Maurice Albert Drancourt - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Maurice Albert Drancourt



Naissance : 26 avril 1891 - Hesbécourt (80)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en novembre 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / Action

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 75 ans - 16 juin 1966 - Meaux (77)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 191908

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 16261

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Maurice Drancourt au service de Jean Moulin

Un autre picard, ami du Docteur MANS eut des contacts aussi avec Jean MOULIN : il s’agit de Maurice DRANCOURT.
Il est né le 26 avril 1891 à Hesbécourt près de Roisel, dans la Somme.

Celui-ci fit une carrière exemplaire lors de la première guerre mondiale en tant que sous lieutenant, ou il obtint la médaille militaire et fut cité deux fois à l’ordre de la nation.

Le 28 décembre 1938, il fut fait Chevalier de la Légion d’Honneur.

En 1939, il laisse sa ferme, sa conserverie et sa famille pour se consacrer sans relâche au combat contre l’envahisseur, d’abord comme Capitaine de Réserve, puis dans la résistance active dès 1940.

Après avoir fait partie d’un groupe de résistants dans le sud, il revient en zone nord au cours de l’hiver 1941, et prend contact avec le Préfet Émile PELLETIER, à Amiens, puis avec André TEMPEZ, responsable régional de l’Armée Secrète.

Il vend son affaire personnelle de conserverie d’Hesbécourt à la date du 1er janvier 1942 pour se consacrer entièrement à la guerre secrète et s’installe à Amiens, chez Madame CABANON, 25 rue du Comte Raoul. Cette dame, très sûre et honnête, logea la plupart des agents de l’OCM et du BOA.
Le 1er juillet 1942, il rejoint le réseau « Centurie ».
Fin 1942, il rejoint André TEMPEZ avec qui il coordonne les mouvements de résistance de la région aidé du Dr MANS chef du service de santé à la Préfecture. Ce dernier, originaire de l’Hérault est le camarade d’études de Jean MOULIN, alors responsable national pour la Résistance et représentant direct du Général de GAULLE.
Le Docteur MANS demande à Maurice DRANCOURT d'entrer en contact avec Jean MOULIN. Au cours d’une de ses liaisons dans la zone sud, Maurice DRANCOURT se rend au domicile de Jean MOULIN à Montpellier (entrée de l’immeuble au 6 rue des Étuves), où il est reçu par Mme MOULIN mère et par Laure, la sœur de Jean MOULIN.
Après avoir reçu tous apaisements, elles firent connaître l’adresse de Jean Moulin, au 22 rue de France à Nice.

En janvier 1943, il prend le pseudonyme de « Picard ».
Plus tard, on le retrouvera barbu avec des lunettes, en tenue civile avec le pseudo « Génie ».

Le 18 mai 1943, il est nommé par Pierre ROLLIN, maire d'Amiens, adjoint au chef des secteurs de la Défense Passive Urbaine.

Il est en liaison directe avec le BCRA, bureau central de renseignements et d’action, et coordonne les mouvements de Résistance de la région Nord avec André TEMPEZ et le Dr MANS.
Le 1er juillet 1943, il succède au Colonel André TEMPEZ qui avait démissionné en avril 1943 suite à des conflits avec Roland FARJON.
FARJON avait la mission de diriger et de développer l’OCM dans la région Nord.

On a vu précédemment que lors d'un séjour à Paris, FARJON avait été arrêté par la police allemande.
Au lieu de le fusiller, la Gestapo l’avait fait transférer à la prison de Loos, puis à celle d’Arras. Le plan des nazis était simple, il s’agissait de le mettre en contact avec ses camarades pour qu’il gagne leur confiance et provoque leurs confidences.

FARJON ayant parlé, s’en suivit une série d’arrestations dans la Somme et dans le Pas-de-Calais :

- A Campagne les Hesdin, Henri CUVELLIER est arrêté. Il mourra en déportation ; son fils Pierre fut gendarme à Flixecourt de 1949 à 1960.

- Le 12 novembre 1943, une rafle est menée par la Gestapo qui vient au domicile de Maurice DRANCOURT, 18 rue Blin de Bourdon à Amiens et conduit en prison son épouse Alice, et Julia sa belle-mère. Quant à son fils Albert, il est emmené à la Feldgendarmerie.
Le matin, une amie, Francine PIERRIN, informée par les services du Dr MANS, était venue prévenir des arrestations du réseau. Sa fille, Simone réussit à s'enfuir pour aller rejoindre Maurice, hospitalisé à Paris. Le 24 novembre, faute de preuves, la GESTAPO relâche les membres de la famille.

- Le docteur MANS, est également arrêté chez lui, à Cottenchy, le 12 novembre 1943.

- André TEMPEZ est arrêté aussi et interné à la citadelle d’Amiens, puis à la prison. Lors de l’opération Jéricho le 18 février 1944, il fait preuve de courage en dégageant les blessés au lieu de s’évader.
Il fut « repris » par les allemands et transféré à Arras début mars 1944. Condamné à mort le 5 avril 1944, il fut fusillé dans les fossés de la citadelle d’Arras.

FARJON « s’évade » et rejoint le sud de la France pour faire à nouveau de la résistance après… le débarquement du 6 juin 1944.
Peu après la guerre, une plainte est déposée contre lui en juillet 1945 à Lille, mais le 23 juillet 1945, on repêche son corps dans la Seine.
Accusé d'avoir trahi la résistance, il semble s'être suicidé. L’a-t’on aidé ? Quelqu’un s’est-il vengé ?

Revenons à Maurice DRANCOURT.

Adjoint au Responsable Régional, puis Chef de Mission jusqu’en octobre 1943, poursuivi par la Gestapo, il rejoint le maquis dans la Drôme, puis les Hautes Alpes. En 1944, il se met à la disposition du Commandant Jean-Marie GUYOT, commandant des troupes FFI de la région du Morvan. Fin août 1944, il se met à la disposition du Général KOENIG qui l’envoie à l’État-Major de la 2ème Région.

Le Général de GAULLE, Président du Gouvernement Provisoire de la République Française, Chef des Armées, le cite à l’Ordre du Corps d’Armée.

« Officier d’une haute valeur morale et n’ayant jamais accepté l’Armistice, a rejoint les rangs de l’Armée Secrète en août 1942, adjoint à un chef régional , s’est dépensé sans compter pour organiser les départements côtiers, circulant sans cesse avec des documents compromettants, assurant des parachutages, transportant des armes, avec un mépris absolu du danger. En novembre 1943, échappe de peu à son arrestation par la Gestapo. Dès lors, impitoyablement traqué, avec une abnégation totale, continue son travail, bien que frappé dans ses affections les plus chères. Gravement malade, quitte sur ordre la région, mais en août 1944, prend une part active à la libération du pays ».
Paris, 26 avril 1945, signé de GAULLE

Le 19 juillet 1947, Maurice DRANCOURT est promu à titre définitif Commandant FFI par Paul RAMADIER, Président du Conseil.

Ce paragraphe sur Maurice DRANCOURT a pu être réalisé grâce à
M. Eric THICKETT, qui nous a transmis les écrits de sa maman, intitulé : « Mon père ce héros au sourire si doux ».

SEHET le mercredi 31 janvier 2018 - Demander un contact

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Petit fils de Maurice Drancourt et d'Alice Cagnard (1890 1959).
Fils de Simone Drancourt (22 mai 1927, 12 octobre 2011) et de Hubert Henry Thickett (29 mai 1928 , )

Eric Thickett le vendredi 06 juin 2014

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Maurice Drancourt

•Né le 26 avril 1891 - Hesbécourt,80240,Somme,Picardie,FRANCE
•Décédé le 16 juin 1966 - Meaux,77100,Seine-et-Marne,Île-de-France,FRANCE , à l'âge de 75 ans

gw4.geneanet.org 

laurent le jeudi 03 septembre 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 05 février 2018

 

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