Adolphe Louis Eugène Franck - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Adolphe Louis Eugène Franck



Naissance : 30 mars 1902 - Les Etangs (57)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juin 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Centurie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 233000

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 19611

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Date of Death

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Tim Austin le lundi 06 septembre 2021 - Demander un contact

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Revue de la France Libre Avril 49

Médaille des Evadés
(Capitaine)

laurent le samedi 26 décembre 2015 - Demander un contact

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Extrait de "Mémoire d'un agent secret de la France libre T3", par Remy

" Le 29 juillet, j'entrais à Canisy sur les pas mêmes des Allemands en fuite, accompagné du capitaine Guattary, résistant de la première heure recruté par mes soins en Alger et qui avait été un de mes meilleurs adjoints pour l'instruction de nos équipes Sussex et Proust. M'ayant précédé de quelques jours en Normandie, il s'était tout de suite porté volontaire pour aller chercher au-delà des lignes ennemies les renseignements dont nous avions besoin. Il devait finir la guerre comme officier de liaison auprès de l'armée américaine, après avoir conquis plu­sieurs brillantes citations.
Le médecin de Canisy, qui me pardonnera d'avoir oublié son nom, mais dont je me souviens bien qu'il était un authentique patriote, venait d'être élu maire par ses concitoyens. On nous conduisit tout droit chez lui. C'était l'heure du déjeuner, et une trentaine de convives se pres­saient autour de sa table où régnait la plus franche cor­dialité au milieu du plus aimable désordre. Une formi­dable ovation salua l'arrivée de ces officiers français qui arrivaient à l'improviste. On se poussa un peu, on rajouta des assiettes... C'était la première fois que j'étais témoin de la joie éclatante qui s'épanouissait dans la ferveur d'une libération datant d'une heure à peine. Cela faisait du bien.
Il me fut signalé que, tout à côté, s'étaient cachés deux agents du réseau Centurie, traqués par les Allemands. Quelqu'un nous conduisit à la ferme où se trouvait le commandant Villiers-Moriamé, chef du secteur. Vieillard encore très droit et très vert dans son uniforme bleu-horizon sur lequel brillaient les décorations gagnées pen­dant la Grande Guerre, ce glorieux vétéran se mit au garde à vous devant moi. Je crois bien que mes yeux se brouillèrent tandis que je rougissais de confusion. Sa femme, au visage très doux, se tenait près de lui, toute souriante.
— Il faut prévenir M. Franck ! dit le commandant. Quelqu'un partit en courant.
— M. Franck est très malheureux, ajouta le vieil officier.
J'entendis alors le chuintement caractéristique d'une balle, et vit blêmir Guattary : avant de s'écraser contre la façade de la ferme, qui n'était séparée du potager que par un étroit espace de terre battue, le projectile était passé à quelques centimètres de son visage.
— Là, cria-t-il, tendant le doigt vers le potager auquel Je tournais le dos. Une légère fumée bleue achevait de se dissiper, sortant d'un haut massif de topinambours, dans lequel Guattary se jeta, pistolet au poing.
— Il y a encore beaucoup d'Allemands isolés qui errent dans la ^campagne, murmura le commandant, sur le ton d'un maître de maison qui eût voulu s'excuser de l'incon­gruité commise par un domestique.
Guattary revint quelques minutes après.
— Il a réussi à s'enfuir, dit-il. Les blés sont trop hauts.
— Mon colonel, proposa le vieux commandant, voulez-vous que nous allions voir M. Franck ? Ce n'est pas loin d'ici.
Dans la cour d'une ferme toute blanche sous le soleil, un colosse épais et lourd nous attendait, ayant à ses côtés sa femme.
— Voilà Franck, mon colonel ! dit Villiers-Moriamé. C'est un héros.
Ne pouvant retenir ses larmes, Mme Franck cacha son visage dans ses mains. Gêné, les traits contractés, son mari lui prit le bras.
— Allons, mon petit, tu sais bien que c'est fini, maintenant ! Nous avons assez attendu ce jour-là !"

Laurent Laloup le vendredi 26 septembre 2008 - Demander un contact

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Mémoire d'un agent secret de la France libre T3, de Remy

Agent du groupe Franck

" La guerre a surpris ce Lorrain à Hayange, où il est instituteur. Sa parfaite connaissance de l'allemand le désigne pour être officier de renseignements. Au soir de l'armistice il est à Charmes, dans les Vosges. On lui arrache ses armes et c'est la marche forcée, en troupeau, dans une colonne de prisonniers sévèrement gardée. Une blessure qu'il a au pied s'infecte, il traîne misérablement la jambe. A Sarrebourg, avec dix mille compagnons d'in­fortune, il est parqué dans une caserne où manquent l'eau et les vivres. Le 10 juillet, en tant que Lorrain, il reçoit un « certificat d'origine » avec l'ordre de décamper le jour même. Le surlendemain, il retrouve les siens à Hayange. Le tumulte de la défaite a profondément éprouvé le second de ses enfants, âgé de huit ans, extra-ordinairement précoce et sensible. Miné par la fièvre il meurt le 25 dans les bras de ses parents que l'aîné, Gérard, petit bonhomme de neuf ans solide et volontaire, assiste de son mieux. Puis, au mois de novembre, c'ait l'expulsion : deux malles pour tout bagage, un voyage de deux jours et de deux nuits dans un wagon sans chauffage, sans lumière, dépourvu de toutes commodités, qui se termine dans un Périgueux surpeuplé.
Au début de l'année 1943, un poste d'interprète à la préfecture de Saint-Lô est offert à Franck qui a déjà noué des relations avec un réseau établi à Lyon. Désireux de militer plus activement dans le combat clandestin, il accepte et découvre tout de suite des filières. Respon­sable de l'O.C.M. pour le département de la Manche, le commandant Villiers-Moriamé le présente à Pierre Mou­lines qui l'introduit dans le réseau Centurie, affilié à notre C.N.D. En même temps que sa propre personne, Franck y engage tous les siens. Sa femme servira de « boîte aux lettres » ; Gérard, qui a maintenant douze ans, sera agent de liaison. Une fille, Jacqueline, est née en 1941.
Dès le mois de septembre 1943, Franck joue un rôle de premier plan dans cette région « M » dont l'importance va devenir primordiale. Il a contribué à créer une orga­nisation « Action » où ont afflué les jeunes gens désireux d'échapper au S.T.O. Le département est divisé en sept secteurs, dont trois côtiers, trois pour l'arrière-pays, et un secteur central à Saint-Lô. Londres reçoit régulièrement des renseignements sur le trafic ferroviaire, le trafic pos­tal, les travaux de fortifications en cours, l'ordre de bataille ennemi, les terrains de parachutage, les mesures prévues par la police en cas de débarquement des forces alliées. Du matériel est parachuté, des installations enne­mies sont sabotées ou détruites. Franck a constitué un petit groupe composé du commandant Godart, de Jacques Bouvier, de Duriaux, Le Pennée, Navarre, Cuny, Bonnel — dit Lafumée — René Wilhelm, comme lui instituteur lorrain, et comme lui employé à la préfecture en qualité d'interprète. Il a su capter la confiance des Allemands et est devenu un familier de la Standortkommandantur. C'est là qu'au matin du 15 mars 1944 il est convoqué. Sachant qu'un de ses adjoints, arrêté la veille, a été tor­turé, il se doute de ce qui l'attend."

Laurent Laloup le jeudi 25 septembre 2008 - Demander un contact

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"Adolphe FRANCK, chef des groupes de Manche-Sud. interné à la prison de St-Lô, s’en est trouvé libéré par le bombardement dans la nuit du 6 au 7 juin. Il est abrité et caché chez LECHEVALI,IER à St-Denis-le-Gast. Le 23 juillet, André LEGRAVERAND et Raymond BENARD réfugiés à Montchaton, cherchant à entrer en liaison avec leur chef, s’adressent à Michel YVER, replié au château de Béranger. à Trelly.
Par des résistants de la préfecture transférée à Lengronne, ils sont munis d’un laissez-passer de secouristes, leur permettant de rejoindre FRANCK. Celui-ci les charge de donner l’ordre à MARLAND de se cacher, de n’opérer que des sabotages sur route par abattage d’arbres et de cesser toute activité armée. Le lendemain 24 juillet les deux agents de liaison passant à Trelly apprennent l’assassinat de MARLAND ! Ils regagnent donc leur lieu de refuge de Montchaton.
Le 28 juillet, LEGRAVERAND passe les lignes de combat à Grimesnil et re-joint FRANCK (Lefrançois). Le lendemain celui-ci et VILLIERS-MORIAME, chef des groupes de Manche-Sud sont appelés à Neuilly, siège de l’état-major du Service de Renseignements de l’armée américaine pour être interrogés sur l’activité et l’importance des troupes allemandes en retraite."

LENEVETTE Roger
www.debarquement-normandie.com 

Laurent Laloup le jeudi 11 octobre 2007 - Demander un contact

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"A la même époque, Marcel RICHER est convoqué à Caen où Henri LÉVEILLE (Microlo) lui présente KASKOREFF, un des responsables du réseau " Centurie " du Calvados. Il lui annonce la visite prochaine, à son domicile, à Saint-Lô, d'une personne venant de la part de " Microlo " pour l'entretenir de la loi de KIRCHKOFF sur les courants dérivés. C'est le chef de " Centurie " du secteur de Saint-Lô, Adolphe FRANCK qui se présentera. Bien que restant autonome, le groupe " Action P.T.T. " agira désormais en liaison avec " Centurie ", par l'intermédiaire de BOUVET, appartenant à ce réseau."

"L'organisation n'ayant pas encore d'agent dans le Nord-Cotentin, Adolphe FRANCK, sur demande de Lucien LEVIANDIER, s'adresse à Marcel RICHER qui désigne son frère François, agent des lignes ; il sera puissamment secondé par Augustin LEMARESQUIER, membre du réseau " Del­bo-Phénix ".

beaucoudray.free.fr 

Laurent Laloup le jeudi 11 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 06 septembre 2021

 

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