Joseph Louis Marc Galliou - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Joseph Louis Marc Galliou



Naissance : 2 septembre 1920 - Plouneventer (29)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

Savorgnan de Brazza, caserne Bir-Hakeim, muté FAFL 2e rcp

Matricules : 1538 B38, 1225 FN40

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 23 ans - 15 juillet 1944 - Tredian (56)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 240561

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 5479

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 20265


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Joseph Galliou sur le Maitron

Né le 2 septembre 1920 à Plounéventer (Finistère), mort au combat le 14 juillet 1944 à Trédion (Morbihan) ; FFL-SAS.
Texte et Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson 

Engagé comme charpentier dans la marine nationale en 1938, il fut affecté sur l’Armorique puis sur le Duguay-Trouin. En février-mars 1941, il rejoignit les Forces navales françaises libres (FNFL et fut affecté sur le Savorgnan de Brazza. Il participa à la campagne d’Erythrée d’avril 1941 à janvier 1942. Muté en Grande-Bretagne dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) en mars 1943, il fut breveté parachutiste à Ringway en mai 1943. Il fut affecté au 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4e SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin, qui fut parachuté en Bretagne à partir du 6 juin 1944. La mission des SAS était de saboter les voies de communication et de rassembler, équiper, former, encadrer les maquis bretons, avec pour objectif d’empêcher ou au moins de retarder le transfert vers le front de Normandie des troupes allemandes stationnées en Bretagne.

Parachuté le 10 juin 1944, Joseph Galliou rejoignit le camp de Saint-Marcel (Morbihan) qui fut attaqué en force le 18 juin 1944. L’ordre de dispersion fut donné aux parachutistes SAS qui cherchèrent des refuges pour tenter d’échapper à l’impitoyable traque engagée par la Feldgendarmerie, la Wehrmacht appuyée par de nombreux détachements de soldats russes, géorgiens et ukrainiens rassemblés dans les « unités de l’Est », les agents de l’Abwher (service de renseignements de la Wehrmacht) et du SD (Sicherheitsdienst-Service de sécurité de la SS), ainsi que les agents français de la FAT 354 (Front Aufklärung Truppe) et les miliciens bretons du Bezen Perrot.
Joseph Galliou trouva refuge avec plusieurs camarades SAS blessés dans la ferme d’Armand Kerhervé à Kerlanvaux en Trédion (Morbihan). Le 14 juillet 1944, des soldats allemands et des agents français du FAT 354 (Front Aufklärung Truppe) cernèrent et attaquèrent la ferme. Joseph Galliou fut tué lors de l’assaut en même temps que cinq autres SAS : Joseph Collobert, Francis Decrept, Frederick Harbinson, Paul Miot et Jean Perrin. Armand Kerhervé fut battu à mort et jeté dans le brasier de sa ferme incendiée, avec les corps de quatre parachutistes SAS.

Le sergent Joseph Galliou a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFL. La Médaille militaire lui a été décernée à titre posthume.

Dans le Morbihan, le nom de Joseph Galliou est inscrit sur le monument commémoratif de Kerlanvaux en Trédion, et sur le mémorial des parachutistes SAS de la France Libre au moulin de La Grée à Plumelec.
Dans le Finistère, il est gravé sur le monument aux morts de Landerneau.
Il figure aussi sur le sur le mémorial international des SAS à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire).

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 188 454 — SHD, Vincennes, GR 16 P 240561. — Arch. Dép. Morbihan, 41 J 46 et 47, 77. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur-éditeur, Mayenne, 1978. — Joseph Jégo, 1939-1945 Rage Action Tourmente au Pays de Lanvaux, Imprimerie " La Limitrophe ", 1991 — Le Morbihan en guerre 1939-1945, Archives départementales du Morbihan, 2009— Françoise Morvan, Miliciens contre maquisards-Enquête sur un épisode de la Résistance en Centre-Bretagne, Éditions Ouest-France, 2010. — Kristian Hamon, Agents du Reich en Bretagne, Morlaix, Skol Vreizh, 2011 – René Le Guénic, Les Maquisards chez nous en 1944. Gourin-Le Faouët-Guéméné et Morbihan-Mémorial de la Résistance, Imprimerie Basse-Bretagne-Quéven-Morbihan, 2013 – " Lieux mémoriels en Morbihan-Trédion " et " Brûlés vifs par représailles. Le 14 juillet 1944 au village Karlanvaux, en Trédion ", dossiers en ligne sur le site des Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56.

Florence Roumeguere le mardi 08 octobre 2019 - Demander un contact

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arriere petit fils de armand Kerhervé

Bonjour, cette histoire ma grand mere (fille d'armand Kerhervé) me l'a racontée plusieurs fois car elle aussi était présente ce jour la, les termes que vous avez utilisé sont exacts. Chaque année elle est présente malgré son age au monument au mort de Tredion (le 14 juillet) où elle vit encore a ce jour. Cette histoire fait partis de notre patrimoine celui de défendre notre pays pour la liberté et chacun a sa façon.
Merci a vous de continuer à la diffuser.

RENOUARD le vendredi 24 février 2012 - Demander un contact

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"J'ai choisi le tempête" de Marie Henriette Chammings

" N'est-ce pas le tintement familier de la vaisselle et des bouteilles? La sentinelle n'a pas tiré le coup de fusil convenu en cas d'alerte. Ils ont faim; ils se relèvent. Une voix crie : « Les voilà ! » et quelqu'un a écarté les branches d'arbres. En même temps des mitrailleuses tirent : ce sont les Alle­mands. Freddie Harbinson est juste en face d'eux, très jeune et très beau. Mais qu'importé! Ils tirent et le garçon tombe en avant, les mains crispées sur sa poitrine. D'autres tombent autour de lui, et d'autres s'enfuient ou tentent de s'enfuir, poursuivi par les miliciens et les Allemands qui mitraillent partout. Galliou et Collobert, gravement atteints, se trainent au plus profond des fourrés, où ils mourront faute de soins et de nourriture. Des gens du pays les ont retrouvés quelques jours plus tard.
Entourant la civière sur laquelle on a étendu le jeune Freddie, les parachutistes pris sont conduits à la ferme de Kerhervé. Celui-ci a vu arriver tout à l'heure un homme du pays lui amenant Zeller et sa bande. Car Zeller n'est pas un homme à perdre son temps. Il veut les gagner tous de vitesse : il veut déjouer toutes les parades des agents de liaison alertés et courant partout pour sauver les parachutistes. En menaçant de tuer son mari, il a affolé la fermière jusqu'à ce que celle-ci, brutalisée, éperdue, se dirige malgré elle vers le « repaire des terroristes ». Qui peut savoir jus­que où la peur peut mener? Mais la fermière n'est pas assez consentante encore sans doute, car au retour son homme est abattu à la mitraillette devant sa ferme. Un Allemand plus humain que les autres se penche alors vers la fermière dans une agonie de douleur et lui dit : « Oh ! Madame, grosse malheur pour vous... » Fouille minutieuse des parachutistes. On leur enlève tout, on enlève aussi de la ferme ce qui peut avoir quelque valeur, pour l'emporter. Skinner, qui a une nouvelle blessure au ventre, proteste en allemand avec une furieuse énergie contre de tels traitements. « Nous sommes des soldats... » A la fin, les Allemands mettent à part les deux officiers, tirent quelques coups de fusil sur les autres, Decrept, Harbinson, Mio, Perrin, les jettent avec le fermier sur le fumier de l'écurie, puis allument un incendie dévorant, car ils viennent d'arroser copieusement les bâtiments de pétrole. ..."

Laurent Laloup le mardi 23 juin 2009 - Demander un contact

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Le monument de Kerlanvaux en Trédion

" En juin 1944 après les combats et la dispersion du maquis de Saint-Marcel, la famille Kerhervé a hébergé des maquisards et parachutistes. Leur ferme située à Kerlanvaux près de Trédion s'est transformée rapidement en infirmerie.

Le 14 juillet 1944, de nombreux parachutistes blessés et des hommes de passage, prennent un peu de repos dans les taillis, à proximité de la ferme. Vers midi, les SAS sont attaqués par un détachement allemand accompagné du groupe de l'hauptmann Herr de l'Abwher.

Le monument de Kerlanvaux a été érigé à la mémoire de ses hommes qui, tués ou exécutés, ont perdu la vie en ce lieu: Joseph Collobert, Joseph Galliou, Francis Decrept, Frédéric Harbinson, Raoul Miot, Jean Perrin ainsi que le fermier Armand Kerhervé."

fflsas.org 

Laurent Laloup le dimanche 06 juillet 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 08 octobre 2019

 

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