Rudolf Robert Eggs alias Goldbin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Rudolf Robert Eggs alias Goldbin



Naissance : 23 mars 1915 - Brebach-Saarbrücken, Allemagne

Activité antérieure : militaire

Nationalité : Suisse

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / 13 DBLE

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : adjudant-chef

Décès à 96 ans - 4 mai 2011 - Beaune (21)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 207756

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 17472ligne 21884

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Proud great-granddaughter

Hi I’m Isla and I am extremely proud to be able to call myself Rudolf Eggs’ great-granddaughter! To read every post that has been made on this page has made me and my family feel unbelievably proud.

Isla Goldbin le vendredi 22 mars 2024 - Demander un contact

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" Le valaisan Rudolf Eggs. Étudiant en chimie, il a rejoint la Légion étrangère française en 1936, puis les Forces françaises libres (FFL) au Moyen-Orient de 1941 à 1943. Il a participé au Débarquement de Provence en 1944. Après le conflit, il n’est pas rentré en Suisse, mais a fait les guerres d’Indochine et d’Algérie de 1945 à 1962."



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Jacques Ghémard le dimanche 18 juin 2023 - Demander un contact

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Les Compagnons Eggs et Guyot

Bonjour, je me permets de vous mettre un scan d'un article paru dans le quotidien "le bien public", j'avais fait une communication dans le cadre de l'Académie des Sciences Arts et Belles Lettres de Dijon, les Compagnons Rudolf Eggs et Marius Guyot étaient venus y assister.

Matthey-Doret le mardi 09 mars 2021 - Demander un contact

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petites précisions

Bonjour,

Je me permets d'intervenir en toute humilité sur votre site, mais ayant été proche de Mr EGGS pour la préparation de mes livres sur les Compagnons de la Libération de Côte d'Or (1996, 1997) je dois rectifier car mr EGGS était haut valaisan (Suisse, naturalisé sur la fin de sa vie, étant originaire du canton de Neuchatel, nous étions compatriotes, ce qui lui faisait bien plaisir et on a bien rigolé en se chamaillant sur la Suisse romande et alémanique)

Ensuite, le second Compagnon cité est MARIUS GUYOT, et non Maurice; idem que pour Mr EGGS, très en contact pour mes livres les concernant (qu'il a préfacé)

Enfin, l'appel est le général SOURIAU et non Saurieau, il était très humain et pédagogue avec nous, les gamins intéressés par l'Histoire

bien à vous
O M-D



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MATTHEY-DORET Olivier le samedi 04 août 2012 - Demander un contact

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Adieu

Un grand soldat vient de nous quitter , reposez en paix maintenant après votre brillante carrière . N'oublions jamais que notre liberté est due au sacrifice de ces héros

Dauge le lundi 09 mai 2011 - Demander un contact

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" Dernier Compagnon de la Libération en Côte-d'Or, le commandant Rudolph Robert Eggs parle peu. Il faut pourtant se donner la peine de décrypter ses réponses laconiques qui viennent d'une autre époque. Cette époque est celle de la Libération et ce monde, celui de la Légion étrangère.

Depuis le décès de Maurice Guyot (nos éditions du 1er octobre), le commandant Rudolf Robert Eggs est le dernier compagnon de la Libération de Côte-d'Or. Un titre et une position qui inspirent le plus grand respect aux anciens ; mais qu'en pensent les plus jeunes, aujourd'hui ? Dans quelle mesure d'ailleurs, pouvons-nous comprendre l'engagement de toute cette jeunesse d'alors, qui a libéré la France ? La connaissance livresque que l'on en a ne suffit pas, tant elle semble éloignée du vécu et de la mentalité de cette époque. Et au fond, par ce jeu de miroir que se renvoient les générations, peut-on savoir ce que pense de la France actuelle, le dernier compagnon de la Libération de Côte-d'Or ? Il ne suffit pas de poser la question pour avoir la réponse. Car cette réponse sera indirecte, un peu comme si cette question relevait des convictions intimes.
Une pudeur et une tradition font barrage. Il faut trouver la clé, le rite qui permettra d'entrer. A la question : « Que pensez-vous de la France actuelle, vous qui avez participé à sa libération ? » ; la réponse est sans appel : « Dans la Légion, on n'a jamais fait de politique. On a notre devoir de réserve ». L'homme qui répond ainsi a plus de 91 ans. Passagèrement fatigué, il se tient pourtant très droit dans son siège. Malgré une cécité avancée, son regard bleu est planté dans celui de son interlocuteur. Il ne livrera qu'une bribe de son sentiment. Le commandant Rudolf Robert Eggs, grand officier de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, croix de guerre et croix de guerre des TOE est bien conscient de l'incompréhension de la jeunesse actuelle sur ces événements. Entré dans la Légion étrangère en 1936, comme deuxième classe, il en a gravi tous les échelons, au cours de ses 30 années de service.
C'est avec le grade de commandant qu'il termina cette éminente carrière. L'homme est secret et parle droit. Il énumère ses campagnes, sans aucune forfanterie dans ses propos. Pourtant grande figure dans la Légion étrangère, il fut même dans un passé récent, pressenti pour porter la main du capitaine Danjou (héros de la bataille de Camerone du 30 avril 1863), tout un symbole qui ne se réalisa pas, pour des raisons de santé.
« L'esprit free french n'existe plus »
Quand Rudolf Robert Eggs lâche cette petite phrase au détour de la conversation, on est en alerte : « L'esprit free french n'existe plus ». On comprend alors que cet esprit était celui de la rébellion qui n'acceptait pas une défaite : « On a rempli notre mission sacrée de libérer la France ».
La porte à peine entrouverte se referme tout de suite. L'explication vient pourtant un peu plus tard : « Je ne vois pas ce que vous pouvez dire de plus sur moi. Tout a déjà été écrit. Dans la légion, on va où on nous dit d'aller et j'ai servi avec honneur et fidélité ». Ces mots, bien souvent galvaudés retrouvent toute leur force dans sa bouche. D'autres questions se bousculent. A l'heure où on parle tant des demandes de naturalisation, on est surpris d'apprendre que malgré ses états de service exceptionnels, Rudolf Robert Eggs a conservé la nationalité suisse, pourquoi ? La question l'énerve et le scandalise presque. Il explique qu'il n'a jamais demandé la nationalité française et qu'on ne lui a jamais proposé, mais alors pourquoi ? Réponse : « Legio patria nostra, c'est-à-dire, la légion est notre patrie et on ne parle jamais de nationalité ». Vient forcément une autre question : « Encourageriez-vous un jeune à entrer dans la légion ? », réponse : « Chacun est libre et fait ce qu'il veut ». Chacun est libre. C'est dit par un « Français de la France libre ». Comme les mots honneur, fidélité et devoir ; prononcés par le commandant Eggs, ils prennent une saveur inconnue et une force nouvelle. Finalement, esquivant nos questions, le commandant Eggs nous en a plus appris que n'aurait pu le faire un long discours.
Franck BASSOLEIL
Dernier Compagnon de la Libération en Côte-d'Or, le commandant Rudolph Robert Eggs parle peu. Il faut pourtant se donner la peine de décrypter ses réponses laconiques qui viennent d'une autre époque. Cette époque est celle de la Libération et ce monde, celui de la Légion étrangère. "

www.bienpublic.com 

Laurent Laloup le jeudi 01 novembre 2007 - Demander un contact

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"Forces Françaises Libres
Double commémoration demain

Le général Saurieau, président des Forces françaises libres en Côte-d'Or, invite à participer nombreux demain à la commémoration de l'Appel du 18 juin. Il rappelle aussi que ce mois de juin fête le soixantième anniversaire des combats de Bir-Hakeim où plus d'un millier de jeunes résistants donnèrent leur vie en faisant échec, à un contre dix, à l'offensive de l'Afrika Korps lancée par Rommel en direction des champs pétrolifères d'Irak et d'Iran.
Deux Côte-d'Oriens survivants de cette épopée, Rudolf Eggs d'Ivry-en-Montagne et Auguste Foltzer de la Fontaine-d'Ouche, vous invitent à vous associer au dépôt de gerbe organisé par les autorités civiles et militaires ce 18 juin au monument de la France Libre à 18 h 30.
Juin 1940. juin 1942
« Juin 1940, c'était l'appel lancé depuis Londres, pour continuer le combat, par un général presqu'inconnu du grand public. En même temps, disparaissaient les libertés individuelles et la démocratie de notre vieille nation. Charles de Gaulle, tout en annonçant que le conflit qui nous opposait à l'Allemagne nazie allait être mondial, n'avait aucune idée de ce qu'allait être le Résistance française en l'absence d'une structure organisée. Ce n'est qu'à Noël 1941 que le chef de la France Libre eut en main le bilan des engagements disparates susceptibles de constituer non pas une, mais des résistances à l'occupant et à son système. C'est aux qualités exceptionnelles de négociateur de Jean Moulin que le Comité national de la résistance réussit le 15 mai 1943 à Paris en fédérant toutes les tendances et les sensibilités idéologiques. Ainsi, put-il dynamiser et synchroniser l'action en donnant un irrésistible élan pour entraîner la nation vers un appui aux alliés au moment des combats libérateurs.
Au contraire, « l'État croupion » de Vichy engagé dans une collaboration déshonorante au profit d'un occupant brutal, exigeant et sans scrupule, allait entraîner notre malheureux pays vers une seconde défaite vis-à-vis des alliés. C'est grâce aux combats menés depuis 1940 loin de la mère patrie et partout en France par la Résistance que la France fut invitée à la table des vainqueurs après le 8 mai 1945.
Aujourd'hui, nous sommes conviés à participer à la commémoration de cet appel à continuer le combat et à nous associer au souvenir du sacrifice de tous ceux qui ont accepté ce risque pour ramener notre nation au sein des pays libres.
En venant nombreux, vous affirmerez, comme ceux que se sont sacrifiés, que vous aussi, vous êtes prêts à faire face à tous ceux qui, malheureusement encore aujourd'hui, menacent notre sécurité et la liberté auxquelles nous restons attachés »."

www.bienpublic.com  

Laurent Laloup le jeudi 01 novembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 22 mars 2024

 

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