Etienne André Drouet - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Etienne André Drouet



Naissance : 10 février 1919 - Marcenais (33)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : adjudant

Décès à 23 ans - 5 novembre 1942 - Zouar, Tchad

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 192951

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 16393

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Etat sommaire des services

Après son arrivée en Grande-Bretagne, le sergent Etienne DROUET s’engagea dans les forces aériennes de la « Légion de Gaulle » et fut plus tard enregistré FAFL avec le matricule 30.577 et ce, pour compter du 26 juin 1940.

Il est affecté en août 1940 au groupe de combat n° 1 qui vient d’être formé à Odiham (GB), sous les ordres du lieutenant-colonel de MARMIER (disparu en service aérien commandé le 30 décembre 1944).
Le GC 1, comprenant quatre escadrilles, embarque à Liverpool et fait partie d’un convoi de plusieurs navires qui lèvent l’ancre pour une destination inconnue sauf de l’état-major. C’est en fait en direction de Dakar que les bâtiments font route.
L’opération ayant échouée, une partie du convoi met le cap sur Douala, la capitale du Cameroun. Le port atteint, le débarquement des caisses contenant les avions commence le 8 octobre. Le sergent mécanicien DROUET fait partie de l’escadrille des bombardiers bimoteur Blenheim, commandée par le capitaine Georges GOUMIN (disparu en opérations aériennes le 26 mai 1941). Il ne semble pas avoir participé aux opérations aériennes sur le Gabon entre le 26 octobre et le 9 novembre.
Il semble avoir effectué au moins un vol opérationnel pendant la campagne de Koufra en février 1941, comme radio-mitrailleur d’un Blenheim entre le 2 et le 10 février.
Affecté au DPFAT (détachement permanent des forces aériennes du Tchad) qui deviendra le GR 1 (Groupe de Reconnaissance Bretagne) le 1er avril 1942.
Il y volera un temps comme mécanicien mitrailleur à la 2ème escadrille Rennes, sur un Lysander piloté par le sergent-chef René WEIL (Grièvement blessé en opération aérienne le 26 décembre 1942 et décédé le même jour. Inhumé à Zouar (Tchad). Nommé Compagnon de la libération à titre posthume le 19 octobre 1944)
Mais le sergent-chef DROUET sera tué quelques jours avant son pilote. Le 8 décembre 1942, le commandant du Bretagne, le commandant TASSIN de SAINT-PEREUSE (futur Compagnon de la libération) reçoit l’ordre du général Leclerc de faire un vol de reconnaissance sur le Fezzan. Il décide d’effectuer lui-même cette mission et pour cela utilise un bimoteur Glenn-Martin 167 (numéro 765). Il prend avec lui le sergent-chef DROUET comme observateur et le sergent SAILLART (SAILLARD ?) comme mitrailleur. Au décollage de Zouar, victime d’une panne de moteur, l’avion s’écrase en bout de piste. Si le pilote s’en tire indemne, le sergent-chef DROUET et son camarade SAILLART sont grièvement blessés.
Ce dernier guérira plusieurs semaines après mais DROUET succombera à ses blessures le jour même. D’abord inhumé à Zouar (Tchad) le sergent-chef DROUET fut rapatrié sur son village natal après guerre.

Médaille de la Résistance française, à titre posthume, par décret du 24 avril 1946 publié au JORF du 17 mai 1946 (page 36 M.R.)
Il faudra attendre encore deux ans pour que le sergent-chef Etienne DROUET soit, toujours à titre posthume, cité à l’ordre de l’armée aérienne avec attribution de la Croix de guerre 1939-45 avec palme. (Décret du 14 août 1948 publié au JORF du 18 août – page 8092)
Devait être aussi titulaire de la médaille coloniale avec, au moins, l’agrafe Koufra.

MORIEULT Yves le samedi 06 février 2016

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Evasion

Etienne DROUET, né le 19 février 1919 à Marcenais en Gironde, était sergent mécanicien de l’armée de l’air à son arrivée en Grande-Bretagne le 20 juin 1940, passager du Farman quadrimoteur 122 numéro 19 « Altaïr » qui, décollant de Saint-Jean-d’Angély aux mains de l’adjudant-chef James DENIS et de l’adjudant Roger SPEICH (tous deux futurs Compagnons de la libération) emmenait à son bord 18 autres sous-officiers de l’école des radios-navigants. Au dernier moment, peu avant le décollage, le capitaine Georges GOUMIN (futur Compagnon de la libération) commandant l’escadrille, accompagné de sa femme, demanda à prendre place à bord. (Témoignage du colonel James DENIS publié dans le numéro 128 de 1989 de la revue Icare « Les FAFL tome 1, « la naissance au Moyen-Orient).

Arrivés sans encombre en Grande-Bretagne, trois des « évadés » changèrent d’avis et demandèrent à retourner en France. Des seize aviateurs restants, tous engagés dans les forces aériennes de la « Légion de GAULLE », six ne virent pas le jour de la victoire et furent tués ou portés disparus en service aérien. La plupart de ces hommes embarquèrent quelques semaines plus tard à Liverpool, pour la fameuse opération de Dakar, puis la campagne du Gabon, le Tchad, etc.…

La liste complète, y compris ceux qui demandèrent à rentrer, figure dans un article écrit par un autre évadé, le sergent radio Raymond DISPOT, publié dans le numéro 102 de 1982 de la revue Icare « Les lignes aériennes militaires ». On peut aussi se référer au livre « Cap sans retour » de madame Germaine L’HERBIER-MONTAGNON.

MORIEULT Yves le jeudi 04 février 2016

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Aperçu du livre Croix de Lorraine et Croix du sud, 1940-1942 Par Vital Ferry 

Laurent Laloup le samedi 20 juin 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 06 février 2016

 

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