Numa Louis Raoul Foures - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Numa Louis Raoul Foures



Naissance : 10 octobre 1924 - Paris 16e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en septembre 1942

Affectation principale : FNFL / BCRA

BCRA, réseau Velite- Thermopyles

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Médecin marine

Décès à 87 ans - 15 octobre 2011 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 230716

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 5282

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 19448


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Numa Louis Raoul Foures - son Livre ouvert !
 

" Georges Barral est né le 7 mars 1924 à Saint-Etienne. Arrivé à Paris en 1925, il suit les cours du collège Stanislas puis des lycées Montaigne et Louis-le-Grand. Durant l'exode, sa famille se réfugie à Tours puis à Angoulême et revient à Paris. 
En juillet 1943, Georges Barral, âgé de 19 ans, rejoint l'OCMJ (Organisation civile et militaire des jeunes) à Paris, vraisemblablement par l'intermédiaire de Pierre Alviset, qu'il avait dû fréquenter au lycée Louis-le-Grand. Il participe au service de propagande du mouvement, qui vient de créer le journal clandestin L'Avenir. En décembre, un mouvement spécial pour les étudiants est créé, avec son propore journal Essor. Georges Barral milite alors activement dans la section de propagande de ce journal clandestin. 
Fin 1943 - début 1944, Georges Barral est intégré au corps-franc Liberté dirigé par Philippe Wacrenier et rattaché au réseau de renseignements Vélite-Thermopyles. Il appartient au groupe de Jacques Neyrat, dans la section de Roland Girard, et au sein de la compagnie de Numa Fourès. L'organisation assure une préparation militaire pour ses membres : maniment d'armes, élaboration de zones de parachutages. 
Fin 1943, le corps-franc Liberté avait prévu de constituer une base en Sologne, qui servirait pour constituer un maquis, mener des opérations de guerilla et remonter rapidement à Paris pour participer à sa libération. La base solognote est constituée peu à peu par Raymond de Lassus Saint Geniès. L'accueil des groupes se situe au camp de base constitué par la ferme du By à La Ferté Saint-Aubin, et ils sont ensuite répartis dans d'autres lieux aux alentours. Le 6 juin 1944, Georges Barral quitte Paris pour la Sologne et atteint la ferme du By le lendemain dans la soirée. 
Le 10 juin, les Allemands attaquent la ferme et tuent trois résistants. Geniès, Georges Barral et leurs camarades avait réussit à quitter le camp à temps et à rejoindre celui de Saint-Viatre (Loir-et-Cher). Deux jours plus Tard, les hommes sont encerclés par les Allemands mais réussisent à prendre la fuite et se réfugient à la ferme de Favelle. Vers le 23 juin, le groupe Sudreau dont fait partie Georges Barral rejoint la section Girard. Barral est alors rattaché au groupe Joffrès. 
Jusqu'au 14 juillet, le groupe mène plusieurs opérations contre des voitures ou des convois allemands. Dépourvu de liaisons, notamment avec le DMR, le groupe décide de regagner Paris pour y prendre des ordres. Le 15 juillet, à bord de trois véhicules, ils prennent la direction de la capitale, traversant Jargeau, Toury, Neuville-aux-Bois, Angerville, Authon-la-Plaine. 
Sur la route de Dourdan, un des véhicules est arrêté par une voiture allemande. Les autres véhicules s'arrêtent et les maquisards échangent des tirs avec les Allemands. Georges Barral est grièvement blessé et succombe à ses blessures. La voiture allemande quitte les lieux, certainement pour appeler du renfort. La Ford utilisée par les résistants ne démarre pas et les maquisards sont obligés de l'abandonner sur place avec le corps de Georges Barral. Les membres du groupe parviennent à rejoindre Etréchy et de là à prendre un train pour Paris. A la suite de l'affrontement, les Allemands investissent les lieux. Ils découvrent le corps de Georges Barral et le remettent au personnel de l'hôpital d'Etampes avec l'ordre de l'enterrer "dans un trou, hors du cimetière". Le personnel de l'hôpital s'est alors cotisé pour lui offrir une sépulture décente, à l'écart, mais dans le cimetière, avec une croix et une plaque "Inconnu - 15 juillet 1944". Après la libération, Georges Barral a été inhumé dans le cimetière du village natal de ses parents à Saint Aubin d'Ecrosville (Eure) où il repose toujours.

Bruno Durand, "Georges Barral, le résistant inconnu mort en 1944 à  Richarville" in Bulletin de la société historique de Dourdan en Hurepoix, n°66, décembre 2013."

museedelaresistanceenligne.org 

GR 16 P 10119| ALVISET ( Pierre Fernand )| 1924-06-21| Paris 5| Seine| FRANCE| RIF
GR 16 P 442827| NEYRAT ( Jacques )| 1923-03-28| Paris| Seine| FRANCE| FFc
GR 16 P 168315| DE LASSUS SAINT GENIES ( Raymond )| 1924-11-15| Paris 16| Seine| FRANCE| FFc FFi DIR

Laurent Laloup le vendredi 20 septembre 2019 - Demander un contact

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Décès

Mon Père est décédé au HIA du Val de Grâce le 15 octobre 2011. Ses obsèques ont été célébrées le 20 octobre 2011 à la Chapelle du Val de Grâce.



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Catherine Fourès le jeudi 29 novembre 2012 - Demander un contact

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Conférence du Président Jean-Pierre Moulinié à l’HIA Percy le 14 Mai 2004
L’UNMR une association centenaire, grand témoin de l’Histoire, de l’évolution du Service de Santé et des Réserves de 1904 à 2004

"... De 1978 à 1988 le Docteur Numa FOURES, chirurgien d’une antenne chirurgicale aéroportée en Indochine et premier médecin officier de réserve à accéder au quatrième grade de médecin chef des services de réserve (Officier général), ..."

www.unmr.org 

Laurent le lundi 19 octobre 2009 - Demander un contact

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notre6eme.chez-alice.fr 

Laurent Laloup le jeudi 26 juin 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 20 septembre 2019

 

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