Jean François Raymond Garnavault - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean François Raymond Garnavault



Naissance : 23 avril 1924 - Vieux-Pont-en-Auge (14)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : octobre 1942

Engagement dans la France Libre : Gibraltar en février 1943

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 1c

Décès à 87 ans - 21 juin 2011 - Caen (14)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 243747

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 20516

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Jean François Raymond Garnavault - son Livre ouvert !
 

Ouest-France

Source : 
23 juin 2011

Jean Garnavault, ancien président de l'amicale des Français libres du Calvados, est décédé mardi, à l'âge de 87 ans. A 17 ans, en septembre 1941, dans la région de Livarot, il renvoie en Angleterre un pigeon voyageur muni de précieux renseignements sur le système défensif allemand.

En septembre 1942, il répond à l'Appel du général de Gaulle et passe la frontière espagnole pour rejoindre la France libre. Mais il est arrêté à la gare de Tarragone le 12 octobre 1942 par des policiers espagnols. Il est libéré le 15 janvier 1943. Il rejoint le consulat britannique, puis l'Angleterre et s'engage dans la France libre le 22 février 1943. Il est affecté à la 1 re Compagnie d'infanterie de l'Air. Il est largué en Bretagne le 18 juin 1944.

Le 24 juin de la même année, il est fait prisonnier dans les combats et envoyé au stalag VII C. Il s'en évade en février 1945 et rejoint les troupes soviétiques. Rapatrié le 22 juillet 1945, il est démobilisé le 11 octobre. Il débute ensuite une carrière dans le bâtiment. Il adhère très vite à l'amicale des Français libres du Calvados. Il participe également à l'organisation des épreuves départementales du Concours national de la Résistance et de la déportation.

laurent le mercredi 09 décembre 2015 - Demander un contact

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hommage

www.ouest-france.fr 

Fabrice JEAN le mardi 12 juillet 2011 - Demander un contact

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Hommage à Jean Garnavault, un héros de la Seconde Guerre mondiale - Fleury-sur-Orne
lundi 14 janvier 2008

" Connu des Fleurysiens pour avoir effectué 24 ans de mandat au service de la population, Jean Garnavault est aussi ce héros qui a vécu courageusement ses idées. C'est au prix de grandes souffrances, qu'il a su résister coûte que coûte au gouvernement de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale. Après avoir reçu de la part du préfet Michel Bart la médaille d'or de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, c'est un hommage bien mérité que lui a rendu le parti communiste ce week-end.

Alain Bohère, membre du parti, a retracé les étapes de son parcours. Tout commence par une anecdote qui va faire basculer sa vie : « En septembre 1941, tombe dans un pommier de la ferme familiale, un parachute avec une petite boîte en carton. Celle-ci contient un pigeon voyageur anglais ainsi qu'un questionnaire demandant d'accomplir des recherches pour faire connaître aux alliés le lieu de stationnement des troupes allemandes... Le journal Libre est également dans la boîte. » Jean n'a plus qu'une idée en tête : servir avec son ami Bernard l'action de de Gaulle et de la France libre à Londres. Ils décident tous deux de rejoindre en Espagne le consulat britannique de Barcelone. Chose qu'ils réaliseront non sans de rudes épreuves : barrage de routes stratégiques, parcours épuisants à travers les champs, nuits difficiles dans les fermes...

Mais s'ils arrivent sans dommage au consulat britannique, où ils participent à la mise en oeuvre de futures opérations alliées, les choses se compliquent ensuite. Jean s'est fait arrêter par l'armée espagnole. Après avoir passé plusieurs mois dans les camps, son habileté lui a redonné la liberté. C'est sous l'identité de James Raymonds qu'il est relâché suite à une grève de la faim de sept jours. Affecté plus tard à la première compagnie d'infanterie de l'air, il est lâché sur la Bretagne le 18 juin 1944. Fait prisonnier, il est envoyé dans un stalag en Allemagne d'où il s'est évadé en février 1945 pour rejoindre les troupes soviétiques.

Ce n'est pas sans admiration que les Fleurysiens ont écouté le récit des aventures de Jean Garnavault, vendredi soir à l'espace Oresme"

www.ouest-france.fr/ 

Laurent Laloup le lundi 16 mars 2009 - Demander un contact

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"... Remis à l’ambassadeur du Royaume-Uni, il est emmené à l’hôtel Mediodia de Madrid puis transféré à Gibraltar, territoire britannique où il arrive le 18 Janvier 1943. Les Anglais lui demandent alors d’opter entre le général de Gaulle ou le général Giraud. Pour lui, le choix est fait depuis longtemps : c’est à l’appel du 18 Juin 1940 qu’il a répondu… Ce sera donc de Gaulle !.. «Jean Garnavault précise: « De Gaulle était alors très contesté par les Américains et ils comptaient sur le général Giraud. L’intransigeance de de Gaulle était très forte pour tout ce qui touchait à l’indépendance de la France, notamment dans sa gestion de nos colonies d’alors. Il faut par ailleurs savoir que les résistants de toutes tendances et principalement ceux qui se réclamaient de De Gaulle restèrent quelques semaines, voire même quelques mois, en prison après le débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942. »

Pour Jean Garnavault, la traversée de Gibraltar à Glasgow (Ecosse) dure huit jours. Sur le bateau « L’Ormande », il dort dans un hamac dans un dortoir de trente soldats et mange pour la première fois de la nourriture anglaise. « Outre des Français et des Belges libérés du camp de Miranda avec moi, il y avait quelques gaullistes sortant des prisons d’Afrique du Nord et des marins rescapés de bateaux coulés, rapatriés en Angleterre. Notre circuit maritime était assez lent car nous naviguions en convoi et sans cesse en zigzag, pour éviter les attaques ennemies. Les sous-marins attaquaient par meutes de dix à quinze et les avions allemands Dornier intervenaient assez loin dans l’Atlantique. Cela obligeait les convois, partant de Gibraltar, à se diriger d’abord sans dommages vers l’Amérique du Sud, puis à naviger au milieu de l’Atlantique pour se diriger enfin vers l’Angleterre. Notre voyage dura huit jours et je ne fus pas témoin d’attaques ennemies. Après quatre jours de grandes tempêtes, la première partie du convoi, composé d’une trentaine de navires dont « L’Ormande » servant au transport de troupes, passe. Par contre, le reste du convoi, malgré son escorte de bateaux de guerre, est détruit à 45% par les très nombreux sous-marins allemands.

A son arrivée, il est dirigé avec ses compagnons de voyage vers Patriotic School à proximité de Londres. C’est le centre d’accueil anglais chargé de dépister les infiltrations d’espions nazis… L’Intelligence Service les interroge, sans violence, sur leurs origines, leur parcours d’évasion. Des examens médicaux eurent lieu. Etant sorti du camp de Miranda dans un état déplorable, Jean Garnavault bénéficie d’un traitement médical spécial.

Son état de santé nécessitant du repos, il est alors placé dans un centre d’accueil de la France Libre, à Pembroke Lodge, puis il passe un mois, comme convalescent, chez une famille anglaise très accueillante. C’est alors une brève période d’accalmie dans un itinéraire jusqu’alors très mouvementé.

Le 22 Février 1943, il s’engage, dans l’armée de l’air de la France Libre.

« Je fus intégré à la première compagnie de l’infanterie de l’air qui se reconstituait, suite aux pertes enregistrées au cours des combats de Libye, d’Erytrée, de Crête et de Tunisie. J’ai eu l’honneur d’être accepté par les survivants de cette première compagnie. L’ambiance était formidable. Arrivant de France, j’étais interrogé sur ce qu’était l’occupation allemande par tous ces vétérans dont certains étaient aussi jeunes que moi. L’ entraînement au combat au camp de Camberley, près du célébre champ de courses d’Ascot, fut très dur pour un convalescent comme moi. Pour obtenir l’ indispensable brevet de parachutiste, nous devions sauter d’une plate-forme haute de 35 mètres, retenus par un câble. Les deux premiers sauts véritables étaient effectués d’un ballon, les suivants d’ un Witley…Nous étions impatients de nous battre. Pour nous faire patienter et nous entraîner les Anglais nous ont fait expérimenter de nouveaux parachutes et des formes de sauts simultanés du Stirling et du planeur Horsa. Dans un Kit Bag, notre sac à dos, nous mettions nos explosifs, nos munitions, nos vivres et notre sac de couchage. Nous sautions en parachute avec ce sac et nous le laissions glisser avec une cordelette qui passait dans un fourreau en toile. Ce sac à dos rempli pesait 35 à 45 kilos, il fallait donc le faire glisser doucement, en tenant le fourreau. Sinon, le poids nous aurait abîmé le creux de la main. Nous avions essayé de profiter de l’expérimentation du saut avec le kit bag pour décider le pilote et son équipage à nous parachuter en France mais ils nous ont expliqué qu’ils n’avaient pas assez de carburant, et nous avons été contraints de revenir… »

Jean Garnavault ne nous a pas caché son admiration pour les Anglais qu’il juge comme des gens exceptionnels En effet, l’Angleterre était alors transformée en un vaste camp de rassemblement des troupes alliées C’est dans ce pays qu’arrivait le matériel américain et où se fabriquaient les ports artificiels.. C’est de là que partaient les escadrilles volantes qui allaient bombarder les unités allemandes. A chaque permission, Jean Garnavault est accueilli par la même famille anglaise avec laquelle il garde un demi-siècle plus tard des relations amicales…

Finalement parachuté avec le stick du lieutenant de la Grandière au-dessus du Maquis de St. Marcel en Bretagne, dans la nuit du 17 au 18 Juin 1944, Jean participe aux combats du 18 Juin 1944 : « Vous ne pouvez savoir à quel point la joie de retrouver la France m’a ému. Nous avons atterri avec du matériel dont quatre jeeps sur le terrain dit « La Baleine » qui se situait à l’arrière de la ferme de Monsieur et Madame Pondard. » ..."

www.rene-nodot.org 

Laurent Laloup le lundi 22 septembre 2008 - Demander un contact

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www.calvados.pref.gouv.fr 

" Jeudi 8 novembre 2007
11 H 00 – Grange aux Dimes de OUISTREHAM
Remise de la médaille d’or de l’ONAC à MM Jean GARNAVAULT et Jean THOLON
Allocution de M. Michel BART préfet de la région Basse-Normandie, préfet du Calvados

M. GARNAVAULT, vous n’avez pas attendu d’atteindre l’âge adulte pour entrer en Résistance ; en effet, votre premier acte de résistance remonte en septembre 1941 dans la région de LIVAROT lorsque vous renvoyez en Angleterre un pigeon voyageur muni de précieux renseignements sur le système défensif allemand.
En septembre 1942 – vous n’avez que 18 ans - après avoir fait des économies pour financer votre voyage à travers le pays, vous répondez à l’Appel du Général de GAULLE, et passez, en compagnie de votre camarade Bernard GAUTIER, la frontière espagnole dans le but de rejoindre la France Libre qui maintient notre pays dans la guerre et dans l’honneur.
Arrêté à la gare de TARAGONE le 12 octobre 1942 par des policiers espagnols en civil, vous tentez de vous évader, mais êtes malheureusement repris et roué de coups ; vous vous faites alors astucieusement passer pour un sujet canadien français, sous la fausse identité de James RAYMONDS et êtes ensuite interné dans les prisons et camps franquistes de TARAGONE, REUS, SARAGOSSE et MIRANDA jusqu’au 15 janvier 1943.
Libéré du camp de MIRANDA le 16 janvier 1943 après une grève de la faim, vous rejoignez le consulat britannique de MADRID et gagnez ensuite GIBRALTAR.
Vous signez votre acte d’engagement dans la France Libre le 22 février 1943 et êtes affecté à la 1ère Compagnie d’Infanterie de l’Air. Après avoir subi le dur entraînement des parachutistes S.A.S, vous êtes largué en Bretagne le 18 juin 1944. A cette occasion, vous êtes cité à l’ordre du régiment en ces termes élogieux : « Parachutiste ayant fait preuve de qualités de courage, d’initiative et de dévouement, contribuant ainsi au succès des S.A.S. dans le Morbihan ».
Fait prisonnier dans les combats le 24 juin 1944 et envoyé au stalag VII C, vous réussissez à vous en évader lors de l’évacuation du camp en février 1945 et rejoignez les troupes soviétiques ; vous êtes enfin rapatrié le 22 juillet 1945, puis démobilisé le 11 octobre de la même année.
Acteur de cet engagement de refus et d’espérance, revenu à la vie civile, vous tenez à faire oeuvre de mémoire pour que le souvenir de ces héros et de ces martyrs de la France Libre demeure vivant dans nos esprits et dans nos coeurs.
Avec l’Amicale des Français Libres du Calvados, vous maintenez vivante la Flamme de la Résistance, notamment en rendant hommage aux Compagnons de la Libération ayant eu une attache avec la région à travers la présentation d’une exposition ou encore en sollicitant les différentes municipalités pour que des lieux dédiés à la mémoire de ces hommes soient créés, et je veux saluer tout spécialement, M. le Maire adjoint de Caen, les nombreuses réalisations qui ont vu jour au sein de la capitale régionale.
Vous avez aussi pendant longtemps organisé les cérémonies commémoratives de l’Appel du 18 juin 1940 avant que cette date ne soit inscrite dans le calendrier des cérémonies nationales légales par décret du 10 mars 2006 et maintenu au fil des ans la commémoration de la disparition du Chef de la France Libre – le Général de GAULLE – chaque 9 novembre.
Vous participez également très activement à l’organisation des épreuves départementales du concours national de la Résistance et de la déportation – le Dr FAUVEL, Président du Comité du Calvados pour l’animation et la promotion de ce concours ne me démentira pas - incitant ainsi les jeunes collégiens et lycéens du département à partir à la recherche, à la rencontre de ces destins parfois brisés en pleine jeunesse.
C’est en considération de toutes ces initiatives que vous avez été nommé membre du Conseil départemental de l’ONAC et de sa formation spécialisée compétente en matière de mémoire du 2 décembre 1993 au 4 juillet 2006 et chacun a pu apprécier, à cette occasion, votre dévouement sans limite pour que la reconnaissance et la solidarité de la Nation s’expriment pleinement à l’endroit des Français Libres, vos Compagnons de ces temps héroïques.
M. Jean GARNAVAULT, puisse cette Médaille d’or de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre que j’ai l’honneur de vous remettre aujourd’hui être pour vous un message de profonde reconnaissance pour votre courage dans les heures sombres de notre histoire et votre inlassable dévouement dans la transmission de la mémoire des pages de gloire de la France Libre."

Laurent Laloup le dimanche 06 juillet 2008 - Demander un contact

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www.ville-caen.fr 

Laloup laurent le mercredi 12 septembre 2007 - Demander un contact

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www.jbsrouen.org 

" Extrait du récit du parachutiste Jean Garnavault, fait prisonnier par les Allemands le 23 juin 1944, avec six autres résistants.

« Ils nous ont exhibés à Malestroit puis nous ont enfermés dans leur P.C., l’épicerie de St Marcel. J’ai été tabassé et interrogé pendant plusieurs jours. On n’avait rien à manger. J’entendais les copains geindre dans la pièce à côté. Ensuite, ils m’ont interrogé à Redon, puis à Vannes où les S.S. m’ont encore exhibé en ville. J’avais les mains menottées dans le dos et je tenais mon pantalon, mais je pouvais faire le V de la victoire et des jeunes qui m’ont vu sont repassés devant moi pour me rendre le signe. Ça m’a fait du bien au moral. »"

Laloup laurent le mercredi 12 septembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 09 décembre 2015

 

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