Rémi Alain Daniel Devers né Dreyfus alias Plowright - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Rémi Alain Daniel Devers né Dreyfus alias Plowright



Naissance : 6 septembre 1919 - Paris 16e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : février 1942

Engagement dans la France Libre : Londres en mai 1942

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 101 ans - 6 aout 2021 - Paris 14e

Frère de Philippe Dreyfus 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 182360

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 16333


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Rémi Alain Daniel Devers né Dreyfus alias Plowright - son Livre ouvert !
 

L'Express 03 06 19
6 juin 1944 : deux SAS français derrière les lignes allemandes
Paris - Le 6 juin 1944, sur une base aérienne du sud de l'Angleterre. L'aspirant Rémi Dreyfus, officier français intégré au Special Air Service (SAS) britannique demande: où est mon parachute? Réponse : pas de parachute, vous partez en planeur.

"...Le planeur de Rémi Dreyfus et de ses compagnons du 3rd SAS se pose sans encombres près du village de Ranville, au nord-est de Caen. Son clocher atypique, détaché du corps de l'église, sert de repère aux aviateurs.
"C'est tout à fait calme, pas de combats, pas de coups de feu. Ma mission officielle est de servir d'interprète au général (Richard) Gale, mais je m'aperçois bien vite qu'il n'a pas besoin d'interprète", dit-il en souriant. "Alors je commence par me promener, quelques jours, dans ce petit morceau de France libérée".

- Des blindés dans un petit bois -

Il est rejoint par Paul Jarrige, un autre Français incorporé dans les prestigieux commandos de l'air de Sa Majesté. ..."

Laurent Laloup le jeudi 08 décembre 2022 - Demander un contact

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Nom : DEVERS
Prénom : Remi Alain Daniel
Genre : M
Jour naissance : 6
Mois naissance : 9
Année naissance : 1919
Code insee naissance : 75116
Lieu naissance : Paris 16e Arrondissement
Pays naissance : FRANCE
Jour décès : 6
Mois décès : 8
Année décès : 2021
Code insee décès : 75114
Lieu décès : Paris 14e Arrondissement
Pays décès : FRANCE
Numéro acte : 1693

Relevé effectué par : Insee

Laurent Laloup le lundi 25 avril 2022 - Demander un contact

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Eternal thanks

I know Irene would be looking down now and thanking you again for all the support you had given her over the years. As soon as this virus allows us to travel, I will visit you to pay my respects. With kindest regards and affection, Thierry de Dreyer

GEORGES Thierry DeDreyer le samedi 12 décembre 2020 - Demander un contact

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Voir sur le Musée de la Résistance en ligne 

Fabrice Bourree le mardi 03 septembre 2019 - Demander un contact

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Article du Figaro Magazine du 31 mai 2019

D'après la photographie Rémi DREYFUS est :
* officier de la Légion d'honneur
* médaille militaire
* croix de guerre 1939-45 avec 2 palmes
* croix du combattant volontaire 1939-45
* médaille des évadés

Il est titulaire du brevet parachutiste SAS et du brevet parachutiste polonais (aigle en piqué en argent).

243 brevets polonais seront remis aux parachutistes français de 1942 à 1944. Furent brevetés Polonais les paras de l’infanterie de l’Air, les Agents du B.C.R.A et La Section F du SOE.



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LE BRETON Thierry le jeudi 06 juin 2019 - Demander un contact

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Extrait matricule FAFL

35.169
PLOWRIGHT Daniel
6.9.19
Aspirant
C. para.
10.12.42.
c'est tout ce que javais relevé sur la matricule FAFL série 35.

Résultat : un dossier ouvert à ce nom que je vais modifier et compléter puisque ce qui suit me donne sa véritable identité et la connaissance de son extraordinaire épopée.

MORIEULT Yves le mardi 19 avril 2016

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www.humanite.fr Article de 2014 

"Début 1942, viscéralement patriote, il décide de partir pour Londres. Engagé dans les Forces françaises libres, il est choisi pour débarquer avec la division anglaise en Normandie.

Rémi Dreyfus est très fier de son insigne des Forces françaises libres, numéro 7 042, et de sa médaille militaire. Il ne les porte que dans les grandes occasions. Il oublie volontiers de mentionner qu’il est aussi officier de la Légion d’honneur. Mais aujourd’hui, parmi les invités dans la tribune officielle du 70e anniversaire du débarquement, ces décorations seront à leur place sur sa poitrine. Le 6 juin 1944, Rémi Dreyfus, officier parachutiste, membre des SAS (Special Air Service), débarquait en Normandie dans un des planeurs de la 6e Airborne.

Regard vif, humour au bord des lèvres, bon pied bon œil, Rémi Dreyfus, 94 ans, raconte son incroyable histoire avec un naturel désarmant. Comme si toute cette aventure relevait de l’évidence. À 21 ans, en avril 1940, tout juste sorti d’HEC – il est fils d’un banquier – il est rattrapé par la guerre. « J’ai été appelé pour vivre une retraite peu glorieuse, de Rambouillet jusqu’à Limoges. Je suis resté dans “l’armée de l’armistice” – l’équivalent des 100 000 hommes laissés à l’armée allemande en 1918 –, pour faire la police en cas de besoin. Ici, cette armée n’a jamais fait la police, ce sont les miliciens qui s’en sont chargés ! Elle n’avait aucun moyen. J’étais dans un régiment de cavalerie, mais on défilait à bicyclette. Mis en état d’alerte, nous avons reçu l’ordre de nous porter à Marseille pour embarquer. Le problème, c’est que l’hiver était très froid et qu’il fallait faire chauffer les moteurs chaque jour. Quand l’alerte a été donnée, nous n’avions plus d’essence ! Cette armée est restée l’arme au pied, comme beaucoup de Français. »

En août 1941, Rémi Dreyfus est démobilisé. Il accompagne alors son père, très malade, jusqu’à son décès. « Il est mort officiellement d’un cancer mais, en fait, il est mort de chagrin : son pays détruit, sa banque détruite, la mairie de son village (il en était le maire depuis 25 ans) dont l’accès lui a été interdit car il était juif, alors que dans ma famille, on se définissait comme français, laïques, républicains, porteurs d’un nom plutôt célèbre. » C’est avec un large sourire qu’il évoque aujourd’hui la blague d’un ami juif polonais : « Moi, je suis juif par la grâce de Dieu ; toi, tu es juif par la grâce d’Hitler ! »

Le jeune homme par réaction « purement et simplement patriotique », parce qu’il veut défendre son pays, décide de rejoindre l’Angleterre. « J’aurais pu faire le choix d’entrer dans la Résistance. Une jeune femme, Colette, que j’ai épousée après la guerre et qui était depuis juin 1940 dans le mouvement Combat, m’a permis, grâce à son réseau, de passer en Espagne à hauteur de Font-Romeu. » Avec l’aide de paysans catalans, des conseils de son frère déjà arrivé à Londres (il faut se faire passer pour un Anglais), il rejoint le consulat anglais de Barcelone, puis Madrid, rate le passeur à la frontière portugaise et décide d’agir seul – « la nuit était claire, j’ai dû traverser tout habillé un fleuve à la nage » –, trouve une petite embarcation à Lisbonne pour rejoindre Gibraltar… Trois mois après son départ, il arrive à Londres.

Dès son arrivée, en mai 1942, il s’engage dans les Forces françaises libres. « Le général (de Gaulle) voulait alors qu’une force française participe au débarquement, que tout le monde croyait proche. J’avais le grade de maréchal des logis, alors il m’a demandé de faire une école d’officiers. En novembre, j’ai demandé à rejoindre les parachutistes, dans l’idée d’être opérationnel plus vite. On ne s’était pas dérangé pour boire des bières dans les bars de Londres – ce qui était agréable –, mais pour se battre ! Ce sont des parachutistes polonais qui nous ont formés. Du coup, je sais dire “relevez les pointes de pied” ou “serrez les coudes” en polonais ! » Éclat de rire, l’homme se propose de donner de suite des conseils aux lecteurs du journal pour sauter de trois mètres de haut sans risquer de se faire mal.

Devenu officier parachutiste avec ses collègues, ils obtiennent du général l’autorisation d’intégrer la brigade SAS (Special Air Service), où ils apprennent toutes les techniques de sabotage et de guérilla. Le 3 juin 1944, il est dans son camp d’entraînement dans le nord de l’Écosse. « On est venu chercher un officier parachutiste parlant aussi bien le français que l’anglais pour la 6e Airborne. J’imaginais une mission en France, en Norvège… À Londres, l’officier qui m’a reçu m’a annoncé que j’allais débarquer, dès le lendemain, en Normandie. » Surprise totale. Le jeune homme, qui a des fourmis dans les jambes, est ravi.

Au matin du 6 juin, il prend place dans un planeur tracté par un bombardier quadrimoteur. « Par le hublot, je voyais des centaines de bateaux, j’entendais les escadrilles de chasse. Notre convoi comptait 300 planeurs. Je me suis dit : “C’est pas possible, nous sommes invincibles !” » Son planeur atterrit dans une zone proche de Ranville, où « Rommel n’avait pas planté ses “asperges” (rails, pieux…) Les parachutistes anglais avaient déjà libéré la zone. C’était plutôt calme ». N’étant intégré dans aucun « stick » (une équipe de dix parachutistes), il patrouille dans le no man’s land entre les deux lignes de front à peu près stabilisées, à l’affût de renseignements.

Fin juillet, il retourne en Angleterre. Le 15 août, jour du débarquement en Provence, il est parachuté entre Chalons et Mâcon. Sa mission, couper la nationale 6 aussi souvent que possible, « pour couper la route aux troupes allemandes qui se dirigeaient vers le nord. J’étais attendu par le maquis du Charolais. J’avais 400 kilomètres d’avance sur les troupes alliées. Notre mission était de couper les communications de La Rochelle à Belfort ! La brigade SAS a été d’une efficacité redoutable. Mon secteur était peu propice à l’embuscade et aux sabotages : peu de forêts traversées, routes longilignes… Le 4 septembre, l’armée française traversait “mon” territoire ». Un souvenir assombrit cette libération : le combat meurtrier de Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire), au cours duquel de nombreux soldats français ont laissé la vie.

La vie sous l’uniforme prend fin peu après pour Rémi Dreyfus. « Je n’ai jamais eu de problème nulle part ! » lâche-t-il dans un sourire, mais la guerre n’est pas finie. La jeune femme qui lui a permis, deux ans plus tôt, de quitter la France, a été arrêtée par la police française, livrée aux Allemands le 1er mai 1944, « jour de la saint Philippe », et déportée à Ravensbrück. « Elle a survécu par miracle et n’a été libérée que le 8 mai 1945. » Les retrouvailles ont lieu à l’hôtel Lutetia. La vie pouvait enfin reprendre ses droits."



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laurent le lundi 18 avril 2016 - Demander un contact

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Rémi Dreyfus alias Plowright

Merci de corriger.

Il s'agit de Rémi Alain Daniel DREYFUS qui rallie les FFL en février 1942 sous le nom de Daniel Plowright.
Frère de Philippe Dreyfus.

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David le samedi 19 janvier 2013 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 08 décembre 2022

 

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