents)

Commandant d'escadrille
à Bizerte (Tunisie)
Fin de carrière militaire
en 1961 avec 5000 heures de vol comme lieutenant-colonel
Puis ingénieur à l'Aérospatiale

Ouvrage publié en auto-édition par Jacqueline GOLAY son épouse "  (?)

Laurent Laloup le mardi 08 janvier 2008 - Demander un contact

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Extrait de : musee.delaresistance.free.fr  

" Le problème était d’importance. Si l’Antélias est arraisonné en mer par un sous-marin anglais comme prévu, se réclamant des trois infortunés : Rivalant, Wintersdorff et Tournier, le drame se complique sérieusement à notre égard. Le téléphone fut notre sauveur et l’Ambassade, saisie de notre débarquement intempestif, ne nous a jamais donné de réponse précise, mais l’Antélias n’a pas été arraisonné. Toujours sous bonne escorte, nous sommes ramenés de Beyrouth à Rayack, dans le bâtiment réservé aux arrêts de rigueurs, en face du poste de police, où la discipline, moins rigoureuse nous laissa, dès notre arrivée, beaucoup d’espoir de nous en tirer. Accueillis par un jeune officier de jour, dont le sermon ne réussit pas à nous convaincre, nous maintenons notre décision, malgré qu’il nous dit de toutes les avaries que nous auraient infligées les Anglais, depuis Jeanne d’Arc jusqu’à nos jours. Le bâtiment des arrêts de rigueur de Rayack n’avait rien à voir avec l’imposante et infranchissable forteresse d’Alep, respectable par sa propreté, mais hélas munie de solides barreaux de fer à toutes les issues. Nous sentions l’évasion possible. La chance était avec nous en la personne de notre ami Golay Georges, dit « Geo-Geo ».

« Geo-Geo » terminait 8 jours d’arrêts de rigueur pour s’être rendu sans permission, sur la frontière palestinienne, vers Saida. Cela nous apportant confirmation que tout passage était impossible par voies normales. Golay, libéré, nous étaient un agent précieux. Nous n’étions des prisonniers disciplinaires, et, à Rayack le relâchement à notre égard nous procurait quelques avantages. Si la porte gardée par de solides sénégalais armés restait infranchissable, par contre, la petite fenêtre des WC, au bout du couloir, protégée par trois barres fer, nous semblait un passage possible. Avec son optimisme inébranlable, Golay nous apportait régulièrement de la lecture ou quelques gâteries, et rendait ainsi nos braves sénégalais plus familiers, grâce aux échanges que leur gourmandise de grands gosses appréciait particulièrement, y compris le Pernod défendu par leur religion. Pour scier un des trois barreaux des WC, les lames de scie nous arrivèrent dans un livre, remis à la sentinelle, qui ne manqua pas, évidemment de les laisser tomber sur le sol avec le tintement de sonnerie d’un réveil matin ! De quoi alerter le corps de garde ! Nous n’avions pas un poil de sec. Gentiment, nos trois Sénégalais se précipitèrent pour les ramasser et nous les portèrent avec un magnifique sourire béat ! Nos gentillesses à leur égard étaient récompensées. Nous avions grâce à ces livres, la mise au point des préparatifs « A 21 heures précises, le lendemain soir, un véhicule de marque Dodge, passerait devant le poste de police, donnerait deux coups de phares et deux petits coups de klaxon, puis irait se placer et attendrait, près du château d’eau, sur le bord de la voie ferrée, juste avant le mess ».

Nous avions le temps matériel de scier un des trois barreaux, permettant le passage, mais les lames de scies, sans monture, attaquant le métal, dans ce bâtiment presque vide faisant caisse de résonance, imitait et s’en méprendre, le braillement d’un âne. Pour camoufler ce bruit, le savon remplaçant la goutte d’huile qui ne suffisait pas. Aussi, alors que Winter limait avec ardeur, les deux autres chantaient faux et fort, le tout créant une cacophonie indéchiffrable.

Entre temps, nous regardions derrière nos barreaux passer le personnel de la base : sous-officiers, hommes de troupe qui nous faisait toujours des signes de sympathie. Un officier osa venir nous parler, le capitaine Tulasne, qui de sa voix lente nous dit : « Vous vous démerdez comme des cons ! ». Effectivement nous n’avions pas l’air malin. Lui, le capitaine Tulasne, qui devint par la suite héros de « Normandie-Niemen », se posait le lendemain, tout simplement avec son Morane 406, en Palestine. Enfin, 21 heures arrivèrent dans la branle-bas de l’appel du soir de la relève des sentinelles, et des sonneries habituelles du clairon… Un bruit sec, le barreau de fer céda sous la poigne de Winter. Ce ne fut pas long, Rogodon, malgré son petit ventre bedonnant par nos semaines d’inaction, passa l’autre côté avec notre aide manuelle à chaque bourrelai, puis les deux autres, comme des anguilles, sautèrent vers la liberté.

Cette liberté n’était pas encore totale, car le camp était entouré de fils de fer barbelé et cette nuit particulièrement illuminée par un clair de l’une comme il en n’existait dans ces pays, ne nous facilitait pas la tâche. Une distance de 200 mètres nous séparait du mur vers l’endroit où Golay aurait dû, préalablement sectionner les fils de fer barbelés. Adoptant l’allure la plus désinvolte possible de trois militaires en vadrouille, nous passons sous les regards bienveillants des sentinelles, qui ne se sont jamais doutées que nous étions en « cavale ». Il fallait écarter les fils de fer barbelés à la main, en force, aucun n’étant comme prévu cisaillé. Golay avait tout simplement oublié ce détail, pourtant important.

Après quelques accrocs à nos vêtements et bien des bruits inutiles qui risquaient de tout gâcher, nous nous précipitâmes dans la grosse voiture américaine qui stationnait bien à l’endroit fixé par madame Kardy, propriétaire d’un grand hôtel de Zahle, une amie, à qui nous devons beaucoup pour sa générosité et son dévouement devant tous les besoins nécessaires à notre évasion. Cinq minutes, dix minutes un quart d’heure, toujours pas de Golay ! Partir sans lui était impensable et pourtant, l’alerte pouvait être donnée d’une minute à l’autre ! ! Enfin des rires, des exclamations se font entendre dans la nuit, c’était Geo-Geo qui arrivait, non pas discrètement comme nous le souhaitons, mais avec une bande de copains venue vérifier ce qu’il racontait, à qui voulait l’entendre : Notre évasion ! Et tout cela à coups de rasades digestives, allongeant son habituelle ardoise jamais étanchée par les mensuelles…

Poignées de mains rapides, échanges de souhaits, le véhicule démarre enfin ! Le chauffeur accompagné par un libanais, costaud comme une armoire à glaces, avait reçu la mission de nous remettre entre les mains de trafiquants de haschich à Rachaya, petit village perdu dans l’Anti-Liban. L’affaire nous semblait donc en très bonne voie… Nous n’étions pas encore au bout de nos peines. Après une vingtaine de kilomètres, un barrage important nous bloquait la route. L’alerte serait-elle déjà donnée ? Une lampe électrique nous dévisage : ce sont des « Askaris » libanais… Echange de conversion avec « le costaud », pas un mot de Français… La barrière s’ouvre… Nous passons ! Etonnés de cette facilité, nous interrogeons notre chauffeur : l’homme qui l’accompagne est un gros bonnet de la police libanaise ! Sous son aisselle gauche, un énorme revolver, à sa ceinture, un poignard de chasseur de fauves. Ce « flic » en civil faisait donc partie de la bande des trafiquants. La suite de notre parcours se passe sans incidents importants. Dans un petit chemin de pierres, la Dodge s’arrête et le chauffeur oriente avec sa lampe électrique des signaux vers quelques habitations accrochées aux flans de la montagne. Immédiatement les même signaux se répètent. La voie est libre, c’est Rachaya, le rendez-vous où convergent les stocks de la marchandise à convoyer.

Après quelques minutes d’attente, de vrais Bédouins antiques burinés par l’air et le soleil, nous prennent en charge et nous conduisent dans une baraque de terre battue, au-dessus d’une écurie.

Le départ vers la frontière n’était décidé que pour le lendemain soir à la tombée de la nuit. Nous pourrions écrire « rien à signaler » pour la journée passée à Rachaya, quoique nous ayons compté une douzaine de Potez 25 survolant les parages, à notre recherche, et un incident pour le moins curieux : un petit caillou entouré d’un papier, lancé de l’extérieur par le volet entrouvert, rebondit sur le plancher de la chambre, sur le papier, en excellent Français, cette phrase : « Avez-vous la monnaie de mille francs ? » Nous n’avons jamais su la provenance de ce caillou. Peu importait, seul comptait pour nous, le départ ! Il arriva enfin. Comme des voleurs, alors que la nuit tombait, nos trois Bédouins, chaussés de bottes impressionnantes nous accompagnèrent, en rasant murs de clôtures, dans un lieu désert, au milieu de la rocaille où, deux mules chargées nous attendaient. Chacun des trois arabes Libanais, un d’une soixantaine d’années, deux plus jeunes, la trentaine environ, portaient quarante à cinquante kilos de marchandise sur leur dos et chaque mulet, deux besaces de cinquante kilos chacune. Tout ce haschich représentait une petite fortune, puisqu’il valait, à cette époque de 1940 : 100 Francs au Liban, 1000 Francs en Palestine, et 10 000 Francs en Egypte. Nous voilà donc en marche, plein Sud, un par un, comme les Indiens, le vieux ouvrant la marche, suivi des deux mules, puis Winter, Rivallant, Tournier, Golay, et enfin les deux fils du guide.

Le trajet que nous espérions une simple marche, était une véritable escalade dans les rochers, les cailloux, loin de tout sentier praticable.
Pourrions nous y arriver avec nos souliers bas, en cuir fin. Il y avait 52 kilomètres entre Rachaya et Mtouleh, point d’arrivée prévu sur la frontière où nous devions être avant six heures du matin. Aucun arrêt possible, et comme viatique, trois frites pas cuites que nos amis nous offrirent comme objet précieux, mais malgré tout, fort apprécié, et … rien à boire, tous les points d’eau étant sévèrement gardés. En pleine nuit, un coup de feu résonne en échos successifs dans la montagne, à 200 mètres de nous, suivi d’un retentissant : « Halte-là ! ». Tout le monde se jette à plat ventre, alors que le vieillard et les deux mules disparaissent du coin mal fréquenté. Dix minutes se passent dans un silence de mort. Nos pulsations cardiaques se répercutaient dans nos tempes… Puis avec le minimum de bruit, tout doucement nous reprenons notre escalade, tantôt descendante, jamais droite, toujours zigzagant… Nouveau coup de feu, nouveau Halte-là. Mais chose curieuse toujours à une distance respectable de 200 mètres, et ceci 5 fois de suite. Nous avons su, par la suite qu’un Askari (gendarme libanais garde frontière) avait été poignardé la veille et que par prudence, celui là respectait la distance de sauvegarde.

Tout à coup, devant nous une belle route goudronnée à traverser. Dan le fossé, nos deux mules nous attendaient, déjà là, ayant emprunté un autre itinéraire, ce qui laisse penser à quel point nos contrebandiers connaissaient tous les recoins de la montagne. De l’autre côté de cette route, un cours d’eau croupie, boueuse et mal odorante à franchir : 1 mètre 50, guère plus. Tout le monde saute malgré son chargement, mais le pauvre Tournier, ayant une cheville gauche foulée et enflée comme un ballon de rugby, se traîne lamentablement dans un suprême effort saute, et s’écroule en plein milieu de cette latrine. Qu’importe, on le sort de cette fâcheuse posture, et en route, coûte que coûte. Wintersdorff dort en marchant, s’accroche désespérément à la queue de la mule qui, effrayée lui envoie un coup de pied lui brisant sa montre-bracelet en or.

La lueur du soleil levant pointe dans le ciel noir, les étoiles disparaissent une à une… « Ici Palestine, au revoir ». Sans autre discours, nos contrebandiers nous abandonnent à notre sort et disparaissent derrière les rochers… Quant-à nous, épuisés nous roulons dans l’herbe et nous nous endormons ! Nos chaussures sont usées, de nos chaussettes il ne reste que la tige, nos jambes sont raides de fatigue…

Une sonnerie de trompette de cavalerie nous réveille brusquement. A une cinquantaine de mètres, un camp de la Royal Army de sa majesté nous ouvrait ses portes, et sans autres formalités, nous invite au premier breakfast avec la « nice cup of tea » et les œufs au bacon.
[...]

Puis, au dernier moment, une formation française d’Haïfa, commandée par le Flight lieutenant Jacquier, puis la n°2 French Figther Flight commandée en janvier 1941 par le Flight lieutenant Tulasne, exprimait désir de récupérer le personnel français dispersé dans les formations de la R.A.F. Le 342e Squadron Free French Air Force « Groupe Lorraine » est alors constitué avec un personnel peu nombreux mais de qualité, plein d’ardeur au combat, où Tournier y effectue 60 missions de guerre, alors que Golay et Wintersdorff, volontaires, transformés sur chasseur Hurricane, se distinguent dans la R.A.F., représentant dignement la France au combat… Mais tout ceci fait partie d’une autre histoire »."

Laloup laurent le jeudi 23 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 23 août 2019

 

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