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LES DISSIDENTS DES ANTILLES DANS LES FORCES FRANCAISES LIBRES COMBATTANTES, 1940-1945 Une oeuvre de ABENON LUCIEN-RENE :
" L'un des cas les plus flagrants de cet état d'esprit nous paraît être celui du jeune Louis de Fossarieu, dont nous avons relaté la mémorable évasion, avec le fils du Gouverneur. Dans son Journal d'un dissident, qu'il a bien -voulu nous laisser parcourir, il raconte son arrivée à Fort Dix et sa déception devant l'indiscipline du Bataillon n°l. Dorénavant, Louis de Fossarieu veut fuir ce qui lui semble intolérable. Comme il veut devenir pilote de chasse, après une entrevue avec le Colonel Brunswick, représentant du Général de Gaulle, il décide de partir. Une première escale le mène à Halifax au Canada. Avec les camarades antillais recrutés en même temps que lui, Joël Nicol, Jean Volny, Pierre Galonné, Louis Bailly et Bernard Duprez, il est affecté à une Ecole d'officiers, celle des Cadets de la France Libre. Il participe à une grande parade organisée à Londres le 14 juillet 1943, le jour même où son île optait pour la dissidence. Le 16 du même mois, il part pour Camberley, où se trouvait le camp auquel il était destiné. Il sera ensuite envoyé à Ribbesford poursuivre son entraînement. Il a maintenant choisi d'être parachutiste, ce qui lui vaudra d'être lâché sur le Jura et d'entreprendre une brillante carrière militaire." Laurent Laloup le mercredi 04 février 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |