Léonard Pierre Alphonse Emile Gille - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Léonard Pierre Alphonse Emile Gille



Naissance : 29 avril 1904 - Caen (14)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Centurie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 66 ans - 23 janvier 1971 -

Epoux de Louise Boitard 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 255491

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 21418


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" Dans la Seine-Inférieure, PETIT, père et fils organisèrent des maquis dans leur secteur.

Dans le Calvados, Achille NIARD continua l'action dans la région de Villers-Bocage et rentra à Caen après la libération de son secteur.

Pierre CORNILLET, DELAHAIS [non trouvé] et moi-même entrâmes à la Compagnie Scamaroni sous les ordres du Commandant GILLE et du Capitaine DUCHEZ, où je servis comme lieutenant jusqu'à la fermeture de la boucle de Falaise.

Marcel DELAHAIS, avec son groupe, et JARRIGE [non trouvé], un sergent-chef de parachutistes, parachuté dans la nuit du 5 au 6 juin et qui avait des ordres pour faire la liaison avec les Résistants, firent du bon travail dans le secteur de Benouville et Blainville sur Orne.

Avec Pierre CORNILLET nous restâmes à Vieux et continuâmes notre action jusqu'au 20 juin 1944 où je reçus l'ordre du Commandant GILLE, qui était au P.C. de Caen, avec René DUCHEZ, Alex LETELLIER, Léon DUMIS , Roger LEBLOND, André SAUVAGE (28 ans en 1940, professeur de gymnastique au collège de Vire, groupe OCM), Melle Janine BOITARD (mariée depuis avec Léonard GILLE), rue Saint-Ouen au presbytère (de l'église Saint-Ouen), de me rendre dans la région de Condé sur Noireau pour regrouper les forces de la région de Condé et rétablir les liaisons avec M. DAURE et Léonard GILLE.

Ayant un agent à Saint-Pierre-la-Vieille (43 km au Sud-ouest de Caen), Jacques CHARLES, qui avait formé un groupe, nous installâmes notre maquis au "Tronquet" une ferme de Saint-Pierre où je travaillais avec des gens du pays."

GR 16 P 196330 | DUCHEZ (René) | 1903-02-02 | Nancy | Meurthe-et-Moselle | FRANCE |
GR 16 P 368275 | LETELLIER (Alexandre) | 1886-01-17 | La Neuville-Chant-d'Oisel | Seine-Inférieure | FRANCE |

Laurent Laloup le jeudi 16 février 2023 - Demander un contact

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" Robert Thomas est un des pionniers de la Résistance dans le Calvados. Démobilisé à Auch (Gers) le 21 septembre 1940 est à Caen le 23. Dès la fin de l'année 1940, contacté par Olvie Vauclin (née Havez, 45 ans en 1940, sans profession épouse de René Vauclin, 41 ans en 1940, artisan couvreur - Organisation : Armée des Volontaires ; OCM ; Cohors-Asturies ; Marie-Odile - Domicile : Caen, 22 rue Montaigu), il fait partie de l'Armée des Volontaires aux côtés de René Duchez et Léonard Gille , sous la direction de Jean Duthil et d'un agent de l'Intelligence Service, Arthur Bradley-Davies, qu'il hébergera d'ailleurs chez lui pour émettre par radio des messages à destination de Londres. Mais il travaille également pour le réseau Hector, au sein duquel il rencontre Jeanne Escolan ((20 ans en 1940, étudiante en droit - Organisation : Hector ; CDLR ; OCM), sa future épouse. En avril 1942, Robert Thomas appartient au petit groupe d'hommes rassemblés par Marcel Girard pour constituer l'OCM et le réseau Centurie, dont il devient le responsable du service cartographique, sous les ordres de René Duchez , chef du Deuxième Bureau (renseignement). Dès lors, il déploie une activité de tous les instants. Dans la journée, ce père tranquille de la Résistance travaille au bureau des pommes de terre, 4 rue des Carmélites dans les services du Ravitaillement général de Caen.

La nuit, il œuvre sans relâche pour les Alliés en établissant de précieuses cartes du littoral normand, constamment tenues à jour au gré de la mise en place des fortifications allemandes, quelles qu'en soient la nature et la taille. Il distribue à ses agents des tirages sur papier ozalid de portions agrandies de cartes d'état-major correspondant au secteur qu'ils ont à surveiller et à renseigner. Son travail consiste ensuite à regrouper ces centaines de petits carrés de papier, munis des renseignements recueillis, pour constituer des cartes du littoral d'une très grande précision.

Chaque agent reçoit des instructions précises quant à ce que l'on attend de lui: « La partie "défense côtière" prend, de jour en jour, une importance plus grande. Les points principaux à nous signaler, avec leur emplacement exact, à l'aide de plans ou croquis, sont les suivants:

• 1° Mines marines;
• 2° Mines terrestres (contre matériel ou personnel, densité) ;
• 3°Réseaux de barbelés (hauteur, profondeur, densité) ;
• 4°Artillerie côtière (nombre de pièces, mobiles ou fixes, calibre, champ de tir) ;
• 5° Blockhaus ou casemates (caractéristiques, armement, zone battue) ;
• 6° Les maisons camouflées pouvant servir de nids de résistance (armement) ;
• 7° Armes antichars et automatiques (calibre, zone que défendent ces armes) ;
• 8° Effectifs des troupes (armement, leur âge, leur état d'esprit) ;
• 9° DCA;
• 10° Projecteurs de l'aviation de surveillance côtière;
• 11° Ouvrages minés;
• 12° Dépôts de munitions et de carburant;
• 13° Liaisons téléphoniques... » Archives Robert Thomas

Dans ce travail ingrat, mais de la plus haute importance pour les Alliés, il est aidé par ses adjoints, tels Jean Jouvel, Alexandre Jourdan (26 ans en 1940, agent des Ponts et Chaussées - Organisation : OCM - Domicile : Caen) ou Lucien Menguy (cheminot - Organisation : Armée des Volontaires - Domicile : Caen), mais aussi par la plus grande partie de sa famille, son père, Louis Thomas. ses sœurs Marthe, Madeleine, Louise et Jeanne qui confectionnent par ailleurs de très importantes quantités de faux papiers.

Toutefois, l'activité de Robert Thomas ne s'arrête pas là. Dans le cadre du réseau Marie-Odile, il participe personnellement à la récupération et à l'évasion par la Suisse d'une vingtaine d'aviateurs alliés.

En octobre 1943, à la suite de l'arrestation de sa famille, il entre dans la clandestinité, se réfugie quelques mois à Bretteville-sur-Laize, chez Masseron (André Masseron, 30 ans en 1940, charcutier - Organisation : Armée des Volontaires ; OCM), puis chez Adeline à Boulon (Victor Adeline(43 ans en 1940 - Profession : Cultivateur - Organisation : OCM), avant de gagner, en compagnie de Léonard Gille et de deux aviateurs britanniques récupérés à Paris, les maquis de Haute-Savoie, où il prend part aux combats en janvier et février 1944.

Rentré en Normandie au printemps, il se cache à Beauchêne (Orne) chez Mlle Yvette Dubocq (35 ans en 1940 - Organisation : Armée des Vololontaires ; Hector ; OCM-Centurie ; Marie-Odile) où il récupère trois aviateurs américains abattus dans la région. Après le Débarquement, il reçoit la mission de les conduire vers Caen, où ils parviennent, à pied, le 22 juin. Léonard Gille lui confie alors sept autres aviateurs. Vivant dans des maisons en ruines, pourchassé par les Allemands, le petit groupe doit finalement se réfugier sur la rive droite. Le 17 juillet, Robert Thomas est arrêté à Ifs par les SS , mais parvient à s'évader peu après, à la faveur d'un tir de barrage et à rejoindre Caen où il se met à la disposition de l'état-major FFI . Il continue alors son combat dans les rangs de la sécurité militaire (BCRA puis DGSS) jusqu'à la fin du conflit.

Sources:

Archives de Jean Quellien"

Laurent Laloup le mercredi 10 octobre 2018 - Demander un contact

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Réponse :

Jeanne Thomas, 15 ans en 1940, n'est pas "Jeanne Escolan, 20 ans en 1940" mais je suppose que chacune a épousé le frère de l'autre ou quelque chose comme ça. Pas trouvé de dossier pour Jeanne Escolan épouse Thomas


normandie44.canalblog.com 

Laurent Laloup le dimanche 17 septembre 2017 - Demander un contact

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"... esprit de résistance apparaît très tôt dans le Calvados, et des réseaux se structurent dès 1941, notamment avec les débuts de la Résistance communiste. En 1943, la Résistance se développe. Parmi les responsables bas-normands de l'OCM, l'un des plus actifs était Léonard Gille, connu avant-guerre comme un militant très marqué du parti radical-socialiste[1]. Avocat, il fut l'ami d'enfance de Pierre Lebrun. Pierre Lebrun fit pression sur lui pour qu'il entamât des négociations avec le Front National (dont Michel de Boüard) pour constituer un comité départemental de la Résistance. Léonard Gille étant favorable à ce projet, une première réunion eut lieu dans un café du centre de Caen en septembre 1943, où se retrouvèrent Léonard Gille et René Duchez pour l'OCM, André Louvel ("Jacques") pour le PCF, Maurice Fouque pour Libé-Nord, Michel de Boüard pour le FN. et les FTPF. Malgré quelques tensions vite aplanies pour faire front commun contre l'occupant, il fut convenu que Léonard Gille demeurerait au Comité comme représentant du parti radical-socialiste. En novembre 1943, l'organisme était rodé, mais de décembre 1943 à juin 1944, la Résistance bas-normande fut décimée par des auxiliaires français de la Gestapo allemande. En décembre 1943, Léonard Gille quitta Caen pendant plusieurs semaines. Les organisations ne se reconstituèrent que vers mars 1944, et le C.D.L. ne se réunit de nouveau qu'en mai 1944, sous la présidence de Léonard Gille. Le Comité fut de nouveau disloqué pendant le débarquement. ..."

wikipedia.org 

Laurent Laloup le dimanche 17 septembre 2017 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 16 février 2023

 

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